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mardi, janvier 23, 2007

Encore et toujours...

A-MOU-REUX !!!!!!!!!!!
Ben oui, moi aussi ,j'en suis le premier étonné. Croyez-moi, l'amour n'était dans mon esprit frivole l'affaire que de quelques instants. J'ai eu le malheur de dire une fois, rien qu'une seule fois 'je t'aime' trop vite et sans réellement le penser. Je me suis juré soit de ne plus jamais le dire, soit de vraiment réfléchir avant d'avouer ce que je considère encore comme une force mais aussi une faiblesse.
Force, parce qu'on ne se sent jamais aussi bien que quand on aime et quand on sait être aimé. Comme quoi, Balavoine ne disait pas QUE des conneries. J'avais toujours sur les choses que je faisais (études, sport, sorties...) un regard assez objectif et plus ou moins pessimiste, du genre : "à quoi ça cert que Coco, il se décarcasse?" C'est vrai, à quoi s'acharner à réussir, à s'améliorer si personne n'est là pour le constater. Maintenant, depuis un an - et bientôt trois mois-, j'ai trouvé ma motivation, la raison qui me fait avancer et me donne envie d'être quelqu'un de meilleur : le simple bonheur de voir cette petite flamme dans ses yeux qui me dit que j'ai réussi une fois encore à la rendre amoureuse.
Faiblesse, parce qu'on a tendance au bout de quelque temps, a ronronner et à se satisfaire de ses petites habitudes. On se plaît tellement à n'être que tous les deux qu'on en oubie qu'il y a du monde autour; on délaisse un peu les copains, on devient moins romantique. La vie à deux nous montre les défauts de l'autre qu'on n'est peut-être pas encore près à accepter. L'image du couple parfait s'effrite peu à peu et laisse place à de l'agacement, parfois à de la lassitude.
Mais la vie à deux, c'est tellement bien, surtout avec ma pitchounette. Je ne dis pas qu'on est jamais passé par la phase 'remise en question', mais on a toujours su donner le coup de collier qu'il faut pour retomber amoureux l'un de l'autre. Je crois que, ce qui fait la différence, c'est que tant elle que moi, onse rend compte de la chance qu'on a d'être ensemble et qu'on ne trouvera sûrement pas mieux ailleurs; alors, mieux vaut tout faire pour que ça marche maintenant que le regretter trop tard.
Ma chérie, c'est tout simplement la fille de mes rêves. C'est un ensemble et plusieurs petites choses à la fois : sa voix, son regard, la douceur de ses lèvres... mais c'est aussi la façon dont elle voit la vie, ses valeurs, son humour, sa tendresse qui me font me réveiller chaque matin à côté d'elle en me disant que j'ai vraiment trouvé la perle rare et qu'elle est la seule que j'aime.
Bon, elle a pas de blog, mais je suis sûr qu'elle vous dirait exactement la même chose sur moi - enfin, je crois......! En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on a trouvé la formule magique pour faire durer notre petit couple. Je crois même que cette passion qui, normalement, s'efface au bout de quatre mois selon les spécialistes, nous habite encore. Formule magique ou pas, moi ça fait plus d'un an que je suis heureux grâce et avec elle et ça me comble largement.

lundi, janvier 22, 2007

Apocalypto : la fin de Mel Gibson ?

J'ai le léger sentiment d'être constamment entouré de fans de Mel Gibson en furie : ma mère, ma copine et ma belle-mère - enfin, pardon ! la mère de ma copine. Purée, pendant deux secondes, j'ai eu une vision bizarre. Bref (javel net), la passion de Mel ne semble pas vraiment se tarir dans les foyers malgré ses dernières prestations bien peu reluisantes (eh! vous l'avez noté le jeu de mot ? la passion..de Mel. Pas mal, hein... ouais, bon, ça va)
Sur son jeu d'acteur, rien à dire évidemment, ce type étant l'un des meilleurs acteurs de son temps, en tout cas sûrement le plus déglingué. Aussi à l'aise dans l'action (l'Arme fatale) que dans le registre comique (Ce que veulent les femmes) ou héroïque (Mad Max ou Braveheart), le Gibson a prouvé tout au long d'une filmographie intéressante que son jeu de comédien ne se bornait pas à quelques mimiques bien placées qui s'usent avec le temps - désolé, Harrison ! ! - ou à des roulements de biscottos à tout va.
Niveau réalisation, il n'y avait jusqu'à peu pas grand'chose à dire, si ce n'est des louanges. Son premier film, "L'homme sans visage", bien qu'un peu mièvre, dénotait déjà une capacité certaine à raconter de belles histoires et à montrer de belles images. Quant à son deuxième opus, "Braveheart", même s'il malmène quelque peu la réalité historique - cf mon article à paraître dans le journal d'histoire de la fac (un peu de pub ne fait pas de mal)- il est visuellement et émotivement impeccable. D'ailleurs, même les pros ne s'y sont pas trompés et lui ont décerné 5 Oscars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.
La descente infernale de Gibson commence en fait lors du tournage de son troisième film, "La passion du Christ" qui doit raconter en détail la... ben, c'est le titre, quoi !!! Et là, la polémique enfle : "Oui...euh!! c'est scandaleux", disent les autorités religieuses juives, "ce film est totalement antisémite, il montre la responsabilité flagrante des Juifs dans la mort de Jésus. Salaud de Mel Gibson, tu pues du cul". Pour la dernière phrase, je suis pas sûr...
Bien entendu, un savant mélange de marketing et de lutte religieuse monte l'affaire en épingle, Mel galère à trouver un distributeur pour son movie, mais finalement le film sera diffusé avec le concours des églises américaines et au bout du compte, ça fait un succès commercial énorme aux USA. Le film en lui-même n'est pas exceptionnel, même si c'est encore très bien filmé et hyper-réaliste; mais bon, ça reste du curetage de bas niveau et une récitation mot pour mot des écrits religieux sur le sujet. Quant au soi-disant antisémitisme latent, je ne l'ai pas vu et je ne suis pas sorti du film la hache à la main pour buter du youpin à la volée en criant 'Fils du démon ! vous qui avez tués le Roi des Rois, mourez maintenant et hurlez, chiens que vous êtes!!" Hum hum! pardon, mon propos se disperse quelque peu.
Bon, là déjà, j'ai senti que ça commençait à gronder sévère dans les rangs de mes fans hystériques, ma mère étant carrément prête à écrire au susdit pour qu'il arrête ses bêtises de fanatique catho. Oui, pasque le Mel, il s'est aussi fait construire une chapelle rien que pour lui et il parle plus que de Dieu et de religion. Hé ho! Mellou, tu fais ce que tu veux mais que ça déborde pas sur ta carrière. Pour preuve, sa dernière prestation d'acteur dans Signes où il joue... un pasteur qui a perdu la foi.
Par contre son foie, il l'a pas perdu, notre acteur "encore préféré mais plus pour longtemps", parce que côté pitanche, ça y va!!! Pour un gars qui prétend avoir exorcisé ses vieux démons de l'alcool, il met pas à côté. Faudrait voir à changer de psy, quoi!
Mais bon, comme on dit, cela ne nous regarde pas. Il nous reste son passé flamboyant et sa belle gueule sur les affiches. Et puis, v'là-t'y pas que j'apprends que monsieur tourne un nouveau film sur le déclin de la civilisation aztèque au Mexique. On est tenté de se dire qu'avec un sujet pareil, pas de risque de polémique ou de débordement religieux dans le film. C'est donc avec une confiance toute affichée dans le talent de conteur de Gibson que je suis allé voir vendredi dernier son 'Apocalypto' - aïe! déjà une référence chrétienne! - accompagné d'une plantureuse blonde au parfum enivrant, dont je connaissais à peine le nom mais qui n'a pas arrêté de me tripoter la cuisse tout au long de la projection (les femmes, de nos jours...).
Au sortir, une très bonne reconstitution historique, un bon équilibre entre reconstitution d'une civilisation perdue, émotion, action et gore (niveau giclure de sang et paquets de viande collés au mur, ça y va! j'te raconte pas la note du boucher-charcutier!). Mais voilà, le film explose à cause d'une seule image de fin : l'arrivée des conquistadores précédés de la croix catholique. Et là, on repasse tout le film en revue à la lumière de cette fin et on cherche le message qu'a voulu faire passer Gibson. Et quand on le trouve, on est forcé de se dire que ça tourne plus rond dans sa tête. En effet, le film nous dépeint une société aztèque inhumaine et barbare, une sorte de Rome décadente en Amérique, seulement occupée à asservir les villages du coin, à martyriser le plus de monde avec le plus de cruauté possible, et à sacrifier des pelletées de braves gars pour nourrir leux dieux cruels. Rien sur la grandeur artistique, culturelle ou sociale de cette prestigieuse civilisation, pas plus barbare que nos ancêtres gaulois, également friands de sacrifices humains. Alors, du coup, avec un tableau comme ça, quand on voit la croix à la fin, on pense direct : "ouais, super, les héros arrivent et vont zigouiller tout ces enfants de putains et rétablir l'ordre et la justice dans ce monde de tarés". Oui, même un soi-disant défenseur de la cause indienne comme moi a pensé cela à la vue de cette croix, si frêle et pourtant si chargée de sens (et de sang).
Cela ne m'empêche pas de dire que le film est bon, les images somptueuses, les acteurs inconnus mais parfaits, l'action prenante, mais que le message du réalisateur peut prêter à confusion. Je ne dis pas que mon analyse est la meilleure ou la seule envisageable, mais elle laisse à réfléchir. En tout cas, je trouve intolérable les soi-disants critiques qui descendent le film, non pas parce qu'il est mauvais, mais à cause de la personnalité controversée de son auteur. Il semble bien que l'échec annoncé d'Apocalypto soit le début de la fin pour cet acteur génial qu'était Mel Gibson.

vendredi, janvier 12, 2007

BRIE-ser le silence

Si j'ai choisi de réapparaître à la vie informatique en ce 12 janvier de la nouvelle année 2007, ce n'est pas pour souhaiter à mes chers lecteurs une année purulente et aussi sombre que les précédentes, mais bien pour évoquer ma souffrance, et le combat intense que je mène depuis désormais 6 ans - 6 ans déjà...! -, en espérant que l'aveu de ma misérable expérience pourra éclairer d'un espoir nouveau ceux qui, comme moi, se sont retrouvés un jour piégés.
Je commence donc (mon dieu! c'est si dur de se lancer): bien, je m'appelle Kevin et je suis dépendant au fromage Babybel. Voilà, c'est dit!
Comme l'a si bien expliqué le docteur Johannes Bounderfrägen, de l'Institut Melinois de Toxicomanie Lactosienne (l'IMTL), le fromage peut rendre dépendant, à un point tel que cette dépendance annihile toute autre pensée et que le seul projet réalisable n'est plus que de se procurer au plus vite un de ces délicieux petits ronds rouge.
POur moi, tout a commencé d'une manière banale, mais c'est ce que vous diront tous ceux qui se sont un jour trouvés à ma place. C'était à un dîner de famille, il y a de cela 6 longues années - mais pour moi, elles ne m'ont semblé qu'être une interminable valse de fromages à pâte molle: on venait de finir la glace quand, sous mes yeux d'un coup écarquillés, je vois apparaître un plateau recouvert de formes oblongues et blanchâtres, aussi appétissantes que des varices sur le corps mou d'une obèse américaine bronant sur la plage de Dunkerque en Février.
Mais voilà, en goûtant innocemment un de ces machins puants et dégoulinants, je venais de faire mon premier dans la déchéance. Bien vite, j'ai arrêté le camembert, pour m'attaquer à un autre genre de came bien plus dur : Vache qui rit et Babybel! pas un truc de fillette, koi!
Ma vie entière devenait rythmée par ces saloperies de fromages: dès le réveil, deux Kiris; avant d'aller à la fac, trois Babybels; et ainsi de suite jusqu'à la fin de la journée.je ne pouvais pas m'endormir si je n'avais pas sur ma table de nuit une boîte de Lanquetot périmé à respirer en cas de besoin. Regardons la vérité en face des trous de gruyère : j'étais devenu une loque!
Evidemment, je ne vous raconte pas les nuits fiévreuses, passées dans les coins les plus sombres de la ville, en quête d'un petit morceau d'emmental de rien du tout, juste pour ne pas péter une pile. Je me suis vu agresser une vieille à la sortie du Super U parce qu'elle avait achetée deux Coulommiers les Croisés. Et puis, le jour où j'ai mordu ma soeur qui avait pris la dernière part de Vache qui rit sur la table, mes parents m'ont envoyé en cure de désintoxication.
J'ai ainsi passé un été dans une lamasserie bouddhiste à Plouguerneau, respirant à nouveau l'air pur des Montagnes d'Arrée, réapprenant les joies simples de la vie : changer une roue, faire des claquettes, lancer des oiseaux, parler aux murs... Tous les soirs, j'évoquais mon expérience dans les réunions de l'association 'Sortir de la Tour de Ba(by)bel'. Aujourd'hui, je me sens mieux, même si quelquefois, l'odeur de mes chaussettes après une longue journée me fait penser à la saveur si crémeuse d'un Port Salut. Mais, je l'ai promis : tout ça, maintenant, c'est derrière moi. Pour clore cette question, je voudrais citer pour tous mes frères toxico cette phrase que nous apprenions aux réunions : "les vaches peuvent aussi vous faire pleurer".