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jeudi, septembre 27, 2007

Hey !!

Le ciel est bleu à Brest, et je commence légèrement à cramer du bras droit, comme d'habitude quand on travaille au CRBC et qu'il fait beau dehors. Cela ne m'empêche pas d'écrire ce petit message, déjà parce que je n'ai rien d'autre à foutre et parce que j'estime AUSSI avoir assez bossé aujourd'hui. Si, si, c'est possible, j'ai commence à 9 heures. Ah! ah! on fait moins les marioles, là!
Deux motifs de satisfaction en ce début d'année : d'une, j'ai bien avancé dans mes recherches, je liste, je liste, je ne fais que ça. De deux, j'ai commencé à écrire le prologue de mon pseudo-roman. Mais si, vous savez, celui dont je parlais dans l'article précédent. Y'en a qui suivent, ça fait plaisir...
Je n'ai toujours pas trouvé de titre, l'histoire n'en est qu'à ses débuts, mais je suis assez content de moi : j'ai réussi à passer le cap douloureux de la première page et, en plus, je suis plutôt satisfait de ce que j'écris. Bien entendu, c'est de l'héroïc-fantasy, y'a des gentils et des méchants, mais j'espère ne pas me vautrer goulûment dans tous les poncifs du genre. Enfin, encore faut-il que j'y mette la touche finale. L'essentiel pour le moment, c'est d'avoir commencé. Le reste, on s'emmerdera avec plus tard...
Ce soir, c'est badminton, j'espère que mes muscles se remettront plus vite du choc que la dernière fois (trois jours avec des fesses comme si le XV de France était passé dessus !).
Dis donc, dans le rayon bonne nouvelle, j'ai failli oublié de dire que cette année, on a la télé. Y'a pas à dire, ça rajoute quelque chose à la vie nocturne ; au lieu de tuer le temps avec la radio, on se farcit une bonne émission pourrave de télé, pour décongestionner notre cerveau et nous abrutir totalement pendant qu'on mange nos raviolis d'un air absent mais néanmoins concentré. Du coup, ce soir, 'Prison Break' ! On s'endormira moins con...

vendredi, septembre 21, 2007

Romans tic

J'ai envie d'écrire, putain, je sens que cette inspiration refoulée ne demande qu'un instant pour exploser sur une feuille blanche. J'ai le point de départ, l'arrivée, je sais que je pourrai me laisser guider par la voix de l'aventure pour les péripéties et J'AI de quoi faire un roman.
La première phrase est déjà là, dans ma tête et le déroulement du premier chapitre. Pourtant, je ne fais rien, je n'avance pas (malgré ce que ne cesse de me brailler Alain Souchon à la radio : "on avance, on avance, on avance". Oh! la ferme, blaireau). Peur, sûrement...
Peur de ne pas avancer, d'écrire de la chiotte, de me lasser aussi vite que je m'exalte, que sais-je encore ? Je crois qu'avant tout, il faut que je gagne en maturité d'écriture, du genre éviter les formules toutes faites, les rebondissements bidons usés jusqu'à la moêlle, utiliser mes références tout en ne les copiant pas allégrement. En gros, le projet doit encore mûrir pour gagner en consistance et originalité. Promis, je vous tiens au courant quand ça sortira enfin de ma tête !
Sinon, quoi de neuf ? La santé, bien ? Avec le temps, quoi... J'ai survécu à ma première semaine sur Brest, j'ai même commencé largement à me replonger dans l'atmosphère recherches qui me manquait tant. Force est de constater que, malgré un démarrage à reculons, je m'y retrouve comme un poisson dans l'eau. Ah! l'odeur des vieux livres ! la belle vue de Brest qu'on a du CRBC! la liste interminable des archives à consulter ! les pistes, les relations, les découvertes que l'on peut faire sur son sujet ! Oh oui, ça m'a manqué et j'aime ce que je fais, c'est déjà pas si mal.

P.S. Ce soir, France-Irlande au rugby. Mon coeur balance mais je crois que je vais soutenir les Bleus, on ne se refait pas...

lundi, septembre 17, 2007

Rentrée des classes

ça y est, c'est la rentrée et il pleut...
Sob, triste vie que la nôtre, alors qu'il y a trois jours à peine, je me dorais la pilule sur une plage de sable fin bigoudène et me prélassais dans l'eau fraîche sous le radieux soleil de septembre (mois qui, comme tout le monde le sait en Bretagne, a comptabilisé plus de jours de beau temps que juin-juillet-août réunis).
A Brest, rien de nouveau, comme dirait l'autre ; y'en a un autre, plus petit et plus nerveux, qui dirait : "à Brest, c'est tous des cons!" mais loin de moi l'idée de rentrer dans la polémique. Après tout, ce sont les petites phrases qui font l'Histoire...
Aujourd'hui, c'est un peu ma rentrée aussi, bien que les cours de Master 2 ne soient encore pour moi qu'une faible tache à l'horizon d'octobre. Le seul point noir, c'est la probabilité inquiétante que ces cours soient regroupés le...samedi matin. Non mais hé! ho! (le nouveau son de Manau!) ça va pas la tête, j'ai que ça à faire de rester comme un pauvre glandu le week-end dans la grisaille brestoise. D'un autre côté, je ne vais pas faire la fine bouche, mon emploi du temps étant à vue d'oeil plus léger que pour d'autres, et je ne citerai pas de nom. Juste histoire de dire que c'est quand même une drôle d'idée.
Tout à l'heure : RU et frites. Maintenant : ordi et Internet à la BU. Tout à l'heure : rendez-vous avec M. Coativy pour parler de mes recherches. Ce soir : Mc Do. Là, c'est sûr, l'année étudiante a bien recommencé !

vendredi, septembre 14, 2007

Ah ! ces Ricains...

Suis allé voir Ratatouille mercredi au ciné, le dernier-né des studios Pixar. Déjà, aller au ciné en plein après-midi, c'est bizarre ; au moins, t'as la salle pour toi tout seul et tu n'es pas totalement crevé quand tu sors au bout de deux heures de projection. Ahlala ! incorrigible, à peine un jour à Brest et on s'enferme déjà dans une salle obscure. Les bonnes habitudes ne se perdent pas si facilement.
Bref, toujours est-il que le film était plutôt sympa : l'animation est top, digne des meilleurs effets spéciaux d'Hollywood. On en vient presque à se demander pourquoi les filmmakers se cassent le trognon à filmer en réel alors que l'animation peut créer des histoires, des lieux, des personnages hauts en couleur pour un budget sûrement moindre. Bon, vous allez me dire "oui, mais la magie du réel, l'acteur est encore meilleur que le dessin, les émotions, patati, patata...". Mouais, passons, vous m'avez convaincu.
Par contre (d'où le titre de mon message, je retombe sur mes pattes), l'image que les Américains se font de Paris n'ont pas changé depuis qu'Edith Piaf chantait encore dans la rue. A croire que les mecs chargés du décor sont tous d'anciens GI qui ont participé à la Libération de la France en 44.
Que des rues pavées, des immeubles bourgeois en pierre taillée avec balcons fleuris. Tout le monde roule en 2CV ou en Piagio. Limite le béret, le camembert et la baguette, quoi! Eh les mecs ça bouge aussi en France, on n'est pas forcément resté à l'âge de pierre. 'Tain, les clichés persistants, c'est saoûlant à la fin... Comme si nous, on croyait que les Amerlocks sont tous obèses, bouffent des hamburgers et des pizzas affalés devant leur TV à regarder le "Saturday Night Live", en étant persuadés que leur pays a toujours raison et que de toute manière comme c'est eux les plus forts, ceux qui sont pas contents, ils vont leur mettre une raclée!
Comme si les Français pensaient ça... ,-)

jeudi, septembre 13, 2007

Gauvain et Morgane à Brocéliande

Quand on a une amoureuse qui s'appelle comme la demi-soeur du roi Arthur, on ne peut pas ne pas (on peut, quoi!!) s'arrêter pour un week-end sur le site le plus arthurien de Bretagne, la forêt de Brocéliande. Petit repos dominical forestier, donc, pour nous ressourcer dans la quiétude des frondaisons verdoyantes mais aussi pour être un peu seuls, loin du quotidien et des contraintes ménagères.
J'avais réservé deux nuits à l'hôtel mais pas dans le même établissement. Première constatation en arrivant à la première de ces auberges : J'AI BIEN FAIT !!!!!!!!!!! Après deux heures de route sous le cania estival, on débarque dans un trou paumé (que même à côté Plonéour on dirait Ibiza en juillet !). Et, comment vous dire, l'hôtel devait sûrement se situer pile au milieu de ce trou.
Bon, passons l'aspect décrépi et vieillot à mort des murs, arrêtons-nous un instant sur l'accueil tout en amabilité de la réceptionniste : "Tenez, c'est la 10, à l'étage. P'tit déj? à quelle heure?", tout ça dit sur un ton limite hargneux, les yeux noirs comme si on l'avait dérangé en pleine sieste, ou un truc comme ça. Oui, merci, madame, nous aussi sommes heureux de vous voir...connasse!! Allez, rentrons dans la chambre pour oublier ce léger désagrément, j'ai hâte de m'allonger pour soulager mes jambes en feu mais aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh... qu'est-ce que c'est que cette merde ?
Comment vous dire sans vous choquer ? Eh bien je pense qu'une chambre de maison de retraite dans les années 50 était sûrement plus accueillante et plus fraîche. Le lit, une horreur boisée aux draps sales et au matelas dur ; devant, une armoire marron qu'elle avait dû acheter à moitié-prix chez un agriculteur berrichon dépressif. Vue sur un jardin miteux ET sur le cimetière, à vrai dire l'endroit le plus actif de la ville. Un bon point quand même : la salle de bains n'était pas dégueu, mais ça ne vaut vraiment pas le prix que j'y ai mis.
Bref, passons la promenade d'après-midi qui fit passer un peu mieux la pilule, arrivons directement à la soirée : loin de moi l'idée de critiquer la pizzeria où nous nous sommes arrêtés ni la bouffe qu'on nous a servi, les deux étaient très bien (de toute manière, valait mieux parce que c'était le seul resto de la ville). Ce qui m'a surtout mis hyper mal à l'aise, ce sont les gens autour. Purée, on avait l'impression - et n'était-ce qu'une impression?- que tout le monde se connaissait. Un peckno rentre, il tape la bise à tout le monde, sauf à nous bien sûr. Du coup, tu te sens un peu...comment dire? étranger, quoi. Version bretonne des Tommyknockers si vous voulez, la communauté télépathe qui repère direct les intrus et les chasse. Au final, un vendredi en demi-teinte.

La suite de notre week-end, heureusement, effaça bien vite cette journée et dépassa en beauté toutes nos espérances. Déjà, le deuxième hôtel, quoique rustique, valait le prix qu'on y mettait. Ensuite, la ballade au Val sans Retour nous a charmés à un point qu'on y serait bien restés deux jours de plus. Une fois dépassé l'étang du Miroir aux Fées, vous entrez dans un petit vallon encaissé au mileu duquel coule un fin ruisseau dont le gargouillis mélodieux couvre presque le chant lointain des oiseaux. Sur votre gauche, une haute falaise, sur votre droite, une colline boisée et au-dessus de vous, le soleil qui perce tant bien que mal la couverture des arbres. Un écrin brut de nature sauvage, une faille temporelle qui vous ramène en un clin d'oeil aux temps des exploits des preux de la Table Ronde. Avec ma belle, je me croyais un peu chevalier escortant sa dame à travers les embûches de la forêt.
Ce qui nous a encore plus coupé le souffle, c'est le point de vue s'offrant au promeneur qui daigne monter la falaise le surplombant. Là-haut, partout où porte votre regard, ce n'est que forêt jusqu'à l'horizon, hauteurs verdoyantes séparées par des vallées mystérieuses où l'on voudrait bien se perdre. Régal des yeux, régal des oreilles qui n'entendent aucun des bruits quotidiens de la civilisation, juste le doux murmure des bois. Si j'avais un conseil, allez-y hors saison, car pendant la moitié de la promenade nous avons eu la forêt pour nous tous seuls, ce qui est bien plus exaltant que d'être coincé entre un car de touristes belges et une smala de mioches braillards, vous en conviendrez.
Ce furent donc deux jours magiques, enveloppés dans un soleil radieux et un calme reposant, bénéfique avant de se replonger dans l'atmosphère brestoise plus...agitée!
D'autres sites à voir : la fontaine de Barenton aux eaux bouillonnantes et le hotié de Viviane, mais plus pour la vue que pour le monument en lui-même. Le dimanche, en pleine forêt, on tombe sur une groupe de pelés assis à l'écart du chemin, les mains jointes et en cercle. Musique d'ambiance en fond, ils psalmodiaient des prières, les yeux clos et la tête baissée. Boudiou, des néo-druides (ou des gros barges, je sais toujours pas!), j'peux vous dire qu'on a vite décanillés de là, au cas où ils leur prendraient l'envie de se refaire un coup de sacrifice humain, juste pour le fun, hein, z'inquiétez pas ça ne fait aucun mal!!
Trois voyages en deux ans, pas mal, non! Disney et Provins, l'île de Bréhat et enfin Borcéliande : que des bons souvenirs qui ont cimenté encore plus notre couple. Prochaines destinations : peut-être retourner à Provins l'année prochaine pour sa fête médiévale, en attendant l'Irlande, les Alpes et pourquoi pas le Canada ? The road goes ever on and on...