Le seul blog au monde où on ne parle pas politique, mode, sport, culture, musique... mais de MOI !!

samedi, octobre 11, 2008

...Mais le phénix renaît toujours de ses cendres !

Joli pont entre ce nouvel article et le titre précédent qui a squatté la 1re place de mon blog pendant près de 6 semaines. "Salut les p'tits clous ! aujourd'hui du changement dans le top 50..."
Non pas que l'inspiration me fuyait, non pas que je me languissais atrocement de vos commentaires délicieux qui affluent par milliers sur cette page internationalement connue, dans un cercle restreint.
Mais le temps, les enfants, les temps est un ennemi implacable qui ne desserre jamais son étreinte jusqu' à vous étouffer petit à petit. Et le temps, ce temps si précieux, le voilà qui me manque à présent. La cause de ce malheur : l'IUFM et le CAPES, deux mots en lettres majuscules qui font genre mais qui cachent des réalits bien plus atroces.
Non, décidément, j'en fais trop, la formation est vraiment pas mal, les questions traitées ne me débectent pas, hormis la contempo. Désolé Isa, désolé tout le monde, mais je ne supporte vraiment pas cette période. Trop d'économie, trop de politique bla-bla, trop de juridique, ça me soûle à un degré Farenheit, quoi..
Hormis ce léger désagrément, tout roule : je me suis fait à mon studio, bien plus vivable et accueillant que ma chambre de l'année dernière (puisse-t-elle brûler en enfer !! Tiens, au fait, j'ai acheté des allumettes, pourquoi pas....?) ; ma chère ange aux yeux d'émeraude (ça va, c'est mieux que copine chevelue ??) m'emplit d'une douce euphorie amoureuse et les amis sont là avec des bouteilles de Guillaume Pelé remplies, et ça c'est le plus beau des trésors.
Mais le temps, toujours ce temps, qui file et se défile. J'ai sûrement vécu les semaines les plus remplies de ma vie depuis... la term, probablement. Déjà, les cours prennent une bonne partie de mon temps et je ne parle pas du travail personnel... non, mieux vaut que j'en parle pas !
Alors, oui, dès que j'ai du temps libre, je dors, je glande ou je me prends une brosse gentil. And so what ? De quoi j'me plains...

samedi, août 30, 2008

La fin est proche...

Pas de ma vie, ohlàlà, très peu pour moi, merci ! Non, non, je vais très bien, en harmonie avec moi-même et les autres, de ce côté-là, tout baigne !
Non, je voulais juste signifier en un raccourci, je l'avoue, un tantinet pompeux et accrocheur que la fin "des vacances" est proche.
Je n'ai pas dit "de l'été", notez, non, là c'était les vacances d'hiver, ou alors on ne m'a pas tout dit... Bref, que retirer de cette période ? Du labeur, de la sueur, un temps de merde, beaucoup d'éclate, un sentiment mêlé de liberté et de contraintes, d'oxygène et d'étouffement.
D'un côté, le boulot estival, harassant, crevant ; de l'autre, les sorties, le fun, le Fanta-vodka, la citronnelle pour les rares moustiques qui ont pu survivre aux matinées de gel...
Demain, c'est repos (à mon avis...) ; lundi, c'est les vacances qui commencent. Une semaine passe bien vite, alors il faut déjà penser à la rentrée IUFM le 9, à la remise des clés du studio (STUDIO, YEAHH !!) le 8 suivi de l'oral du grand Mat pour son mémoire. Courage, mon gros, ça passe comme un doigt dans de la vaseline...

lundi, août 25, 2008

Notre Cher Président et l'histoire comparative

Ce matin, Mr. Sarkozy 1er, élu du peuple français et accessoirement prothésiste dentaire à la retraite, se trouvait à la commémoration d'un des massacres nazis de 1944 en Indre-et-Loire, dans un village dont le nom m'échappe (Mazé, je crois). Bref, voilà qu'il nous sort le grand discours pompeux dont il s'est fait le spécialiste, opposant dans une verve éloquente les thèmes de "civilisation" que nous défendons face à la "barbarie", "comparable à celle que nos soldats défendent en Afghanistan, face à ces barbares moyen-âgeux terroristes". Autant vous dire que j'ai bondi de mon siège, pour trois raisons :
- la première, sensée : comment oser une généralisation pareille ? Si je suis afghan et que je comprends le français, je me sens non seulement rabaissé mais bafoué dans mon honneur et ma fierté. Quand un idiot fait exploser une bombe quelque part et qu'il est français, je n'apprécierais pas vraiment qu'un chef d'état balance que la France est un pays d'arriérés moyen-âgeux !! Bon, c'est vrai que l'Afghanistan, c'est pas Byzance ni la Sécurité Sociale mais quand même...
- Deuxio, il est honteux et déplacé d'utiliser la commémoration d'un évènement aussi tragique pour justifier la politique interventionniste de la France en Afghanistan. Comparer les Afghans à des nazis, c'est déjà fort de café, mais alors mettre sur le même pied les victimes du massacre en 44 et les 10 soldats morts là-bas, c'est de la foutaise pure et simple, un raccourci grossier de 64 ansqui ne se fonde sur rien de plausible. L'histoire mise au service de la politique extérieure améric... euh, hexagonale, on aura tout vu !
- Et dernier point, j'ai eu l'aperçu fugace de ce que donnerait un discours de George W. Bush à Paris, ou comment notre CherPrésident s'aligne comme un toutou sur la politique orientale et anti-terroriste de notre voisin outre-atlantique. "Caca, les terroristes, pas bien, faut tous les tuer et envoyer la démocratie là-bas, s'ront plus heureux !!"
Enfin, comme dans une dizaine d'années, il n'y aura plus aucun historien et que l'histoire se décidera au Conseil des Ministres, je râle sûrement dans le vide...

dimanche, août 24, 2008

Je zole un pic

A y'est, les JO, c'est bel et bien fini. Depuis le temps qu'on en glosait dans nos petites chaumières chauffées au fioul, autour de la sacro-sainte lucarne à images. Finalement, les polémiques, les contestations se sont envolés dans l'air comme la fumée de la flamme olympique qui a tant fait bondir à son passage à Paris. Le Tibet ? Connais plus, alors que deux mois auparavant, notre pays était quasiment prêt à entrer en guerre pour libérer le Dalaï-Lama de la férule dictatoriale chinoise. Aujourd'hui, c'est à peine si on ose le recevoir officiellement (alors, on envoie la potiche de service...) et on préfère aller perdre inutilement nos hommes en Afghanistan (remarquez, on se rapproche).
Au revoir polémique et Droits de l'Homme, place donc aux sports et à l'esprit olympique pendant deux semaines où, mauvaise langue s'abstenir, il ne s'est rien passé de notable. Hormis la razzia plutôt "étonnante" des sportifs chinois, pas du tout "favorisés" par les arbitres (hein, les handballeuses...), on retiendra quelques images de ces JO 2008 :
- Les longues jambes de gazelle d'Usan Bolt, l'homme le plus rapide du monde, soit génie, soit mieux dopé, soit les deux
- Les 8 (!) médailles d'or de Michael Phelps qui avoue préparer ses courses en bouffant du McDO !!
- Alain Bernard, Julien Absalon, attendus au tournant et qui ont su gérer la pression pour concrétiser leur rêve de gloire
- Les nombreuses déceptions du camp français, notamment en judo, en athlétisme et en escrime individuelle
- Mais pour finir sur une note plus heureuse, la France finit 10e pays au classement des médailles avec 40 breloques - son meilleur total - et, symbole suprême, la dernière médaille d'or distribuée pendant ces Jeux revient à l'équipe de France masculine de handball, victorieuse il y a même pas une heure de l'Islande. Bravo, les p'tits gars, bravo à tous nos sportifs, bien, bien...

samedi, août 23, 2008

Boucherie, c'est fini... (air trop connu)

A chaud, les gars, à chaud. ça fait quoi ? Allez, une heure et demi que JE SUIS EN VACANCES !!!!!
Fini le boulot saisonnier, fini de se lever cinq matins par semaine à 5h30 du matin ; fini de trimballer des caisses de viande hachée ou de barbaque sanguinolente ; fini d'être crevé à la fin de la journée. Maintenant, repos, révisions, repos, relaxation, repos, sorties, repos...
Une semaine en Pays Bigouden à bronzer (!), et la première semaine de septembre sur l'île de Ré avec ma compagne chevelue. Cottage dans un camping quatre étoiles, excusez du peu, mazette, Sylvain Mirouf !
Ah j'suis content, soulagé et... et... euh ! content !

mardi, août 19, 2008

Le Chevalier Noir

Une claque cinématographique : voilà ce que j'espérais depuis l'expérience visuelle inoubliable de 300, voilà qui commençait à se faire attendre sérieusement. Un putain de film de génie, j'ai nommé The Dark Knight de Christopher Nolan. Le bougre m'avait déjà impressionné avec son Batman Begins, qui a su redonner vie, voire magnifier un super-héros que l'on croyait définitivement enterré pour le grand écran (merci, M. Schumacher). Mais là, on touche au divin, à l'apothéose. Vous croyez que j'en fais trop ? Allez voir ce film...
On sent d'entrée que Nolan a voulu surpasser le premier opus : plus d'action, plus de méchants icôniques (jugez du peu : le Joker, et Harvey Double Face), plus de noirceur, plus de morts, plus de réflexion sur l'humanité et la société. L'une des grandes réussites de ce film est de ne pas prendre le spectateur pour un con, ce qui semble pourtant inscrit dans le cahier des charges de la plupart des blockbusters estivaux et hollywoodiens : "Mettez-en leur plein la vue, qu'ils en aient pour leur argent. S'ils veulent réfléchir, z'ont qu'à jouer au Scrabble !"
Bien au contraire : Nolan force le spectateur à cogiter, en laissant des zones d'ombre savamment dosées (scénar impec), en multipliant les rebondissements et en laissant le temps aux héros de réfléchir à leurs actes. Le cas de Batman est exemplaire : il passe moins de temps à agir qu'à se demander s'il a BIEN agi. Les questionnements soulevés par ce film sont nombreux et renvoient à notre propre société contemporaine : la part de bien et de mal qui vit en chacun de nous, la responsabilité de tous dans la vie de la société, le difficile équilibre entre justice et vengeance.
Une histoire, toute aussi fouillée et riche qu'elle ne fût, ne pourrait pas être crédible sans de bons acteurs : encore une fois, on est servi. Un Christian Bale encore une fois impeccable en justicier milliardaire tiraillé entre son désir de punir le crime et son amour pour une femme ; mais ce sont les seconds rôles qui apportent son originalité et sa grandeur au deuxième acte. Aaron Eckhart, que je ne connaissais que de nom, campe un Harvey Dent parfait, tour à tour incorruptible et corrompu, amoureux et cruel, son personnage étant le véritable coeur du film . Mais que serait Batman sans le Joker, son alter-ego dans le crime, sa face diabolique ? Un rôle transcendé, habité, icônisé (pas d'autres mots...) par Heath Ledger, à nouveau impeccable comme dans tous ses films. Bon, on va pas encore en faire des tartines sur sa mort, c'est juste regrettable qu'un si grand acteur nous ait quittés si tôt.
On a qu'une hâte en sortant de la séance : retourner le voir et croiser le doigt pour que Nolan et Cie remballent pour le 3e et dernier épisode de la saga. Mais comment surpasser ce chef-d'oeuvre ?

mardi, août 12, 2008

Jolie semaine

Evidemment, tout est relatif : là, je le dis parce que je suis dans l'état d'esprit adéquat, la journée de travail derrière, une petite soirée pépère en face, mais il est possible que, dans deux jours, j'écrive un titre d'article : "Putain de semaine de merde !" Ainsi vont et viennent les émotions humaines, en particulier celles de votre serviteur (n'allez pas croire par là que je vous amènerais le petit-déj au lit, ou torcherais vos petites fesses soyeuses après popo, ceci n'est qu'une expression d'usage).
Bref, jolie semaine : dernière semaine de mon job d'été, à moi les grasses mat' (si 9h peut être considéré comme tel), les journées entièrement consacrées aux révisions ou à ne rien faire que ce que je veux ; demain, "The Dark Knight" au ciné, enfin ; soirée bowling ; vendredi, feu d'artifice... Vous voyez, il ne faut pas grand chose pour me rendre de bonne humeur, juste un peu de chaleur humaine, de repos et beaucoup, beaucoup de chocolat...

lundi, août 11, 2008

Cinéma, Cinémaa !!!

Hier soir, j'ai re-maté un film belge cultissime : "C'est arrivé près de chez vous", de et avec Benoît Pooelvorde, le maître incontesté de l'humour froid et absurde. Sûrement l'un de ses meilleurs films, il pousse le réalisme à faire jouer sa mère et son grand-père dans ce film où, pour ceux qui ne le sauraient pas, il joue un serial-killer timbré, suivi par une équipe de tournage qui va lentement dépasser la ligne rouge et assister le meurtrier dans ses méfaits. Ce film est tour à tour hilarant, flippant, baré, mais l'adjectif qui le qualifie le mieux est insane, comme disent nos amis anglais, non-sain.
Voici de petits morceaux choisis de cette oeuvre à placer dans le panthéon des OVNIS comiques :
- "Oh Rémy, regarde, les salauds, ils ont pris un veilleur de nuit noir. Un enfant du soleil ! Tou tça pour qu'on ne le voie pas, c'est dégueulasse. Mais alors, je ne comprends pas pourquoi ils lui mettent un gilet orange ! Dis, c'est le moment de voir si c'est une légende ou pas : Rémy, baisse-lui son pantalon, enlève-lui son slip... Ah oui ! c'est impressionnant, hein ! Bon, allez, range ça, ça devient écoeurant !"
- "Allez c'est ma tournée ! Qu'est-ce que tu bois ?
- Euh ! une autre bière..
-Non, tu vas prendre un petit Grégory ! Et arrête de sourire comme ça Rémy, ça te fait vraiment une gueule de con. Alors, le petit Grégory : un doigt de vodka, un zeste de Perrier, un sucre, une olive, une corde. On attache l'olive au sucre, et le premier qui a son olive qui remonte paie sa tournée..."
"- Pigeon, avec ta grise robe
Dans l'enfer des villes
A mon regard tu te dérobes
Tu es vraiment le plus agile"
"- Non, c'est le vieux à côté, le pauvre, il chie toute la journée. Il fait que ça : il chie et il chante !! Hm, tu sens ça Rémy ? Tu sais ce que c'est ?
- Euh, la trouille ?
- Non, ça sent la merde. Dites, monsieur, vous avez fait caca ?
Le vieux - Oh non, t'es ben gentil, mon tit gars, mais ça va aller...
- Non, vous avez fait caca ? Bon, je vais appeler l'infirmière.
L'infirmière - Ben, alors, on a encore fait un accident ?
Le vieux - Oh mais c'est pour toi qu'je fais ça ! ça t'fait plaisir de m'essuer ! T'aimes ça la merde !!
Je chiais la nuit, Je chiais le jour,
Je chiais partout, Je chiais toujours"

samedi, août 09, 2008

Pour dormir moins con...

Le saviez-vous ?

La Bretagne est la première région agricole de France, et d'Europe pour l'industrie agro-alimentaire !

Je vais avoir un petit chien ! (enfin, soyons exact, ma soeur va avoir un chien, un cairn-terrier de 4 mois)

Comme on le dit trop souvent, il n'y a pas eu de surmortalité civile pendant la Première Guerre mondiale en France ; bien au contraire, les années 1915, 1916 et 1917 enregistrent une baisse de la mortalité chez les femmes !
Le vrai prénom de Napoléon est Gontran !
Mon téléphone portable indique aussi l'heure !
La France a gagné l'Eurovision cette année (non, là c'est faux...) !
Alors, à qui on dit merci d'avoir augmenté sa culture ?? J'entends rien...!

mercredi, août 06, 2008

Le concours (le malin marche...)

CAPES en mars : voilà la date butoir qui noircit mon horizon en cet été 2008. Voilà l'objectif que je me suis fixé, la dernière marche d'un escalier qu'il m'a fallu près de 15 ans à gravir. Enfin, quand je dis dernière marche, c'est pour pas me tirer une bastos tout de suite...
Alors, j'ai déjà commencé à bosser dessus depuis l'année dernière : j'ai lu des manuels, tout ça, sur l'histoire de France, tout ça, j'ai grapillé ça et là des infos importantes, j'ai étoffé mes connaissances historiques. Mais depuis peu, j'élève le niveau : je lis les bouquins qui traitent des questions étudiées au concours, je me fais mes fiches, bref, j'y vais à fond. Histoire de pas arriver en jui nprochain en me disant, abattu par l'absence de mon nom sur la liste des reçus à l'oral, que j'aurais quand même pu faire mieux et que je viens de gâcher mon année.
Après, le truc, c'est de trouver le juste équilibre entre travail et repos, ce serait bête de péter une pile deux semaines avant les exams parce que tu carbures au Guronsan et que t'as pas embrassé ton oreiller depuis trois nuits...
Alors, forcément, je pourrais me la jouer tranquille, me dire que je bosse déjà au Leclerc et m'accorder un repos bien mérité. Mais c'est ce que j'ai fait en juillet, alors il est grand temps de s'y mettre à mon avis. Pas tant pour prendre de l'avance que pour ne pas se mettre en retard...

mardi, août 05, 2008

Don't take offense at my Innuendo

Voilà un petit truc que j'avais pondu sur un forum il y a un temps déjà. J'en suis assez fier, les échos ont été très bons, donc c'est que ça ne doit pas être qu'un tissu de conneries.
Alors, pour remettre dans le contexte les non-aficionados de Queen (qu'ils se dénoncent...), l'album Innuendo sort en 1991, et est le dernier enregistré du vivant de Freddie Mercury, qui décède du SIDA le 24 novembre 1991. On a longtemps dit (les membres du groupe aussi) que certaines chansons comprenaient des allusions à la finb prochaine du chanteur. On va simplement dire que j'ai poussé le concept un peu plus loin.
Pour ceux qui ont déjà écouté cet albuim, j'attends vos envies. Pour les malchanceux qui sont passés à côté, je n'ai qu'un conseil : écoutez-le, il vaut vraiment le détour, puisque c'est avant tout un des meilleurs albums de Queen...
"Pour moi, Innuendo est un album-concept du groupe, à l'image de Queen. Pas musicalement (les chansons ne se recoupent pas, ne se fondent pas dans un ensemble cohérent) mais symboliquement, elles représentent les derniers moments de Freddie. Il a voulu, à travers ces titres, faire passer un dernier message, sorte de livre ouvert sur ce qu'il est alors. Si on analyse chanson par chanson, le concept devient assez clair, cheminement lucide et inéluctable vers une mort annoncée :
1- INNUENDO : c'est le regard désabusé de l'homme sur ce monde qu'il va bientôt quitter (our lives dictated by traditions, superstition, false religion), sorte de passage de témoins aux générations futures: même si la vie est dure, le monde cruel, il faut toujours se battre (we'll keep on fighting). Le pont est plus le regard lucide de l'artiste sur lui-même, introspection flagellatoire où Freddie essaye de se libérer de la fausse image qui lui a collé à la peau pendant les 80's, il est enfin temps de baisser les masques et de montrer qui il est vraiment (release your mask, show yourself). La dernière partie est le doute existentiel face à la mort prochaine (if there's a God [...]if there's a reason to live or die). La dernière phrase till the end of time est symptomatique du paradoxe de l'album entier : continuation et rupture.
2 - I'M GOING SLIGHTLY MAD : ça y est! Freddie annonce à qui veut l'entendre qu'il est malade (on peut traduire le titre par "Je deviens légèrement fou' ou 'je suis quelque peu malade"), ce qu'il a jusqu'au bout formellement démenti. Mais ici, c'est sa confession, ses dernières paroles à qui veut l'entendre, et il est temps de tomber les masques, se mettre à nu.
3- HEADLONG : La tête la première, c'est comme ça que j'ai vécu et que j'ai attrapé cette maladie. Ne pas réfléchir, foncer et je cours à ma perte. Pourtant, on pense toujours être le plus fort "and you think you're so strong", mais à la fin "there's nothing you can do about it". Headlong, c'est le clash, l'étreinte de trop, le tournant dans sa vie et pas de retour en arrière possible.
4- I CAN'T LIVE WITH YOU : désespoir de ne pouvoir aimer, de se savoir condamnée (we're trapped in a rat race, and we can't escape) mais de ne pouvoir se résoudre à finir seul. On sait qu'à la fin de sa vie, Freddie avait un compagnon plus ou moins fixe. Il veut vivre avec lui, mais en même temps, ne voudrait pas le faire souffrir et sait que ça ne durera pas (I can't LIVE with you).
5 - DON'T TRY SO HARD : le titre parle assez de lui-même: moment de faiblesse, de doute, on a envie de se laisser aller, d'abandonner la lutte. Tout ce qu'on peut faire, c'est savourer les derniers moments (just savour every mouthful and treasure every moment). Mais le courage de Freddie a été exemplaire vers la fin, et comme ces moments de doute et d'abandon ne peuvent durer, léger fondu musical...... et
6 - RIDE THE WILD WIND:.... il faut foncer jusqu'au bout; la vie est une grande course que Freddie a pris à toute vitesse, sans se soucier des murs et des pièges (it ain't dangerous -enough for me). Pas de regret à avoir, juste le sentiment d'avoir vécu à fond, même si c'était parfois sur le fil du rasoir "live life on the razor's edge".
7 - ALL GOD'S PEOPLE: une prière forte et puissante pour se rassurer, se rappeler de sa place, s'assurer qu'on est pas seul dans l'épreuve "We're all God's people". Maintenant, plus de découragement, il faut faire face à la mort, car Dieu est là et nous recevra en amis "make welcomes".
8 - THESE ARE THE DAYS OF OUR LIVES : bilan mélancolique, l'aube d'une vie, la chanson parle assez d'elle-même pour ne pas s'y attarder (j'ai mis le texte entier en ajout, l'un des plus beaux du groupe)
9 - DELILAH : dernier éclat de rire, qui dénote avec l'atmosphère pesante de l'album, prouvant une dernière fois le grand humour de Freddie. Hymne à son chat, le seul être qui rompt sa solitude, présence vers laquelle il peut se tourner sans crainte, maintenant que tout le monde autour est flou. Présence réconfortante, câline, qui soulage un peu ses souffrances, car la maladies est rude et arrive dans sa phase terminale.
10 - THE HITMAN : rien d'autre que la Mort en personne, déjà venue le chercher ("I'm the hitman, I want you life, Ain't no escaping"). Narrateur de sa propre mort, Freddie incarne ce tueur, sorte de jeu de miroir troublant ("I'm your prize") où le tué fait face au tueur dans une dernière valse bruyante.
11 - BIJOU : la mort, le passage. Freddie quitte son enveloppe charnelle au son de la guitare pleurante de Brian, telle une orgue accompagnant le cercueil à sa dernière demeure. LA voix de FReddie est faible, presque apeurée, et il parle de sa maladie comme d'un amant, condamné à passer l'éternité à ses côtés. MY bijou... derniers trémolos métalliques et notes finales: l'ascension.
12 - THE SHOW MUST GO ON : testament, dernières volontés, la chanson clôt l'album en un appel vibrant à continuer le spectacle pour lui assurer son immortalité.Voilà, j'ai eu cette brusque inspiration un matin en écoutant l'album, cette impression que les chansons formaient un tout cohérent? Evidemment, j'enfonce beaucoup de portes ouvertes, mais je voulais réunir dans un ensemble cohérent tous les messages de ce disque sublime."
These are the days of our lives (Taylor/Mercury)
Sometimes Iget to feelin'
I was back in the old days long ago
When we were kids, when we were young
Things seemed so perfect, you know ?
The days were endless, we were crazy we were young
The sun was always shinin', we just lived for fun
Sometimes it seems like lately, I just don't know
The rest of my life has been... just a show
Those were the days of our lives
The bad things in life were so few
Those days are all gone now but one thing is true
When I look and I find I still love you
You can't turn backt the clock, you can't turn back the tide
Ain't that a shame ?
I'd like to go back one time on a roller coaster ride
When life was just a game
No use sitting and thinkin' on what you did
When you can lay back and enjoy it through your kids
Sometimes it seems like lately I just don't know
Better sit back and go - with the flow
Cos these are the days of our lives
They've flown in the swiftness of time
These days are all gone now but some things remain
When I look and I find - no change
Those were the days of our lives
The bad things in life were so few
Those days are all gone now but one thing's still true
When I look and I find, I still love you
I still love you

dimanche, août 03, 2008

Lendemain de cuite

Dehors les pétasses,
Au boulot, les feignasses !
La réforme, on la f'ra tranquillou
En se léchant le minou

(Tous droits réservés, Groland Music)

vendredi, août 01, 2008

Robots et portables

La soirée avait pourtant bien commencé : Allyson était superbe dans sa longue robe noire de chez Gucci, ses boucles d'oreilles pendantes en argent s'assortissant à merveille avec la teinte ocrée de son maquillage. Ses yeux, véritables saphirs enchâssés dans le plus doux des écrins, resplendissaient de passion contenue.
Steve, quant à lui, avait la mine fraîche, l'haleine aussi, rasé de près qu'il était. Son teint hâlé lui donnait un air chaloupé et décontract' que ne renierait pas un Christian Slater...
Les deux tourtereaux avaient décidé d'aller voir le nouveau-né des studios Pixar, "Wall-E", dans un cinéma de la chatoyante ville de Quimper, préfecture du Finistère bien connue pour sa cathédrale et son pâté en croûte. Allyson trépignait d'impatience pendant le trajet en voiture, pressée de se pâmer et de rire devant le spectacle drôlisant et surrané d'une projection grand écran et couleurs. Steve était tout en flegme, serein et posé comme à son habitude...
Lumières, musique de fin, la séance s'achève. Très beau film, vraiment, au message écologique fin, propos intelligents, personnages attachants, réalisation impeccable, tout pour plaire. Les deux amoureux, bras dessus bras dessous, avaient l'impression que cette soirée avait été faite juste pour eux. Mais le sort, cruel marionnettiste, en avait décidé autrement...
A peine déposé sa dulcinée et rentré se coucher, Steve, dans un frisson d'horreur, se rend compte qu'il ne sait plus où il a pu mettre son téléphone portable. Pris de panique, il farfouille, grogne et réalise soudain que l'infâme objet a du glisser de sa poche pendant le film. Son portable est coincé au cinéma de Quimper !!!!!!
Plein de sang-froid et de résolution, Steve attend le lendemain matin pour se mettre à la recherche de son dû. Les coups de fil prolongés n'y font rien : il se résoud à demander à son chef de partir plus tôt du travail pour pouvoir récupérer sine die son portable. Mais affres hermétiques ! la chance ne semble décidément pas lui sourire : il tourne en rond dans les rues de Quimper à la recherche d'une place de stationnement, il tempête, il mugit. Et quand il en trouve une, c'est pour se rendre compte avec effroi que le cinéma est encore fermé.
Mais l'espoir renaît, comme l'étincelle attisée par le vent : un mouvement dans le hall... Oui, quelqu'un ! Ohé, du bateau, je vous en prie, aidez-moi. Et le voilà de rentrer dans le sacro-saint, introduit par son complice de l'instant, et de retrouver son cher et tendre portable, qui lui avait coûté la modique somme de 30 Euros, quand même ! Tout est donc bien qui finit bien, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'appels et de dépassment de forfait. Quant à Allyson, on ne la revit jamais plus, certains racontent qu'elle erre encore les soirs de nouvelle lune sur la côté de Léchiagat, à la recherche de son amour perdu ; ou d'une paire de lunettes, les avis divergent...

jeudi, juillet 31, 2008

Breaking News

Aujourd'hui, 31 juillet 2008, dernier jour d'un premier mois d'été particulièrement maussade, pour ne pas dire crado.
J'ai bossé de 6h à 12h ce matin : pas grand'chose à faire, mais le temps passe relativement vite.
Dehors, il pleut, c'est vous dire qu'on va encore bronzer cet après-midi...
Je suis fatigué, usé physiquement. Il me faut mes grasses mat'...
Plus que deux semaines...

mardi, juillet 29, 2008

Qui veut une tite madeleine ?

Allez, encore un autre petit test, mais attention, respect oblige ! c'est Monsieur Proust qui l'a fait et c'est pas n'importe qui, M'ssieu Proust. Déjà, avec un nom pareil (à une lettre près, ne soyons pas pinailleurs), tu te marres, mais en plus, grand môssieu, proviseur du collège Saint-Rouflaquette-la-Galoche pendant 13 ans, adjoint au maire de Sussinieu-en-Daube de 1973 à 1992, ancien communiste reconverti UDF et auteur notoire de l'oeuvre sublime "comment se moucher sans s'en foutre plein les doigts" !! Un grand, un TRES grand...

Le principal trait de mon caractère : la ligne droite (oui, attention, je préviens les âmes sensibles, chaque réponse commencera par une grosse débilité dont j'ai le secret. Ne refaites pas ça chez vous !!). Je dirais ma capacité à me remettre sans cesse en question, pour le mieux.
La qualité que je désire chez un homme : De la tendresse ! l'esprit de camaraderie, et surtout qu'il ne se prenne pas au sérieux, parce que c'est quand même entre mecs qu'on se tape les plus gros délires

La qualité que je désire chez une femme : Un physique irréprochable ! Le sens de l'humour, indispensable
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Rien, tous des gros cons ! Leur patience

Mon principal défaut : Quelle question saugrenue !! Mon côté mauvais perdant

Mon occupation préférée : baiser, of course ! Passer un bon moment avec ceux que j'apprécie, et jouer de la basse.

Mon rêve de bonheur : il a failli me glisser des doigts il y a peu, alors mon bonheur, je ne le rêve pas, je le vis, intensément (ah pas de conneries ??)

Quel serait mon plus grand malheur ? Que Nicolas ne se représente pas en 2012 !! Ne pas réussir à concrétiser ce que je veux pour mon avenir.

Ce que je voudrais être : Pilote d'avion, médecin ou tyran en Afrique !! Enseignant-chercheur en histoire médiévale, vous me croyez ?
Le pays où je désirerais vivre : la Somalie !! Je dois dire que le QUébec m'a laissé une très bonne impression. Sinon, Irlande ou Nouvelle-Zélande

La couleur que je préfère : lapin, c'est une couleur ? Le vert,parce qu'au rythme où on va, y'en aura plus beaucoup dans la nature d'ici peu !

L'oiseau que je préfère : alors ça, c'est vraiment LA question dont tout le monde se fout !! L'aigle

Mes auteurs favoris en prose : Tolkien, encore et toujours. Stephen King, parfois. David Gemmel, souvent. Jules Verne...


Mes héros dans la fiction : Pippin (Seigneur des Anneaux) ; Sawyer (Lost) ; Jack Sparrow (Pirate des Caraïbes) ; Indiana Jones ; Batman (merci, Mr Nolan)...

Mes héroïnes favorites dans la fiction : j'aime pas les gonzesses !! non, sérieux, c'est compliqué comme question. Euh... Ripley (Alien)

Mes compositeurs préférés : André Vershuren !! Lennon, Tchaikovski, Horner...
Mes peintres favoris : Monnet, Rembrandt et les romantiques...
Mes héros dans la vie réelle : Nelson Mandela, le Dalaï-Lama, Martin Luther King, tous ceux qui ont fait avancer notre siècle sans faire couler de sang, hormis parfois le leur...
Mes héroïnes dans la vie réelle : cf plus haut !! Diane Fossey euh... dur, très dur !
Mes héroïnes dans l'histoire : La reine Elisabeth Ier (non, c'est pas une connerie)
Votre plat et votre boisson préféré : Pizza et Coca (vive l'Amérique et la bonne bouffe !!!!!!!!!!)
Mes noms favoris : Bobby, Dylan et Anselme
Ce que je déteste par-dessus tout : Les religions et toute forme de totalitarisme.
Personnages historiques que je méprise le plus : le petit Nicolas est-il un personnage historique ? Sinon, Napoléon, Robespierre, Custer, Staline, Mao-Tsé Toung...
Le fait militaire que j'admire le plus : la victoire indienne dans les Black Hills contre Custer ; Stirling
La réforme que j'estime le plus : Je passe !
Le don de la nature que je voudrais avoir : Sachant que la nature m'a déjà très bien gâté, la capacité de me transporter instantanément à n'importe quel endroit sur cette terre, pratique pour voyager...
Comment j'aimerais mourir : en faisant l'amour, sérieux !! ou dans mon sommeil
État présent de mon esprit : soulagé de ne pas avoir à bosser cet après-midi
Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence : les étourderies
Ma devise : Ce n'est pas la destination qui compte, mais le voyage...

lundi, juillet 28, 2008

Les dieux de la gratte

Je vais vous présenter mon trio de tête dans la rubrique "grands guitaristes" rock, folk, pop, hard, blues... bref, grands guitaristes ! L'idée m'est venue après mon samedi soir bien arrosé où j'ai soutenu mes préférences guitaristiques à un gazier qui m'affirmait, arguments à l'appui, que "non, môssieu, le plus grand bluesman est de loin Alvin Lee" (ou Lee Alvin, ou Al Murray, je sais plus, j'étais bourré...). Hormis ce petit désaccord qui s'est réglé à gros coups de pied dans la tronche, on est tombé relativement d'accord sur les trois gaziers que je vais présenter ici. D'un autre côté, avec un couteau sous la gorge, on arrive très rapidement à un accord...


N° 1 : BRIAN MAY

De son vrai nom Brian May, surnommé "Brianou" par sa femme et ses mioches, le gratteux de Queen est selon moi LE plus grand tritureur de manche à cordes au monde. Pas spécialement plus technique qu'un autre, probablement incapable d'aligner les soli ravageurs et speed d'un Kirk Hammett ou d'un Matthias Jabs, Brian n'en est pas moins dénué de talent, capable d'imposer en live une rythmique lourde et carrée et des envolées lyriques puissantes et mélodiques. Toujours la note qu'il faut au bon moment, il arrive à toucher la corde sensible sans trop de fioritures ou d'effets. Il a un son reconnaissable entre tous, tiré de sa mythique Red Special, bricolée tout jeune avec son père des restes d'une cheminée et d'une moto !! Au sein du groupe Queen, il est celui qui a toujours voulu rester au plus près de la veine rock de leurs débuts, celle qui leur allait le mieux. Il a aussi connu un petit succès dans a carrière solo, notamment avec l'album Backt to the Light, qui contient les singles "Driven by You" et "Too much love will Kill You". Toujours modeste et souriant, à l'aise sur scène (et il le fallait pour donner la réplique à Freddie Mercury), Brian est considéré comme "l'un des meilleurs" par ses pairs, et c'est pas donné à tout le monde...
Ses grands moments : - Brighton Rock live, tremplin de 10-12 minutes qui le voit occuper à chaque concert le devant de la scène, jouant sur les effets reverb et écho pour entrelacer les mélodies et les riffs dans une valse détonante
- We Will Rock You, le riff ultime de Queen, celui que tout bon gratteux a un jour essayé de refaire pour la joie des petits et des grands
- These are the days of our lives, probablement son plus beau solo, la chair de poule à chaque écoute





N°2 : JIMMY PAGE



Monsieur double guitare, Monsieur je joue de ma gratte comme d'un violon, Monsieur j'ai inventé à moi tout seul (ou presque...) le hard rock et le métal par mes riffs sanglants et habités. Un mur du son à lui tout seul, âme musicale et pilier de Led Zeppelin, ex-Yardbird, on ne présente plus Jimmy. Encore un chevelu bouclé, tiens, ça doit être un gage de qualité... Ce mec est impressionnant de dextérité et de talent, ses compos sont devenues des cultes du rock, des machins joués et rejoués par des générations de gamins boutonneux avides de toucher eux aussi l'extase musicale du bout des doigts. Y'a qu'à gratouiller pépère l'intro de Whole Lotta Love pour se croire le roi du monde, "riff killer, délire incendiaire et sexuel", dixit notre ami à tous, Philou "Lunettes Noires" Manoeuvre. Génie du studio, jamais en panne de nouvelles idées, farfadet du live, Page est l'icône guitaristique par excellence des années 1970, celui à imiter bien souvent, à dépasser très rarement.
Ses grands moments : - When the levee breaks, qui est sa compo préférée de l'album IV, devant Stairway to Heaven, décrite comme une "foutue chanson de mariage" !
- Whole Lotta Love, on a pas du faire mieux depuis...
- Kashmir, reprise avec quelque talent par P.Diddy pour la BO de Godzilla, mais déjà inoubliable dans sa première version







N°3 : ERIC CLAPTON




Surnommé "Slowhand", le petit Eric n' a pourtant rien d'un mollasson, et c'est jamais le dernier à lever le coude ou à tenir la paille et la seringue. Bon, on excuse ses excès, parce qu'il a pas eu une vie très facile, le pauvre, et puis on excuse beaucoup de choses au génie. Attendez, on parle quand même du mec qu'a composé "Layla", un chef-d'oeuvre de 7 minutes écrite pour la femme de Georges Harrison dont il était amoureux en secret (et il réussira à finir avec, d'ailleurs, mais bon divorce au final...). "Clapton is God", pouvait-on lire sur les murs de Londres, un peu avant qu'Eric n'enflamme le monde avec son super-groupe Cream, puis avec Derek and the Dominos, reconnu aujourd'hui encore comme son meilleur album. Un peu largué dans les années 80, ce qui a été le cas de beaucoup de monde d'ailleurs, il revient sur le devant de la scène avec son fameux live unplugged en 1992.
Ses grands moments : - Layla, la première version, l'acoustique me chauffe un peu la rondelle (encore une fois, merci RTL2 !!)
- Wonderful Tonight, quelle beauté, c'te chanson, l'un des plus beaux slows au monde...
- Tears in Heaven, avec un jeu acoustique tout en sensibilité et en mélancolie contenue. Un peu normal, il l'a écrite après la mort de son fils de 3 ans. Ah, sûr que ça allait pas nous donner une Queuleuleu...



lundi, juillet 21, 2008

Le Roi est Mortensen... Vive le Roi !

Acteur, chanteur, poète, photographe, peintre, écologiste, humain, et beau en plus, Viggo Mortensen n'en finit pas d'agacer la gent masculine et de faire rêver nos comparses du deuxième sexe. Tout le monde le connaît aujourd'hui par son rôle d'Aragorn dans la trilogie cultissime du Seigneur des Anneaux. Mais l'homme se caractérise, à l'image d'un Johnny Depp, par sa recherche de rôles différents, parfois sombres et torturés, loin des sentiers battus du star system hollywoodien. Pour preuve, l'un de ses derniers films, Altriste, est sorti durectement en DVD en Europe (ou n'a pas fait beaucoup parler de lui). Qu'il incarne un mafieux russe froid comme la mort, un cow-boy en quête de rédemption, un amant, un mari au passé trouble, Viggo Mortensen met à chaque fois toute son énergie et son âme dans ces personnages, ce qui le rend d'autant plus attachant. Sean Penn, Peter Jackson, Ridley Scott, John Carpenter : autant de grands réalisateurs qui l'ont capturé sur pellicule et qui louent sa générosité et son talent. Tant de qualités, ça en devient presque agaçant ! Mais je vous laisse juger sur pièce...
"Les promesses de l'ombre", Carpenter, 2007



"Le Seigneur des Anneaux: les Deux Tours", Jackson, 2002

P.S. Toutes mes excuses au magazine "Ciné Live", sur qui j'ai honteusement pompé mon titre. Oh et puis merde, on peut pas être au top 7j/7 !!!

vendredi, juillet 18, 2008

Un rayon d'soleil...

Pour l'instant, tout va bien. Je peux l'affirmer sans crainte, parce qu'il y a peu de temps encore, tout ne coulait pas de source. A ce qu'il parait, on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il vous quitte. Mais il n'est pas de plus doux murmure que de l'entendre rentrer par la porte de derrière, marchant sur la pointe des pieds pour ne pas vous déranger en plein sommeil...
Oui, pour l'instant, tout va bien ; mieux... J'ai mon studio pour l'année prochaine, au Bouguen, 2e étage. Enfin ma propre cuisine pour me faire les petits plats que je veux, à l'heure que Je choisis ; enfin ma propre douche dont le fond ne sera tapissé que de Mes poils ; enfin mes propres toilettes, ou le bonheur de réviser sur son trône. Et de l'espace, surtout de l'espace !
Le boulot, ça va. J'ai connu pire, le lever tous les matins à 5H30, ça écorche un peu l'anus parfois, mais on s'y fait.
Je profite bien de mon été aussi : bon, la plage et les bains, le bronzage et le barbecue, c'est pas encore ça ! Mais je me repose, je sors, je bouge, je fais du sport, je vois mes potes, je profite..
Mais surtout, surtout, je suis avec elle, et c'est le plus beau cadeau que m'ait fait la vie...

mercredi, juillet 16, 2008

Aux couleurs de l'été indien

Eté qui, comme l'indique son nom si poétique, a disparu aussi bel et bien que la civilisation amérindienne. Etrange parallèle, d'ailleurs, puisque dans les deux cas, c'est la noirceur humaine et sa folie d'auto-destruction qui ont mené le bal. Faut pas se leurrer, on ne peut pas appeler ces étés pourris à répétition des "accidents climatiques" tout ce qu'il y a de plus normal. Autant me dire que Bush est le plus grand président que l'Amérique ait connue (après John Ford, je l'accorde !)
Oh que non, on assiste, aux premières loges, à l'une des nombreuses retombées de la surexploitation industrielle de cette planète qui n'en avait pas demandé autant. Les glaciers fondent à vitesse grand V, le trou dans la couche d'ozone - dont plus personne ne parle - n'a pas du se refermer depuis, des espèces animales et végétales disparaissent chaque jour, victimes de la déforestation outrancière, des feux de forêts ou tout simplement de l'intervention humaine néfaste et destabilisante. Et pour nous, petits Bretons, des mois de juillet pourris jusqu'à l'os.
Non, mais regardons dehors : on se croirait en octobre ! Et c'est pas près de s'arranger avant août. Alrs, mes amis, militons pour le changement (Ensemble, tout est possible...) : repoussons les vacances d'été à août-septembre et laissons juillet pluvieux aux exams de fin d'année. C'est une idée à creuser...

lundi, juillet 07, 2008

Test à la c** !

Piqué sur le blog d'un pote, parce que flemme monstrueuse d'écrire un truc original (me suis levé à 5h30 pour cause de premier jour de boulot, alors bien le droit d'être fatigué, crédiou !!), un petit (long !) test. Et le pire, c'est que ça me fait marrer ces conneries...
1/ Ton nom : Je n'ai pas de nom, je suis Un et Plusieurs, je suis l'Infini, je suis ton Père
2/ Ton prénom : Kevin
3/ Ton/Tes pseudos : Kéké, Gauvain, Jean-Kev, Gus, Doudou (fut un temps ^^)
4/ Ta date de naissance : 06/11/1985
5/ Ton signe astro : Scorpion
6/ Ta taille : 1m 75
7/ Ton poids : 70 kg, poids de forme
8/ Tu chausse du : 42
10/ Ta ville : Pont-l'Abbé, capitlae du pays bigouden et bientôt du monde (mais ils le savent pas encore)
11/ Ta situation de famille : Ben, pour l'instant, c'est confus, je répondrai dans.. disons, deux ans pour être sûr !
12/ As-tu des frère(s) et soeur(s) ? oui
13/ Si oui, combien ? Une soeur et un frère caché en Roumanie (salut, Trog !)
14/ Comment sont tes rapports avec tes parents ? Normaux, je pense, pourquoi ? ça t'intéresse, connard ?
15/ La couleur de tes yeux : jaune
16/ La vraie couleur de tes cheveux ? j'ai un cheveu et il est gris andalou
17/ De quel origine es-tu ? j'aimerais le savoir. Pour le moment, breton
18/ Ta religion : la vie
19/ Tes qualités : Beaucoup, mais surtout une : la modestie !
20/ Tes défauts : Perfectionniste,
21/ Quelle est ta couleur préférée ? le vert, le bleu
22/ Ta fleur préférée ? L'orchidée
23/ Ton/tes film(s) préféré(s) ? Disco, Camping, Les sous-doués passent leur bac...
24/ Tes idoles (chanteurs, acteurs...) : Franck Michael, Popeck, Jean-Michel Jarre, Europe "It's the final countdown, tindindin tin...", Emile et Images...
25/ Tes hobbies ? Lecture, musique, cinéma, golf, jardinage, méditation, fellation...
26/ La langue que tu préfère parler :l'araméen, puis le copte
27/ Quel pays aimerais-tu visiter ? Comme tout le monde, la Pologne. Et puis l'Irlande
28/ Où te sens-tu le mieux ? Avec mes amis
29/ L'animal que tu préfère ? Les gros chiens, woody woody et les cafards
30/ Le parfum de glace que tu préfère ? Pistache
31/ La boisson non alcoolisé que tu préfère ? Thé au hamster
32/ Quel genre de musique écoute tu ? rock, pop rock, folk, un peu de tout en fait
33/ Ton/tes livres préférés ? "Comment bien décorer son salon", V. Damidot ; "Ma vie pour une étoile"; A. Jacquet, et tous les Oui-Oui
34/ Ton magazine préféré ? Chasse et traditions
35/ Pratiques-tu un sport ? Si oui lequel ? Muscu (ah, on la boucle, là...)
36/ Ta série préférée ? Lost, Dr House, Simpsons...
37/ Ton émission favorite ? La messe du dimanche, sur France 2
38/ Ta matière préférée ? Histoire
39/ Ton futur métier ? Président du Zimbabwé (sinon, enseignant-chercheur en histoire)
40/ Quel est ton objet fétiche ? Ma montre
41/ As-tu un porte bonheur, si oui lequel ? J'crois pas à ces machins (embrasse sa patte de lapin)
42/ Ton parfum préféré ? Un bon plat qui cuit
43/ Ton chiffre préféré ? 6
44/ Es-tu amoureux(se) ? Si oui, de qui ? Amoureux à en mourir, à en devenir fou...
45/ As-tu déjà trompé ton/ta partenaire ? Non
46/ As-tu déjà volé de l'argent ? Bien sûr, mais c'était à un clochard, alors...
47/ As-tu profité de quelqu'un ? Si oui, de qui ? J'ai poussé mes grand-parents à la faillite pour avoir une voiture, mais je trouve cela normal
48/ Qu'aimerais tu te faire pardonner ? Quelques erreurs
49/ As-tu déjà eu envie de tuer quelqu'un ? Oui, et je le fais, ça va mieux après
50/ Dors-tu avec un DouDou ? Une peluche énorme du bonhomme Michelin
51/ As-tu déjà pété en public ? Je ne pète pas
52/ Et roté ? Idem
53/ As-tu déjà été ivre mort ? Si oui, quand ? Ce matin, en ce moment même
54/ As-tu déjà fumé ? Non
55/ As-tu déjà consommé de la drogue ? Oui, mais que de la colombienne pure
56/ Pleure tu souvent ? Kevin ne pleure jamais, Kevin ne ressent aucune émotion
57/ Qui sont tes meilleur(e)s ami(e)s ? Ah ça je le dis pas, ça ne se dit pas, ça se sait
58/ Tu es fier de : avoir été aimé par une fille aussi belle ; avoir bien réussi ma scolarité ; tous les efforts consentis pour me sentir aussi bien aujourd'hui
59/ Tu as honte de : tout ce temps gâché à pleurer sur ce qu'on est pas
60/ As-tu déjà fait souffrir quelqu'un ? Si oui qui ? Oui
61/ Es-tu fidèle en amour ? Oui
62/ Es en amitié ? oui, euh dans le genre chiant, tes questions...
63/ Quelle partie de ton corps préfère tu ? Dur de choisir... mes oreilles
64/ Quelle partie de ton corps détestes-tu ? mon pouce droit
65/ De quoi ne peux tu pas te passer ? de mon bébé
66/ Quel est ton plus grand rêve ? Pour l'instant, la retrouver ! Ensuite, la garder !
67/ Et ton pire cauchemar ? Devine, banane ....
68/ En veux tu à quelqu'un ? Si oui, qui ? A Jean-Pascal, de ne pas avoir gagné la Star Ac. Tu la méritais, vieux, cette victoire !!!
69/ Combien d'enfant(s) aimerais tu avoir? 10 000
70/ As-tu une phobie ? Si oui, laquelle ? les araignées

jeudi, juillet 03, 2008

Ushuaia dans ton froc

Quelle belle émission, vraiment, particulièrement celle de hier soir.
Une rencontre intemporelle, éthérée, sublime entre nous autres occidentaux et une tribu d'Indiens d'Amazonie qui continue bravement à nier la Civilisation et à garder leur culture, leur mode de vie. Jusqu'à quand ?
100 m² de forêt amazonienne part en fumée chaque SECONDE !!! Pourquoi, comme l'explique ironiquement Nicolas Hulot : pour la culture du soja, qui sert en majorité à nourrir le bétail !!?
Ces Indiens, ça a été une bouffée d'oxygène, de simplicité, d'honnêteté, un bouleversement de valeurs. Là bas, pas d'abondance, donc pas de richesses, donc pas d'inégalités = une société soudée, humaine.
Evidemment, les menaces extérieures sont légion (serpents, jaguars...), le village est pas équipé tout confort. Ils m'ont toutefois offert une belle leçon d'humilité et d'humanité.
En plus, pendant l'émission, on apprend que l'armée colombienne a libéré Ingrid Bétancourt. Non vraiment, bravo Nicolas ! Hulot, hein, 'tention...

samedi, juin 28, 2008

Faut rigoler

Je voudrais tempérer le message de la veille (pas de la vieille, il n'y a que moi qui ais le droit d'écrire sur ce blog, non mais....), que je trouve vraiment très sombre. On va dire que le message d'hier, c'était "L'empire contre-attaque" ; aujourd'hui, ce sera plus "Retour du Jedi" ! J'espère me faire comprendre...
Des fois on a envie de se dire: "Eh merde, quoi ! La vie est trop courte pour la gâcher, surtout pour quelqu'un d'autre. Secouons nos fesses encroûtées et profitons de notre été, comme il se doit !"
Et quand je dis profiter, c'est y aller à fond, pas l'esprit ailleurs, torturé, anxieux.. Non, la ouache, la défonce, la marrade, la poilade, la Barbade (jamais visité), la cascade, la façade... Enfin, bref, j'en passe !!
C'est pas en se morfondant sur son sort, en essayant de percer les pensées d'autrui qu'on peut avancer et se construire. Alors, basta les soucis, dehors les prises de tête, cassez-vous les oignons (ça pue, en plus) ! Désormais, c'est Bibi le patron, c'est moi qui dicte le chemin, moi qui décide de quelle teinte sera ma vie. On est l'esclave de personne, mais le maître de sa propre destinée...

vendredi, juin 27, 2008

Brouillard sur le cimetière, y'a des corbeaux perchés sur les pierres

Je vis une période assez sombre de ma courte vie. Je vais pas en faire des tartines, primo parce que je n'aime pas déballer ma "vraie" vie privée sur un blog, et secundo, parce que je préfère en parler avec quelqu'un en face de moi plutôt que par l'intermédiaire de mon ordi.
N'empêche, ça fait deux semaines que je rigole plus trop : enfin si, pour être exact, je ris, mais pas du fond du coeur. Une légèreté de surface, si vous me comprenez. Au dehors, le soleil et le sourire ; au dedans, l'abîme noir de la tristesse.
Alors, on s'accroche, on essaie de voir les bons côtés de la vie, et on y arrive, sincèrement. Mais toujours cette impression de manque, de déchirure qui ne permet pas un épanouissement total.
J'espère que lorsque je relirai ces lignes dans, disons une semaine ou deux, j'en rirai, comme quelqu'un qui rit des éclairs une fois que l'orage est passé. J'espère, oui, je ne fais plus que ça...

jeudi, juin 12, 2008

Chuck Norris nous enterrera tous

Qu'est-ce qu'un skonss ? Cela s'écrit-il de cette manière ? Pourquoi cet orthographe débile pour un animal que personne n'apprécie vraiment ?
Je crois qu'en ces temps de crises profondes, tant dans le domaine économique que social, il est temps de se poser les vraies questions :
- Qui a décidé que le Finistère serait à la pointe de la Bretagne ?
- Pourquoi les anses des tasses sont toujours à gauche (ou à droite, enfin ça dépend de quel côté on regarde !) ?
- A-t'on vraiment besoin de joues ?
- Doit-on nécessairement enfiler son caleçon avant son jean ?
- Comment les Anciens ont-ils inventé la lessive en tablette (cunéiforme) ?
- Pourquoi les Asiatiques ont les yeux bridés et pas les Africains ?
- Comment reconnaître sans se tromper un pied d'une main ?
- Qui a déjà parlé avec un babiroussa ?
- Voldemort est-il si méchant qu'on se plaît à le dire ?
- Qu'a réellement fait Gandalf après son combat avec le Balrog, pour se retrouver tout nu et amnésique dans une forêt ?
Tant de mystères et, pendant ce temps, Chuck Norris veille...
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mardi, juin 10, 2008

Prout

Titre sibyllin, il en fallait des couilles pour oser !
Et des couilles, ça tombe bien, j'en ai plein mes poches (qui qu'en veut ? Pas cher, pas cher, de la bonne, wiwi...)
Regardé la France, hier. Pfiou, me suis pas fait autant chier devant un match de foot depuis... ben, France-Colombie !! Prédictions de madame Irma : on perd 2-0 contre les oranges et 1-1 contre les Azuri. Ensuite, au revoir, m'sieurs dames, passeports s'il vous plaît, billet de bus retour Paris ! Oh, vous pouvez bien lire ces lignes avec un sourire dubitatif, et vous dire que je suis toujours aussi pessimiste, mais on verra dans une semaine...
Le soleil cogne, grille et tape sur les bambous. Peut-être mon premier bain de l'année pour bientôt. A condition que ma petite personne frileuse accepte de mettre plus qu'un orteil dans la Mère Océan !!
Rien à faire en juin. Quand je dis ça, je veux en fait exprimer un certain désarroi de ne pas avoir été pris pour un emploi saisonnier. Et pourtant, pas faute d'avoir demandé, je m'y suis même pris en février ! Alors, on va mettre ce silence sur le compte de la crise économique et profiter de ce mois pour se reposer avant le Capès, commencer à bosser les sujets et se dorer les doigts de pied, je les trouve un peu pâlichon ces temps-ci !
Vous ai pas raconté mon voyage au Québec ? Ah tiens, curieux... C'était bien ; non, mieux que bien, c'était énorme, sensas', extraordinaire, en ce sens que j'ai coupé de mon quotidien et changé d'atmosphère. Alors, évidemment, je pourrais passer deux heures à raconter ce voyage dans le détail, mais les mots les plus fins ne sauraient rendre la beauté de ces moments : un coucher de soleil sur le Saint-Laurent, une bonne bière artisanale partagée fraternellement autour du comptoir, les odeurs, les bruits si particuliers...
Même les photos n'égalent pas ce que j'ai pu voir, ressentir. C'est une expérience unique et solitaire, mais tellement agréable. J'y retournerai...

samedi, mai 10, 2008

Citations

Parce que, parfois, certains ont déjà écrit ce que je pense, et l'ont tellement bien dit qu'il ne sert à rien de tenter d'en faire une pâle copie (mais c'est très rare dans mon cas !) :
- Travaillez à votre félicité, jouissez sans crainte, apprenez, créez et produisez dans un monde sans Dieu, qui sera un jour débarassé de la tutelle des églises et des tyrans, Paul Thiry, baron d'Holbach (1723-1799)

vendredi, mai 02, 2008

Réponse à Yoyo

Décidément, ça devient carrément "le courrier des lecteurs", ce blog !
Alors, je répondrai à cette langue perfide, que jusqu'ici j'appelais un ami, que je ne bois jamais, au grand jamais, ou alors si peu et tellement pas que je ne m'en rappelle plus le lendemain.
Non, voyez-vous, mon cher Alphonse (vous permettez ?), l'alcool et moi, c'est du passé. La page est tirée, bien tirée, comme une bonne bière au fût, si vous me passez l'expression, meuf, meuf, meuf !! (ça, c'était le toussotement de quelqu'un qui se gausse, et non le cri bestial et primaire d'un crétin unicellulaire en tong qui voit passer sur le trottoir d'en face une splendide créature à moitié dévêtue qui semble ignorer totalement notre crétin et sa bande de potes, aussi attardés que lui, c'est dire s'ils ont pas inventé l'eau de mer !!)
Bref, j'ai arrêté de me torcher la gueule, de me péter la tronche, de m'exploser le ciboulot, de me pinter à mort, de me faire péter la vessie, etc, etc.
Et ce pour plusieurs raisons :
- l'haleine fétide du lendemain matin, qui te poursuit toute la journée, malgré les cinq fois où tu t'es asticoté le manche (pour te brosser les dents, bien sûr) et qui donne à tout ce que tu bouffes et bois le goût de ce que tu as ingurgité la veille
- le mal de crâne, surtout après une soirée rhum
- le mal de ventre, mais ça c'est après une soirée bière
- l'odeur atroce que tu te trimballes jusqu'à la douche salutaire, parce que tu t'es endormi tout habillé, juste à côté d'une flaque de vomi qui ne t'appartient même pas !
- le fait que tu t'es endormi la bouche ouverte, bave aux lèvres,à 4 heures du mat, juste au moment où la soirée bat son plein, mais toi tu es déjà out, parce que torché comme un porc depuis 21 heures !
- Mais surtout, je me rends compte que je profite bien plus d'une soirée et que je me marre autant quand j'ai (juste) un peu bu, que je suis lucide (mais pas trop) et que je tiens debout (tout seul).
Alors, monsieur Yoyo, vos remarques désobligeantes, vous pouvez vous les garder et vous les enrouler derrière l'oreille...

jeudi, mai 01, 2008

1er mai, vive le muguet !

Quelle prose, quelle rime, digne d'un Verlaine, n'est-il pas ?
Ah oui, la douceur printanière d'une journée fériée, alors que la chaude pluie bigoudène arrose copieusement l'herbe de mon jardin, qui n'en demandait pas tant pour le printemps. "Y'a plus d'saison !" vocifère-t-on, clamant haut et fort son appartenance à cet autre temps, pas si éloigné, mais où tout était mieux, les gens souriants, la vie heureuse, la bouffe succulente, où personne ne mourait, sauf de vieillesse et encore, et putain, la jeunesse avait encore un peu de respect pour ses aînés, tout fout l'camp, gnâgnâgnâ !!
Ronchon, ce matin ? Pas spécialement, pourquoi, je râle, là ? J'sais pas, je me rends plus compte, à force...

dimanche, avril 27, 2008

Réponse à Jiji

Alors, pour commencer, bonjour, qui que tu sois. Pour dire vrai, j'ai ma petite idée là-dessus mais au moins, les politesses d'usage, bon...
Je suis en tout cas très content que mon blog procure chez mes quelques lecteurs autant d'ennui et d'inintéressement. Je ne sais pas vraiment quelle définition tu donnes aux blogs intéressants, mais si c'est des sites avec des photos, de la musique, des poèmes, des extraits de chansons, des liens vers des sites cool, alors là, forcément oui, ce blog n'a rien, mais vraiment rien d'attractif.
Après, tu dis que mieux vaut la vérité ; d'accord, mais est-il besoin de la dire ? Tu trouves ce blog chiant et ben, ok, passe ton chemin et regarde autre chose. Rien ni personne, même pas ton respect au Prince, ne t'oblige à fixer tes yeux fatigués sur ma prose irradiante.
Ce blog, je le fais avant tout pour moi et, si possible, pour mes futurs enfants : garder une trace de celui que j'étais à 20, 21, 22 ans... Pas pour amuser la galerie, susciter le buzz ou je ne sais quoi. Je vais même te dire : que personne le lise, je m'en fous, mais alors... Par contre, qu'on vienne me dire que c'est ennuyeux sans me connaître et sans savoir de quoi il en retourne, là, forcément, mes poils se hérissent un peu.
En tout cas, merci pour ton premier message hyper-constructif, et merci aussi que ce soit le dernier !!

samedi, avril 19, 2008

Je reviendrai à Montréal

Ce n'est pas par manque de temps que je n'ai pas écrit depuis un mois sur ce blog, mais bien parce qu'il n'y avait pas grand-chose d'intéressant à dire !!
C'est navrant, hein, mais avouons-le, je ne vais pas vous bassiner la nouille avec les errances psycho-historiques de mon mémoire, je ne vais pas non plus détailler ma vie de couple (extraordinaire au demeurant, il faudra que j'en touche un mot !), non c'est pas une rubrique people ici, c'est plus sérieux.
Donc, là, aujourd'hui, j'ai un truc béton : je quitte le territoire français. Pour ne plus revenir ? diront certains, un sourire extatique aux lèvres. En fait, non, je ne pars que huit jours, mais quels huits jours !
Imaginez un peu : je me casse tout seul à Montréal, un autre pays, un autre mode de vie, un autre Continent. En limier de l'aventure, je suis la trace des Pilgrims et autres Grands Découvreurs, de Cartier à Colomb sans oublier nos cousins Vikings. Qui sait, peut-être que j'aurais mon épisode dans "Il était une fois les Amériques".
Car, pas la peine de se voiler la face, si ce voyage est important pour moi, je ne vous raconte pas la signification de mon arrivée au Canada. "L'enfant brun du soleil" !! "El Corazon de la Landa" !! "Papi Chulo" ! "Eu ch'tio gamin" crient-ils, les bras vers le ciel, dans l'attente messianique de ma venue prochaine. Oui, mes frères d'Outre-Atlantique, le moment est arrivé où le joug américain doit cesser de s'abattre sur vos frêles épaules. Suivez la voie de la raison, écoutez votre coeur, mangez bio, et arrêtez, par pitié, arrêtez de chanter si fort...

lundi, mars 17, 2008

Projets écrits

J'ai pas mal d'idées et de projets littéraires sur le feu. Déjà, la fin de l'année scolaire approche et je dois rendre mon second mémoire en deux ans, bonne production sachant que le premier faisait 260 pages environ et que le prochain opus fera dans les 100 pages. "Les ducs de Bretagne et les pouvoirs en France et en Angleterre (1203-1341)": joli sujet, n'est-ce pas ? Mon directeur de recherche a beau me dire qu'il n'y a pas assez de matière pour en faire une thèse, je ne peux m'empêcher de souhaiter qu'il se trompe : d'une part parce que je bosse dessus depuis un an et que ça me ferait chier de repartir de zéro avec un autre sujet ; et puis, plus j'avance et plus ma réflexion se construit, se peaufine et je me dis qu'il y a moyen de faire un truc bien quand même, quitte à élargir un peu les bornes chronologiques en lorgnant vers le XIIe siècle.

Secundo, en parallèle de cette grand'oeuvre, je continue mes recherches sur les rapports entre Tolkien et la Bretagne et ce qu'il en ressort dans le Seigneur des Anneaux. Au départ, j'avais l'impression que ma théorie était un peu branlante mais elle ne fait que e confirmer au fil de mes lectures. C'est encourageant, et pourrait faire l'objet d'une parution régionale dans des Annales (mais chut ! c'est encore à l'état de projet !)

Et puis, en marge de tout ça, mon pseudo-roman (j'aime bien l'appeler comme ça) qui attend sagement que je m'y remette, question de temps, de motivation ou d'idée fulgurante. Au moins, il est là, entamé et je sais que je le finirai bien tôt ou tard....

lundi, mars 10, 2008

Ici, à Nagano

ça souffle ! Je suis au 4e étage de la fac de lettres (au CRBC, une fois de plus) et en première ligne pour constater et entendre la fureur du vent aujourd'hui. Une de ces journées où tu aimes bien être derrière la vitre. Un coup à se décoiffer la raie...
Sinon, je n'ai toujours pas eu la date de mon oral comptant pour le 1er semestre du Master II. Master qui, entre nous, possède une organisation digne d'un foutoir pas possible. Jamais vu ça dans toute ma vie d'étudiant : un manque de communication prof/élèves et prof/prof flagrant, des horaires qui changent à tou bout de champ (j'écris tout ceci alors que le vent, qui s'était un peu calmé, repart de plus belle à l'assaut des doubles cloisons de la fac. Je me sens tout petit face à la furie des éléments, mais aussi étrangement grisé).
Rendons-nous à l'évidence : ce message creux ne me sert de prétexte qu'à retarder le plus possible la rédaction de l'intro de mon mémoire, intro qui me pompe littéralement depuis le début d'année, un calvaire à écrire. Mais allez, soyons sérieux pour une fois, je vous laisse...

jeudi, mars 06, 2008

Week-end à Brest

Première pour moi : je reste seul sur Brest ce week-end. Cette réalité, dont la pensée seule aurait suffi à me glacer d'effroi il y a quelque temps, me laisse à présent de marbre comme un carrelage en marbre. Le marbre (l'ai-je déjà dit ?), voilà la solution... Pourquoi on ne dit pas 'rester de bois' ou 'rester de plastique' ou 'rester' tout court ? Cela restera à jamais un des nombreux mystères de notre langue française.
Je crois que ces temps-ci, j'ai besoin de me retrouver seul, non parce que la compagnie des autres m'importunne mais parce que j'en ressens un besoin viscéral. Prendre mon temps, avoir le rythme que je veux, les occupations que je veux : me sentir libre, en fin de compte. Et puis, ça va pas être le bagne non plus : samedi matin, cours ; samedi après-midi, BU ou promenade ; samedi soir, sortie ; dimanche, repos ou on verra. Et la semaine recommencera...
J'ai surtout besoin d'ailleurs : l'appel de ce que je ne connais pas se fait irrésistible. Les landes vertes et brumeuses de l'Irlande m'attirent comme un exilé contraint rêve à la terre qui l'a vu naître. Je me sens d'Irlande, je suis Irlandais de coeur plus que français et j'espère bien un jour pouvoir visiter le pays de mes rêves. Pourquoi pas y vivre même ? A voir...

samedi, mars 01, 2008

La revue littéraire de Titou

Je le déplore d'avance, ceci n'est et ne sera jamais une rubrique récurrente, puisque cela signifierait une lecture constante et une certaine ponctualité dans la parution de mes posts. Autant dire que la partie s'engage mal : "y'a le feu à la banane " comme dit souvent mon voisin de chambrée.
Alors, deux remarques : lisez Beigbeder ! c'est frais, cynique à mort, ça se lit comme on mange (sans réfléchir, mais c'est bon quand même !), et puis le personnage du jet-setteur intello, mal dans sa peau, limite alcoolo et blasé de la life, vaut le détour.
Et dans la rubrique N'Y ALLEZ PAS : Au coeur des ténèbres de Joseph Conrad. Pouf ! je passe devant à la bibli, le titre sonne bien et, en plus, ils en lisent un passage dans le King Kong de Jackson. Qu'à cela ne tienne! hardi, petit, mettons-nous à l'ouvrage. Première ligne : rien becté ! deuxième phrase : itou...
Bon, on continue un peu tout de même: et tandis qu'une vieille migraine s'insinuait sans prévenir dans mon crâne surchauffé, mes yeux lisaient une page sans que les mots qui y étaient écrits ne parviennent au cerveau ,du moins pas dans le bon ordre. Des phrases alambiquées de dix plombes, avec circonstancielles, subjonctives, des virgules en veux-tu en voilà, des tirets ; et un style tellement pompeux que même Balzac à côté, c'est du Oui-Oui. Non, vraiment, si vous tenez à votre santé mentale et surtout à garder intact l'amour de la lecture, n'ouvrez jamais ce livre. C'est un conseil d'ami...

vendredi, février 29, 2008

Ouh boudiou !!

Ah oui, j'avoue, à première vue, comme ça.... ça fait... bleu, quoi !
Mais en fait si vous penchez la tête de gauche à droite, et de plus en plus vite, vous verrez peut-être comme une nuance de... bleu.
J'aime bien, moi ! le ciel est bleu, ma chambre est bleue, les Schtroumpfs sont bleus; en fait, j'avais besoin de changement, je trouvais que l'ancien style faisait un peu miteux. Chaque fois que je cliquais sur mon lien, je tombais sur ce marron gerbant, entre la cacahuète de bistrot et le papier peint des chiottes au supermarché du coin. "NON!" me dis-je courageusement, "les plus belles avancées se sont faites dans le changement" et, outre que cette phrase qui a pourtant de la gueule ne veut absolument rien dire, il fallait quand même y penser, et voilà !
Alors, comme d'habitude (on a fait le même coup à Napoléon et Robespierre), les esprits réac vont me sortir des phrases éculées du genre : "c'était mieux avant", si ils ne sont pas satisfaits, ils peuvent toujours faire le tour de la terre deux fois en sens inverse pour remonter le temps, et m'inciter à ne pas le faire, mais peine perdue, je suis incorruptible (sauf si vous avez de l'argent!)

dimanche, février 17, 2008

Bonne année, avec si peu de retard...

Houlà ! je relisais mon dernier message, c'est pas bon de rester sur une note triste, comme ça. Les gens vont croire que je suis plongé en pleine déprime depuis deux mois et demi. Non, non, rassurez-vous, tout va mieux dans le meilleur (? ça reste à prouver!) des mondes. Bon, rien ne sert de résumer tout ce temps passé sans donner de nouvelles, je louperais forcément des trucs importants pour m'attarder sur des conneries, alors disons-le en un mot comme en cent : Tagada !
Le mémoire avance, le CAPES se rapproche, les vacances d'hiver aussi, j'ai recommencé à écrire (pour combien de temps encore ?) mon improbable histoire sans scénario pré-défini mais qui se construit, prend vie et forme phrase après phrase. C'est beau de voir un monde, des personnages, des situations naître sous ses doigts. Chaque écrivain est un Créateur en puissance, maître de l'absolu et du rien, Divin et mortel ; mais mon monde à moi ne se fera pas en 7 jours, y'a pas marqué Rambo, là !!
Bon, le temps presse, dimanche c'est le retour sur Brest alors faut préparer toutes les petites affaires, aller chercher la miss et faire route vers la grisaille et le bruit, laissant derrière nous notre Eden bigouden. Comment ? J'en fais des caisses ? Ben, vous voyez que je suis de nouveau en forme...