Le seul blog au monde où on ne parle pas politique, mode, sport, culture, musique... mais de MOI !!

samedi, août 30, 2008

La fin est proche...

Pas de ma vie, ohlàlà, très peu pour moi, merci ! Non, non, je vais très bien, en harmonie avec moi-même et les autres, de ce côté-là, tout baigne !
Non, je voulais juste signifier en un raccourci, je l'avoue, un tantinet pompeux et accrocheur que la fin "des vacances" est proche.
Je n'ai pas dit "de l'été", notez, non, là c'était les vacances d'hiver, ou alors on ne m'a pas tout dit... Bref, que retirer de cette période ? Du labeur, de la sueur, un temps de merde, beaucoup d'éclate, un sentiment mêlé de liberté et de contraintes, d'oxygène et d'étouffement.
D'un côté, le boulot estival, harassant, crevant ; de l'autre, les sorties, le fun, le Fanta-vodka, la citronnelle pour les rares moustiques qui ont pu survivre aux matinées de gel...
Demain, c'est repos (à mon avis...) ; lundi, c'est les vacances qui commencent. Une semaine passe bien vite, alors il faut déjà penser à la rentrée IUFM le 9, à la remise des clés du studio (STUDIO, YEAHH !!) le 8 suivi de l'oral du grand Mat pour son mémoire. Courage, mon gros, ça passe comme un doigt dans de la vaseline...

lundi, août 25, 2008

Notre Cher Président et l'histoire comparative

Ce matin, Mr. Sarkozy 1er, élu du peuple français et accessoirement prothésiste dentaire à la retraite, se trouvait à la commémoration d'un des massacres nazis de 1944 en Indre-et-Loire, dans un village dont le nom m'échappe (Mazé, je crois). Bref, voilà qu'il nous sort le grand discours pompeux dont il s'est fait le spécialiste, opposant dans une verve éloquente les thèmes de "civilisation" que nous défendons face à la "barbarie", "comparable à celle que nos soldats défendent en Afghanistan, face à ces barbares moyen-âgeux terroristes". Autant vous dire que j'ai bondi de mon siège, pour trois raisons :
- la première, sensée : comment oser une généralisation pareille ? Si je suis afghan et que je comprends le français, je me sens non seulement rabaissé mais bafoué dans mon honneur et ma fierté. Quand un idiot fait exploser une bombe quelque part et qu'il est français, je n'apprécierais pas vraiment qu'un chef d'état balance que la France est un pays d'arriérés moyen-âgeux !! Bon, c'est vrai que l'Afghanistan, c'est pas Byzance ni la Sécurité Sociale mais quand même...
- Deuxio, il est honteux et déplacé d'utiliser la commémoration d'un évènement aussi tragique pour justifier la politique interventionniste de la France en Afghanistan. Comparer les Afghans à des nazis, c'est déjà fort de café, mais alors mettre sur le même pied les victimes du massacre en 44 et les 10 soldats morts là-bas, c'est de la foutaise pure et simple, un raccourci grossier de 64 ansqui ne se fonde sur rien de plausible. L'histoire mise au service de la politique extérieure améric... euh, hexagonale, on aura tout vu !
- Et dernier point, j'ai eu l'aperçu fugace de ce que donnerait un discours de George W. Bush à Paris, ou comment notre CherPrésident s'aligne comme un toutou sur la politique orientale et anti-terroriste de notre voisin outre-atlantique. "Caca, les terroristes, pas bien, faut tous les tuer et envoyer la démocratie là-bas, s'ront plus heureux !!"
Enfin, comme dans une dizaine d'années, il n'y aura plus aucun historien et que l'histoire se décidera au Conseil des Ministres, je râle sûrement dans le vide...

dimanche, août 24, 2008

Je zole un pic

A y'est, les JO, c'est bel et bien fini. Depuis le temps qu'on en glosait dans nos petites chaumières chauffées au fioul, autour de la sacro-sainte lucarne à images. Finalement, les polémiques, les contestations se sont envolés dans l'air comme la fumée de la flamme olympique qui a tant fait bondir à son passage à Paris. Le Tibet ? Connais plus, alors que deux mois auparavant, notre pays était quasiment prêt à entrer en guerre pour libérer le Dalaï-Lama de la férule dictatoriale chinoise. Aujourd'hui, c'est à peine si on ose le recevoir officiellement (alors, on envoie la potiche de service...) et on préfère aller perdre inutilement nos hommes en Afghanistan (remarquez, on se rapproche).
Au revoir polémique et Droits de l'Homme, place donc aux sports et à l'esprit olympique pendant deux semaines où, mauvaise langue s'abstenir, il ne s'est rien passé de notable. Hormis la razzia plutôt "étonnante" des sportifs chinois, pas du tout "favorisés" par les arbitres (hein, les handballeuses...), on retiendra quelques images de ces JO 2008 :
- Les longues jambes de gazelle d'Usan Bolt, l'homme le plus rapide du monde, soit génie, soit mieux dopé, soit les deux
- Les 8 (!) médailles d'or de Michael Phelps qui avoue préparer ses courses en bouffant du McDO !!
- Alain Bernard, Julien Absalon, attendus au tournant et qui ont su gérer la pression pour concrétiser leur rêve de gloire
- Les nombreuses déceptions du camp français, notamment en judo, en athlétisme et en escrime individuelle
- Mais pour finir sur une note plus heureuse, la France finit 10e pays au classement des médailles avec 40 breloques - son meilleur total - et, symbole suprême, la dernière médaille d'or distribuée pendant ces Jeux revient à l'équipe de France masculine de handball, victorieuse il y a même pas une heure de l'Islande. Bravo, les p'tits gars, bravo à tous nos sportifs, bien, bien...

samedi, août 23, 2008

Boucherie, c'est fini... (air trop connu)

A chaud, les gars, à chaud. ça fait quoi ? Allez, une heure et demi que JE SUIS EN VACANCES !!!!!
Fini le boulot saisonnier, fini de se lever cinq matins par semaine à 5h30 du matin ; fini de trimballer des caisses de viande hachée ou de barbaque sanguinolente ; fini d'être crevé à la fin de la journée. Maintenant, repos, révisions, repos, relaxation, repos, sorties, repos...
Une semaine en Pays Bigouden à bronzer (!), et la première semaine de septembre sur l'île de Ré avec ma compagne chevelue. Cottage dans un camping quatre étoiles, excusez du peu, mazette, Sylvain Mirouf !
Ah j'suis content, soulagé et... et... euh ! content !

mardi, août 19, 2008

Le Chevalier Noir

Une claque cinématographique : voilà ce que j'espérais depuis l'expérience visuelle inoubliable de 300, voilà qui commençait à se faire attendre sérieusement. Un putain de film de génie, j'ai nommé The Dark Knight de Christopher Nolan. Le bougre m'avait déjà impressionné avec son Batman Begins, qui a su redonner vie, voire magnifier un super-héros que l'on croyait définitivement enterré pour le grand écran (merci, M. Schumacher). Mais là, on touche au divin, à l'apothéose. Vous croyez que j'en fais trop ? Allez voir ce film...
On sent d'entrée que Nolan a voulu surpasser le premier opus : plus d'action, plus de méchants icôniques (jugez du peu : le Joker, et Harvey Double Face), plus de noirceur, plus de morts, plus de réflexion sur l'humanité et la société. L'une des grandes réussites de ce film est de ne pas prendre le spectateur pour un con, ce qui semble pourtant inscrit dans le cahier des charges de la plupart des blockbusters estivaux et hollywoodiens : "Mettez-en leur plein la vue, qu'ils en aient pour leur argent. S'ils veulent réfléchir, z'ont qu'à jouer au Scrabble !"
Bien au contraire : Nolan force le spectateur à cogiter, en laissant des zones d'ombre savamment dosées (scénar impec), en multipliant les rebondissements et en laissant le temps aux héros de réfléchir à leurs actes. Le cas de Batman est exemplaire : il passe moins de temps à agir qu'à se demander s'il a BIEN agi. Les questionnements soulevés par ce film sont nombreux et renvoient à notre propre société contemporaine : la part de bien et de mal qui vit en chacun de nous, la responsabilité de tous dans la vie de la société, le difficile équilibre entre justice et vengeance.
Une histoire, toute aussi fouillée et riche qu'elle ne fût, ne pourrait pas être crédible sans de bons acteurs : encore une fois, on est servi. Un Christian Bale encore une fois impeccable en justicier milliardaire tiraillé entre son désir de punir le crime et son amour pour une femme ; mais ce sont les seconds rôles qui apportent son originalité et sa grandeur au deuxième acte. Aaron Eckhart, que je ne connaissais que de nom, campe un Harvey Dent parfait, tour à tour incorruptible et corrompu, amoureux et cruel, son personnage étant le véritable coeur du film . Mais que serait Batman sans le Joker, son alter-ego dans le crime, sa face diabolique ? Un rôle transcendé, habité, icônisé (pas d'autres mots...) par Heath Ledger, à nouveau impeccable comme dans tous ses films. Bon, on va pas encore en faire des tartines sur sa mort, c'est juste regrettable qu'un si grand acteur nous ait quittés si tôt.
On a qu'une hâte en sortant de la séance : retourner le voir et croiser le doigt pour que Nolan et Cie remballent pour le 3e et dernier épisode de la saga. Mais comment surpasser ce chef-d'oeuvre ?

mardi, août 12, 2008

Jolie semaine

Evidemment, tout est relatif : là, je le dis parce que je suis dans l'état d'esprit adéquat, la journée de travail derrière, une petite soirée pépère en face, mais il est possible que, dans deux jours, j'écrive un titre d'article : "Putain de semaine de merde !" Ainsi vont et viennent les émotions humaines, en particulier celles de votre serviteur (n'allez pas croire par là que je vous amènerais le petit-déj au lit, ou torcherais vos petites fesses soyeuses après popo, ceci n'est qu'une expression d'usage).
Bref, jolie semaine : dernière semaine de mon job d'été, à moi les grasses mat' (si 9h peut être considéré comme tel), les journées entièrement consacrées aux révisions ou à ne rien faire que ce que je veux ; demain, "The Dark Knight" au ciné, enfin ; soirée bowling ; vendredi, feu d'artifice... Vous voyez, il ne faut pas grand chose pour me rendre de bonne humeur, juste un peu de chaleur humaine, de repos et beaucoup, beaucoup de chocolat...

lundi, août 11, 2008

Cinéma, Cinémaa !!!

Hier soir, j'ai re-maté un film belge cultissime : "C'est arrivé près de chez vous", de et avec Benoît Pooelvorde, le maître incontesté de l'humour froid et absurde. Sûrement l'un de ses meilleurs films, il pousse le réalisme à faire jouer sa mère et son grand-père dans ce film où, pour ceux qui ne le sauraient pas, il joue un serial-killer timbré, suivi par une équipe de tournage qui va lentement dépasser la ligne rouge et assister le meurtrier dans ses méfaits. Ce film est tour à tour hilarant, flippant, baré, mais l'adjectif qui le qualifie le mieux est insane, comme disent nos amis anglais, non-sain.
Voici de petits morceaux choisis de cette oeuvre à placer dans le panthéon des OVNIS comiques :
- "Oh Rémy, regarde, les salauds, ils ont pris un veilleur de nuit noir. Un enfant du soleil ! Tou tça pour qu'on ne le voie pas, c'est dégueulasse. Mais alors, je ne comprends pas pourquoi ils lui mettent un gilet orange ! Dis, c'est le moment de voir si c'est une légende ou pas : Rémy, baisse-lui son pantalon, enlève-lui son slip... Ah oui ! c'est impressionnant, hein ! Bon, allez, range ça, ça devient écoeurant !"
- "Allez c'est ma tournée ! Qu'est-ce que tu bois ?
- Euh ! une autre bière..
-Non, tu vas prendre un petit Grégory ! Et arrête de sourire comme ça Rémy, ça te fait vraiment une gueule de con. Alors, le petit Grégory : un doigt de vodka, un zeste de Perrier, un sucre, une olive, une corde. On attache l'olive au sucre, et le premier qui a son olive qui remonte paie sa tournée..."
"- Pigeon, avec ta grise robe
Dans l'enfer des villes
A mon regard tu te dérobes
Tu es vraiment le plus agile"
"- Non, c'est le vieux à côté, le pauvre, il chie toute la journée. Il fait que ça : il chie et il chante !! Hm, tu sens ça Rémy ? Tu sais ce que c'est ?
- Euh, la trouille ?
- Non, ça sent la merde. Dites, monsieur, vous avez fait caca ?
Le vieux - Oh non, t'es ben gentil, mon tit gars, mais ça va aller...
- Non, vous avez fait caca ? Bon, je vais appeler l'infirmière.
L'infirmière - Ben, alors, on a encore fait un accident ?
Le vieux - Oh mais c'est pour toi qu'je fais ça ! ça t'fait plaisir de m'essuer ! T'aimes ça la merde !!
Je chiais la nuit, Je chiais le jour,
Je chiais partout, Je chiais toujours"

samedi, août 09, 2008

Pour dormir moins con...

Le saviez-vous ?

La Bretagne est la première région agricole de France, et d'Europe pour l'industrie agro-alimentaire !

Je vais avoir un petit chien ! (enfin, soyons exact, ma soeur va avoir un chien, un cairn-terrier de 4 mois)

Comme on le dit trop souvent, il n'y a pas eu de surmortalité civile pendant la Première Guerre mondiale en France ; bien au contraire, les années 1915, 1916 et 1917 enregistrent une baisse de la mortalité chez les femmes !
Le vrai prénom de Napoléon est Gontran !
Mon téléphone portable indique aussi l'heure !
La France a gagné l'Eurovision cette année (non, là c'est faux...) !
Alors, à qui on dit merci d'avoir augmenté sa culture ?? J'entends rien...!

mercredi, août 06, 2008

Le concours (le malin marche...)

CAPES en mars : voilà la date butoir qui noircit mon horizon en cet été 2008. Voilà l'objectif que je me suis fixé, la dernière marche d'un escalier qu'il m'a fallu près de 15 ans à gravir. Enfin, quand je dis dernière marche, c'est pour pas me tirer une bastos tout de suite...
Alors, j'ai déjà commencé à bosser dessus depuis l'année dernière : j'ai lu des manuels, tout ça, sur l'histoire de France, tout ça, j'ai grapillé ça et là des infos importantes, j'ai étoffé mes connaissances historiques. Mais depuis peu, j'élève le niveau : je lis les bouquins qui traitent des questions étudiées au concours, je me fais mes fiches, bref, j'y vais à fond. Histoire de pas arriver en jui nprochain en me disant, abattu par l'absence de mon nom sur la liste des reçus à l'oral, que j'aurais quand même pu faire mieux et que je viens de gâcher mon année.
Après, le truc, c'est de trouver le juste équilibre entre travail et repos, ce serait bête de péter une pile deux semaines avant les exams parce que tu carbures au Guronsan et que t'as pas embrassé ton oreiller depuis trois nuits...
Alors, forcément, je pourrais me la jouer tranquille, me dire que je bosse déjà au Leclerc et m'accorder un repos bien mérité. Mais c'est ce que j'ai fait en juillet, alors il est grand temps de s'y mettre à mon avis. Pas tant pour prendre de l'avance que pour ne pas se mettre en retard...

mardi, août 05, 2008

Don't take offense at my Innuendo

Voilà un petit truc que j'avais pondu sur un forum il y a un temps déjà. J'en suis assez fier, les échos ont été très bons, donc c'est que ça ne doit pas être qu'un tissu de conneries.
Alors, pour remettre dans le contexte les non-aficionados de Queen (qu'ils se dénoncent...), l'album Innuendo sort en 1991, et est le dernier enregistré du vivant de Freddie Mercury, qui décède du SIDA le 24 novembre 1991. On a longtemps dit (les membres du groupe aussi) que certaines chansons comprenaient des allusions à la finb prochaine du chanteur. On va simplement dire que j'ai poussé le concept un peu plus loin.
Pour ceux qui ont déjà écouté cet albuim, j'attends vos envies. Pour les malchanceux qui sont passés à côté, je n'ai qu'un conseil : écoutez-le, il vaut vraiment le détour, puisque c'est avant tout un des meilleurs albums de Queen...
"Pour moi, Innuendo est un album-concept du groupe, à l'image de Queen. Pas musicalement (les chansons ne se recoupent pas, ne se fondent pas dans un ensemble cohérent) mais symboliquement, elles représentent les derniers moments de Freddie. Il a voulu, à travers ces titres, faire passer un dernier message, sorte de livre ouvert sur ce qu'il est alors. Si on analyse chanson par chanson, le concept devient assez clair, cheminement lucide et inéluctable vers une mort annoncée :
1- INNUENDO : c'est le regard désabusé de l'homme sur ce monde qu'il va bientôt quitter (our lives dictated by traditions, superstition, false religion), sorte de passage de témoins aux générations futures: même si la vie est dure, le monde cruel, il faut toujours se battre (we'll keep on fighting). Le pont est plus le regard lucide de l'artiste sur lui-même, introspection flagellatoire où Freddie essaye de se libérer de la fausse image qui lui a collé à la peau pendant les 80's, il est enfin temps de baisser les masques et de montrer qui il est vraiment (release your mask, show yourself). La dernière partie est le doute existentiel face à la mort prochaine (if there's a God [...]if there's a reason to live or die). La dernière phrase till the end of time est symptomatique du paradoxe de l'album entier : continuation et rupture.
2 - I'M GOING SLIGHTLY MAD : ça y est! Freddie annonce à qui veut l'entendre qu'il est malade (on peut traduire le titre par "Je deviens légèrement fou' ou 'je suis quelque peu malade"), ce qu'il a jusqu'au bout formellement démenti. Mais ici, c'est sa confession, ses dernières paroles à qui veut l'entendre, et il est temps de tomber les masques, se mettre à nu.
3- HEADLONG : La tête la première, c'est comme ça que j'ai vécu et que j'ai attrapé cette maladie. Ne pas réfléchir, foncer et je cours à ma perte. Pourtant, on pense toujours être le plus fort "and you think you're so strong", mais à la fin "there's nothing you can do about it". Headlong, c'est le clash, l'étreinte de trop, le tournant dans sa vie et pas de retour en arrière possible.
4- I CAN'T LIVE WITH YOU : désespoir de ne pouvoir aimer, de se savoir condamnée (we're trapped in a rat race, and we can't escape) mais de ne pouvoir se résoudre à finir seul. On sait qu'à la fin de sa vie, Freddie avait un compagnon plus ou moins fixe. Il veut vivre avec lui, mais en même temps, ne voudrait pas le faire souffrir et sait que ça ne durera pas (I can't LIVE with you).
5 - DON'T TRY SO HARD : le titre parle assez de lui-même: moment de faiblesse, de doute, on a envie de se laisser aller, d'abandonner la lutte. Tout ce qu'on peut faire, c'est savourer les derniers moments (just savour every mouthful and treasure every moment). Mais le courage de Freddie a été exemplaire vers la fin, et comme ces moments de doute et d'abandon ne peuvent durer, léger fondu musical...... et
6 - RIDE THE WILD WIND:.... il faut foncer jusqu'au bout; la vie est une grande course que Freddie a pris à toute vitesse, sans se soucier des murs et des pièges (it ain't dangerous -enough for me). Pas de regret à avoir, juste le sentiment d'avoir vécu à fond, même si c'était parfois sur le fil du rasoir "live life on the razor's edge".
7 - ALL GOD'S PEOPLE: une prière forte et puissante pour se rassurer, se rappeler de sa place, s'assurer qu'on est pas seul dans l'épreuve "We're all God's people". Maintenant, plus de découragement, il faut faire face à la mort, car Dieu est là et nous recevra en amis "make welcomes".
8 - THESE ARE THE DAYS OF OUR LIVES : bilan mélancolique, l'aube d'une vie, la chanson parle assez d'elle-même pour ne pas s'y attarder (j'ai mis le texte entier en ajout, l'un des plus beaux du groupe)
9 - DELILAH : dernier éclat de rire, qui dénote avec l'atmosphère pesante de l'album, prouvant une dernière fois le grand humour de Freddie. Hymne à son chat, le seul être qui rompt sa solitude, présence vers laquelle il peut se tourner sans crainte, maintenant que tout le monde autour est flou. Présence réconfortante, câline, qui soulage un peu ses souffrances, car la maladies est rude et arrive dans sa phase terminale.
10 - THE HITMAN : rien d'autre que la Mort en personne, déjà venue le chercher ("I'm the hitman, I want you life, Ain't no escaping"). Narrateur de sa propre mort, Freddie incarne ce tueur, sorte de jeu de miroir troublant ("I'm your prize") où le tué fait face au tueur dans une dernière valse bruyante.
11 - BIJOU : la mort, le passage. Freddie quitte son enveloppe charnelle au son de la guitare pleurante de Brian, telle une orgue accompagnant le cercueil à sa dernière demeure. LA voix de FReddie est faible, presque apeurée, et il parle de sa maladie comme d'un amant, condamné à passer l'éternité à ses côtés. MY bijou... derniers trémolos métalliques et notes finales: l'ascension.
12 - THE SHOW MUST GO ON : testament, dernières volontés, la chanson clôt l'album en un appel vibrant à continuer le spectacle pour lui assurer son immortalité.Voilà, j'ai eu cette brusque inspiration un matin en écoutant l'album, cette impression que les chansons formaient un tout cohérent? Evidemment, j'enfonce beaucoup de portes ouvertes, mais je voulais réunir dans un ensemble cohérent tous les messages de ce disque sublime."
These are the days of our lives (Taylor/Mercury)
Sometimes Iget to feelin'
I was back in the old days long ago
When we were kids, when we were young
Things seemed so perfect, you know ?
The days were endless, we were crazy we were young
The sun was always shinin', we just lived for fun
Sometimes it seems like lately, I just don't know
The rest of my life has been... just a show
Those were the days of our lives
The bad things in life were so few
Those days are all gone now but one thing is true
When I look and I find I still love you
You can't turn backt the clock, you can't turn back the tide
Ain't that a shame ?
I'd like to go back one time on a roller coaster ride
When life was just a game
No use sitting and thinkin' on what you did
When you can lay back and enjoy it through your kids
Sometimes it seems like lately I just don't know
Better sit back and go - with the flow
Cos these are the days of our lives
They've flown in the swiftness of time
These days are all gone now but some things remain
When I look and I find - no change
Those were the days of our lives
The bad things in life were so few
Those days are all gone now but one thing's still true
When I look and I find, I still love you
I still love you

dimanche, août 03, 2008

Lendemain de cuite

Dehors les pétasses,
Au boulot, les feignasses !
La réforme, on la f'ra tranquillou
En se léchant le minou

(Tous droits réservés, Groland Music)

vendredi, août 01, 2008

Robots et portables

La soirée avait pourtant bien commencé : Allyson était superbe dans sa longue robe noire de chez Gucci, ses boucles d'oreilles pendantes en argent s'assortissant à merveille avec la teinte ocrée de son maquillage. Ses yeux, véritables saphirs enchâssés dans le plus doux des écrins, resplendissaient de passion contenue.
Steve, quant à lui, avait la mine fraîche, l'haleine aussi, rasé de près qu'il était. Son teint hâlé lui donnait un air chaloupé et décontract' que ne renierait pas un Christian Slater...
Les deux tourtereaux avaient décidé d'aller voir le nouveau-né des studios Pixar, "Wall-E", dans un cinéma de la chatoyante ville de Quimper, préfecture du Finistère bien connue pour sa cathédrale et son pâté en croûte. Allyson trépignait d'impatience pendant le trajet en voiture, pressée de se pâmer et de rire devant le spectacle drôlisant et surrané d'une projection grand écran et couleurs. Steve était tout en flegme, serein et posé comme à son habitude...
Lumières, musique de fin, la séance s'achève. Très beau film, vraiment, au message écologique fin, propos intelligents, personnages attachants, réalisation impeccable, tout pour plaire. Les deux amoureux, bras dessus bras dessous, avaient l'impression que cette soirée avait été faite juste pour eux. Mais le sort, cruel marionnettiste, en avait décidé autrement...
A peine déposé sa dulcinée et rentré se coucher, Steve, dans un frisson d'horreur, se rend compte qu'il ne sait plus où il a pu mettre son téléphone portable. Pris de panique, il farfouille, grogne et réalise soudain que l'infâme objet a du glisser de sa poche pendant le film. Son portable est coincé au cinéma de Quimper !!!!!!
Plein de sang-froid et de résolution, Steve attend le lendemain matin pour se mettre à la recherche de son dû. Les coups de fil prolongés n'y font rien : il se résoud à demander à son chef de partir plus tôt du travail pour pouvoir récupérer sine die son portable. Mais affres hermétiques ! la chance ne semble décidément pas lui sourire : il tourne en rond dans les rues de Quimper à la recherche d'une place de stationnement, il tempête, il mugit. Et quand il en trouve une, c'est pour se rendre compte avec effroi que le cinéma est encore fermé.
Mais l'espoir renaît, comme l'étincelle attisée par le vent : un mouvement dans le hall... Oui, quelqu'un ! Ohé, du bateau, je vous en prie, aidez-moi. Et le voilà de rentrer dans le sacro-saint, introduit par son complice de l'instant, et de retrouver son cher et tendre portable, qui lui avait coûté la modique somme de 30 Euros, quand même ! Tout est donc bien qui finit bien, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'appels et de dépassment de forfait. Quant à Allyson, on ne la revit jamais plus, certains racontent qu'elle erre encore les soirs de nouvelle lune sur la côté de Léchiagat, à la recherche de son amour perdu ; ou d'une paire de lunettes, les avis divergent...