Le seul blog au monde où on ne parle pas politique, mode, sport, culture, musique... mais de MOI !!

lundi, mars 13, 2006

Un jour sans faim

Aujourd'hui, une petite pause dans mon récit egocentrique. On peut pas parler de manque d'inspiration mais plutôt d'une grosse flemme scriptatoire - du moins, si ce mot existe.
Pour être tout à fait franc, cette petite histoire que j'écris ne me vient pas au fur et à mesure : je me base sur un travail que j'avais eu à faire en Troisième et dont j'étais (et je suis encore) assez fier. Bien évidemment, je ne peux me permettre de le retranscrire stricto sensu dans ce blog, déjà parce que mon style a heureusement évolué depuis le collège et puis aussi parce qu'il y a certains éléments privés qui n'ont pas leur place sur Internet. Je m'inflige donc une auto-censure légère mais j'espère efficace, qui a pourtant le malheur de vider quelquefois de leur sens premier certains paragraphes (ce qui est le cas de l'épisode II).
En même temps, c'est 'achment dur de faire une suite à un 1er épisode qui a aussi bien marché au plan international (Le Times et le New-York Herald m'ont demandé les droits pour l'afficher en Une). Mais, que mes lecteurs avides ne s'inquiètent pas, l'Aventure reprendra bientôt.
En attendant, un mini-débat comme on les aime tant : que pensez-vous de Bambi 2? Pensez-vous, comme moi, que Disney n'a plus d'inspiration et n'est plus la machine à rêve qu'elle fut dans son glorieux passé? Et surtout, qui trouvez-vous le + sexuellement attirant :Pluto, Baloo ou Donald? Enfin , trouvez-vous que je ressemble à un canard?

jeudi, mars 09, 2006

EPISODE I : L'odyssée de l'avis

Au commencement, il n'y avait rien, nada, peau de zob, prout. Et puis, quelqu'un a du oublier de couper le gaz ou j'sais pas quoi et y'a eu le Big Bang : une explosion si intense, si exponentielle qu'elle entraîna la création de l'Univers (j'ai moi-même tenté ce genre de truc en pétant sous les draps mais la seule chose que j'ai créé, c'est du bruit et de l'odeur ce qui est un début).
Sur une petite planète bleue, apparut la vie : microscopique d'abord avec des algues, puis gigantesque avec les dinosaures, maîtres incontestés du lieu jusqu'à - 65 millions d'années où ils disparurent brutalement sans laisser d'adresse : l'explication la plus scientifique que je retiens ici a été formulée par un chercheur d'Outre-Québain qui affirme, après étude sur spécimen, que les dinosaures n'auraient pas disparu mais se seraient transformés en castors parce que, je le cite "la fourrure, ça est quand même plus pratique que les écailles en hiver, une fois!!"
Donc, comme la place était libre, les mammifères se sont pointés, puis ce fut au tour de l'homme de coloniser la planète il y a de cela des milliers d'années. Après ça, plus rien de très intéressant, un bide total (à côté, le one-man show d'Arthur, c'est un must!!). Alors, en cette époque trouble, rongée par la guerre et les maladies, dans un monde déchiré par les luttes intestines et politiques, une naissance eut lieu qui changea le cours des choses, apportant une lueur d'espoir au bout du tunnel. Un enfant naquit aux pouvoirs incroyables, et cet enfant, c'était... MOI!!!!!!!!!!! (qui a dit Jésus???)
Je suis apparu sur Terre le 6 novembre 1985, à l'Hôtel-Dieu de Pont-l'Abbé et, croyez-moi, j'aurais voulu rester dans l'autre monde un peu plus longtemps car ici en bas, ça pue, c'est trop froid ou trop chaud, on risque de se faire zigouiller à chaque coin de rue et tout le monde est congelé du râble.
1985 fut une grande année : l'année où disparurent les regrettés (!) Yul Brinner, Orson Welles (mais si, le cousin du scénariste de 'la guerre des mondes' de Spielberg!!), Simone Signoret ou encore Michel Audiard ('si les cons étaient mis en orbite, t'aurais pas fini de tourner'!); l'année où l'Espagne et le Portugal entrèrent dans la CEE, où Christine Ockrent quitta Antenne 2 (ouais, désolé, j'ai rien trouvé de mieux), l'année où le dollar en France se côta à 10 francs, c'est aussi l'année où Gorbatchev prit le pouvoir en URSS; où, en septembre, Mexico fut ravagé par un séisme et où l'on retrouva l'épave du Titanic (pas à Mexico, hein, dans l'eau!!).
2 mois plus tard, ma mère entrait en salle d'accouchement avec deux semaines de retard, ce qui me donne à penser que ma feignasserie ne date pas d'hier. Pendant ce temps, mon père et mon oncle regardaient le match de coupe d'Europe Nantes-Moscou (Nantes a gagné!!) en compagnie de ma grand-mère qui n'a jamais dû se passionner autant pour du foot que ce soir-là. Fin du match (quelle politesse de ma part), les urgences appellent pour annoncer ma naissance. Mon père déboule alors à l'hosto mais quand il rentre dans la chambre pour me voir, le choc: j'avais le crâne 'en escalier' (légère déformation crânienne courante chez le nourrisson, dixit le Dr.Catin de l'hôpital Boucicot). Depuis, je vous rassure, l'extérieur va mieux, mais pour l'intérieur, je pense pouvoir encore progresser.
Je ne l'ai pas encore dit, mais si je m'appelle Kevin, c'est parce que mon père était fan de Kevin Keagan (les footeux apprécieront). J'eus aussi pu (drôle de phrase, vraiment!) m'appeler Yohann en hommage à Yohann Cruyff. Si j'avais été une fille, on m'aurait nommé Jessica. JESSICA!!!? Je ne crois pas que Dieu s'occupe des petits terriens comme moi, mais là, j'lui tire mon chapeau parce que des miracles pareils, on en voit pas tous les jours (surtout depuis qu'il a pris une retraite prématurée après cette sombre affaire de pédophilie!)
Mais revenons un tantinet en arrière pour parler du vrai commencement, trop largement tu par les masses, ce moment où nous quittons les cieux pour rejoindre sur terre notre enveloppe corporelle. Il est temps pour moi, héraut des causes perdues d'avance, de lever le voile et de vous expliquer ce miracle insoupçonné de la nature : au départ, toutes les âmes vivent dans les nuages jusqu'à ce qu'on nous dise d'aller en-Bas. Du peu que j'm'en souvienne, c'est vraiment fun, là-haut : des ailes pour voler, pas besoin de becter, boire ou dormir, aucune différence entre nous puisqu'on est tous pareil, genre système nazi avancé, des peep-show gratuits et ouverts aux mineurs (sauf que comme tout le monde se ressemble, t'as l'impression de t'regarder dans un miroir en train de t'foutre à poil!!). Le panard, quoi : jusqu'au jour où vous êtes sur la Liste, celle où sont inscrits les futurs partants.
Le GOA (Gentil Organisateur Ailé) nous avait bien briefés : 'Surtout, quand ce sera votre tour, ne prenez pas ça comme une punition. D'toute façon, tout le monde doit y passer! Bon, au départ, on a sérieux les boules mais vous verrez, au final, tout se passera bien dans le meilleur des mondes!!' Ehben! si je l'revois, çui-là, j'lui dirai de changer son discours publicitaire parce que c'est de la belle arnaque!!
Bref, un beau jour (en même temps, en-Haut, fait tout l'temps beau!), v'là-ti-pas qu'on m'appelle pour me dire que j'suis en retard pour le Grand Départ. J'me dépêche et prends la queue avec quelques potes que je n'ai pas revu depuis (y'en a un, il était con : il arrivait à s'torcher avec ses ailes!), on discutait de tout et de rien, surtout de l'angel-party de la veille. Un peu plus loin, Saint-Pierre (le Barbu ronchon, qu'on disait) donnait les noms et les destinations :
'- Rachid El-Aouer : Rabat, Tunisie
- Connor Mac Intosh : Edimbourg, Ecosse
- Mouss N'Bala : Pretoria, afrique du Sud......'
Au bout du compte, quand tous mes potes se furent barrés, Saint-Pierre m'appela enfin : 'Eh! vous là, le gazier, ramenez vos miches ici!' Je traînai un peu, histoire de le faire mousser, mais comme faut pas trop rigoler avec un pote au Boss, j'me grouillai de me mettre dans le tube de terraportation. 'Kevin le Corre! k'y m'dit. 'Pont-l'Abbé, France. Z'allez voir, on vous a gâtés!!'
Venant de Saint-Pierre, c'est le genre de remarque qui fait un peu gamberger pendant le voyage. Mais je me retrouvai bientôt ébloui par une lumière intense, sans ailes, recouvert d'un liquide gluant, opaque et qui sentait pas la rose et entouré de géants en habits blancs : vu que je m'étais un peu renseigné avant de partir, j'savais que c'étaient des docteurs, donc je balizais pas trop. Ces gars-là s'affairaient autour de moi et me passaient de mains en mains : d'un coup, comme ça, y'en a un qui m'balance une grosse tarte sur le cul (première injustice, j'ai compris que j'étais bien en France), on me laisse brailler comme un veau, on me lave, on m'habille (moi, si pudique et à poil!) puis on me met dans les bras d'un gars qui devait être mon père.
Après cette arrivée mouvementée les gens ont défilé pendant plusieurs jours, et chose étrange, eux ne se ressemblaient pas comme là-Haut. Ils passaient leur temps à me regarder avec des sourires à la con genre 'j'me fous bien de ta gueule', me tâtaient bien partout, me parlaient ou plutôt baragouinaient des inepties incompréhensibles, à tel point que j'ai eu l'impression d'être le seul mec évolué dans le coin. Finalement, j'ai quitté l'hosto et c'est là que l'aventure de la vie a commencé pour ma pomme...

mercredi, mars 08, 2006

C'est Gras-tiné




Juste avant de commencer l'oeuvre autobiographique dont j'ai déjà fait part dans un article précédent, voici une petite photo des Gras, pour que vous puissiez admirer toute cette sensualité de jeune fille que j'ai trop (pas assez, diront les mauvaises langues) enfoui sous une carapace de gros dur macho.
P.S. J'ai vraiment passé une super soirée, avec une ambiance festive et décontractée malgré le frois mordant. Vive les Gras de Douarnenez!!!

mardi, mars 07, 2006

Toute saga a un commencement

Toute Bible a sa Genèse, tout livre digne de ce nom a son prologue, etc.
Voilà la brillante idée qui vient de me traverser l'esprit comme un éclair aveuglant qui illumine la plaine déserte courbée sous la pesanteur d'une nuit de fureur et d'orage. Pfiou, ça crève d'écrire intelligent!!
Je m'suis dit: vous êtes en train de lire les états d'âme d'un pov gugusse de 20 ans mais je suis prêt à parier que vous ne connaissez rien de son histoire. D'où vient-il, quel âge a-t-il (ah non! j'suis con, j'viens de l'dire!!), quelles épreuves traversa-t-il, quel lien peut-il avoir avec l'incendie du Reichstag en 1934 (rien n'est encore prouvé, donc je me considère comme innocent!!), bref qui est-il?
Votre demande anxieuse va enfin trouver sa réponse : dès aujourd'hui, en ce 7 mars 2006, moi, sire Gauvain, comte de la Marche bigoudène et roi d'Irlande, vais publier mon autobiographie afin de procurer au monde lumière et connaissance, et un peu de rire aussi (du moins, j'espère). Bref, comme on dit dans les contes de fée : 'il était une fois...'

Le temps pax vite

Oui, je sais, on critique les amis qui n'écrivent pas beaucoup dans leur blog et on est pas capable de tenir le sien à jour!!! Quelle insolence!
Veuillez m'excuser, mais les vacances (salutaires) de février sont passées par là et, sans mentir, j'ai vécu sûrement les meilleures vacances de ma vie (en dehors de la semaine à l'île de Ré, of course!!) Pourquoi? Je m'explique.
Avant, 'vacances' était pour moi synonyme de 'remise en question', 'angoisse existentielle' ou autre 'que fais-je de ma vie'. Ben oui, plus on a de temps à soi, et plus on peut réfléchir. Ah! tordu d'esprit humain!!
Mais là, fi de tout cela! la vie était belle, le ciel radieux (malgré les nuages et la neige), la boule au ventre qui m'attendait généralement à mon réveil avait fait place à un sourire franc, quoiqu'un peu niais!! Je me sentais bien, presque épanoui. Et voilà les raisons pourquoi ça s'fait que c'est comme ça :
Déjà, je sais enfin ce que je veux faire de ma vie, j'veux dire pas une idée vague du genre 'ouais, ça pourrait être bien, mais j'sais pas trop', non, une de ces idées bie définies, précises qui ne vous lâchent plus et vous poussent au meilleur. Je veux être historien médiéval, voilà, pan. Voilà mon Graal, cher Gaël, voilà la quête que je me dois d'accomplir en bon chevalier que je suis!! Comble du plaisir, j'ai même esquissé avec un prof un possible sujet de maîtrise sur les retombées psychologiques de la Guerre de Cent Ans sur les populations en Bretagne. Du sang, des larmes, de la bataille : tout ce que j'aime. La route de mon avenir , autrefois chemin boueux et tordu, semble à présent se paver devant mes pieds.
Deuxièmement, je vais peut-être avoir mon studio sur Brest, ce qui veut dire indépendance, liberté et 'je vis ma vie comme je l'entends ou presque'. Je ne dénigre pas pour autant ma vie chez mes parents mais le moment est venu de commencer à voler de mes propres ailes.
Enfin, last but not least, j'ai trouvé la fille de mes rêves: pas ce genre de pin-up inaccessible qui hante nos rêves d'ados boutonneux et lubriques, plutôt la fille dont on a tous rêvé un soir de printemps en contemplant les étoiles : douce, drôle, compréhensive, belle, un peu folle, spontanée et dynamique. C'est tout ça qu'elle est ma chérie. Bien sûr, je ne dis pas que c'est éternel, ni voué à une longue réussite (même si je le souhaite), mais aujourd'hui, elle me comble et c'est déjà suffisant.
Voilà en gros (j'aime pas trop rentrer dans les détails intimes!!!) les raisons de mon bonheur actuel. Et je suis déjà content de me rendre compte de la chance que j'ai, même si j'ai en tête ces paroles de Renaud : 'on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va'. Je vous souhaite de bien l'écouter quand il est encore avec vous!