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lundi, mars 17, 2008

Projets écrits

J'ai pas mal d'idées et de projets littéraires sur le feu. Déjà, la fin de l'année scolaire approche et je dois rendre mon second mémoire en deux ans, bonne production sachant que le premier faisait 260 pages environ et que le prochain opus fera dans les 100 pages. "Les ducs de Bretagne et les pouvoirs en France et en Angleterre (1203-1341)": joli sujet, n'est-ce pas ? Mon directeur de recherche a beau me dire qu'il n'y a pas assez de matière pour en faire une thèse, je ne peux m'empêcher de souhaiter qu'il se trompe : d'une part parce que je bosse dessus depuis un an et que ça me ferait chier de repartir de zéro avec un autre sujet ; et puis, plus j'avance et plus ma réflexion se construit, se peaufine et je me dis qu'il y a moyen de faire un truc bien quand même, quitte à élargir un peu les bornes chronologiques en lorgnant vers le XIIe siècle.

Secundo, en parallèle de cette grand'oeuvre, je continue mes recherches sur les rapports entre Tolkien et la Bretagne et ce qu'il en ressort dans le Seigneur des Anneaux. Au départ, j'avais l'impression que ma théorie était un peu branlante mais elle ne fait que e confirmer au fil de mes lectures. C'est encourageant, et pourrait faire l'objet d'une parution régionale dans des Annales (mais chut ! c'est encore à l'état de projet !)

Et puis, en marge de tout ça, mon pseudo-roman (j'aime bien l'appeler comme ça) qui attend sagement que je m'y remette, question de temps, de motivation ou d'idée fulgurante. Au moins, il est là, entamé et je sais que je le finirai bien tôt ou tard....

lundi, mars 10, 2008

Ici, à Nagano

ça souffle ! Je suis au 4e étage de la fac de lettres (au CRBC, une fois de plus) et en première ligne pour constater et entendre la fureur du vent aujourd'hui. Une de ces journées où tu aimes bien être derrière la vitre. Un coup à se décoiffer la raie...
Sinon, je n'ai toujours pas eu la date de mon oral comptant pour le 1er semestre du Master II. Master qui, entre nous, possède une organisation digne d'un foutoir pas possible. Jamais vu ça dans toute ma vie d'étudiant : un manque de communication prof/élèves et prof/prof flagrant, des horaires qui changent à tou bout de champ (j'écris tout ceci alors que le vent, qui s'était un peu calmé, repart de plus belle à l'assaut des doubles cloisons de la fac. Je me sens tout petit face à la furie des éléments, mais aussi étrangement grisé).
Rendons-nous à l'évidence : ce message creux ne me sert de prétexte qu'à retarder le plus possible la rédaction de l'intro de mon mémoire, intro qui me pompe littéralement depuis le début d'année, un calvaire à écrire. Mais allez, soyons sérieux pour une fois, je vous laisse...

jeudi, mars 06, 2008

Week-end à Brest

Première pour moi : je reste seul sur Brest ce week-end. Cette réalité, dont la pensée seule aurait suffi à me glacer d'effroi il y a quelque temps, me laisse à présent de marbre comme un carrelage en marbre. Le marbre (l'ai-je déjà dit ?), voilà la solution... Pourquoi on ne dit pas 'rester de bois' ou 'rester de plastique' ou 'rester' tout court ? Cela restera à jamais un des nombreux mystères de notre langue française.
Je crois que ces temps-ci, j'ai besoin de me retrouver seul, non parce que la compagnie des autres m'importunne mais parce que j'en ressens un besoin viscéral. Prendre mon temps, avoir le rythme que je veux, les occupations que je veux : me sentir libre, en fin de compte. Et puis, ça va pas être le bagne non plus : samedi matin, cours ; samedi après-midi, BU ou promenade ; samedi soir, sortie ; dimanche, repos ou on verra. Et la semaine recommencera...
J'ai surtout besoin d'ailleurs : l'appel de ce que je ne connais pas se fait irrésistible. Les landes vertes et brumeuses de l'Irlande m'attirent comme un exilé contraint rêve à la terre qui l'a vu naître. Je me sens d'Irlande, je suis Irlandais de coeur plus que français et j'espère bien un jour pouvoir visiter le pays de mes rêves. Pourquoi pas y vivre même ? A voir...

samedi, mars 01, 2008

La revue littéraire de Titou

Je le déplore d'avance, ceci n'est et ne sera jamais une rubrique récurrente, puisque cela signifierait une lecture constante et une certaine ponctualité dans la parution de mes posts. Autant dire que la partie s'engage mal : "y'a le feu à la banane " comme dit souvent mon voisin de chambrée.
Alors, deux remarques : lisez Beigbeder ! c'est frais, cynique à mort, ça se lit comme on mange (sans réfléchir, mais c'est bon quand même !), et puis le personnage du jet-setteur intello, mal dans sa peau, limite alcoolo et blasé de la life, vaut le détour.
Et dans la rubrique N'Y ALLEZ PAS : Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad. Pouf ! je passe devant à la bibli, le titre sonne bien et, en plus, ils en lisent un passage dans le King Kong de Jackson. Qu'à cela ne tienne! hardi, petit, mettons-nous à l'ouvrage. Première ligne : rien becté ! deuxième phrase : itou...
Bon, on continue un peu tout de même: et tandis qu'une vieille migraine s'insinuait sans prévenir dans mon crâne surchauffé, mes yeux lisaient une page sans que les mots qui y étaient écrits ne parviennent au cerveau ,du moins pas dans le bon ordre. Des phrases alambiquées de dix plombes, avec circonstancielles, subjonctives, des virgules en veux-tu en voilà, des tirets ; et un style tellement pompeux que même Balzac à côté, c'est du Oui-Oui. Non, vraiment, si vous tenez à votre santé mentale et surtout à garder intact l'amour de la lecture, n'ouvrez jamais ce livre. C'est un conseil d'ami...