Le seul blog au monde où on ne parle pas politique, mode, sport, culture, musique... mais de MOI !!

vendredi, septembre 29, 2006

C'était mieux avant

Purée de chiotes de bordel de couilles!!!!!!! Excusez ces jurons mais je suis passablement énervé. Mais qu'est-ce que c'est que cette organisation brestoise de m....!! (remarquez que mon auto-censure est efficace! ah ouais putain! oh merde j'ai laissé passé un 'putain'. Non, encore un!! flûte, crotte, zut...chiez!)
Je ne parlerai pas de mon inscription qui s'est relativement bien passée pour un type qui semble attirer autant les emmerdes qu'un aimant attire le métal. Non, les choses ont commencé à partir en sucettes à la pré-rentrée. Normalement, ce genre d'auto-masturbation universitaire (merci de nous avoir choisis; normal, on est les meilleurs. Cette année, vous allez en chier grave mais on sera là pour vous aider....) sert quand même à nous apprendre deux-trois trucs sur l'année à venir. Mais là, que dalle : on aurait dit que les profs en savaient encore moins que nous, et qu'en plus ils en avaient relativement rien à carrer. Et du coup, quand votre fidèle serviteur pose une question intelligente (pour une fois), c'est lui qui passe pour un gros con devant tous les masters d'histoire. Bon, en même temps, j'ai l'habitude, mais si tôt dans l'année, je crois que je suis en train de battre un record.
Et là, en ce vendredi 29 septembre, le coup de grâce: les emplois du temps sont disponibles sur l'ENT (Emmerdant, Nul et Tarte), enfin, après une procédure informatique longue de dix plombes alors que çe serait tellement plus simple de les afficher. mais non, penses-tu! que à 14 heures.
Alors, me v'là obligé à râler sur mon blog pour que le temps file et coule, comme le sable fin entre mes doigts gourds et laiteux, pour obtenir les emplois du temps de ma copine pasque ces cons de l'administration (et je n'incrimine pas QUE la fac) n'imaginent pas que, dans notre société high-tech et futuriste, y'a des gens (comme elle et moi) qui n'ont pas encore accès à Internet chez eux.
Bouuuuhhh!! Shame on us! C'est vrai que c'est tellement top-méga cool, le Net. On peut chater avec des gars à l'autre bout de la planète, mais on dit même plus bonjour à ses voisins de palier; on peut acheter des tas de trucs intéressants et débiles (mais pour pas cher) sur E-bay, mais on prend sa voiture dès qu'il faut aller à plus de 200 mètres de chez soi. On délivre nos états d'âme et nos pensées intimes dans des blogs que tout le monde peut lire, alors que tout dialogue semblé coupé avec les parents. Vive Internet! vivement que nos vies et nos actions soient entièrement dominées par les machines, vivement qu'on ne puisse plus faire une seule démarche administrative sans se péter les yeux sur ces putains d'ordis.
Enfin bon, je râle, je râle, mais c'est plus pour la forme. Je sais que le progrès a forcément ses bons côtés: c'est toujours mieux de consulter son dossier ANPE Sur le net que de faire deux heures de queue pour un pet de raton-laveur. Mais le problème de fond reste le même : dans les bureaux de notre administration opaque ou devant l'écran bleuté de notre computer, on n'a pas d'interlocuteurs. Seuls, désespérément seuls dans un monde qui nous échappe de plus en plus, et personne pour nous répondre, nous expliquer, nous rassurer. Juste cette voix métallique au téléphone (si vous voulez le bureau d'admission des données intrinsèques au bilan de vos revenus 2006 sous condition d'une demande préalable, tapez 5. Tut!tut! la personne n'est pas disponible pour le moment, nous vous mettons en attente. Rappel : la minute de communication sera facturée 0,85 centimes...) ou ce message sybillin sur ordi : ERREUR! une erreur s'est glissée dans votre procédure d'inscription. La page demandée n'est pas accessible. Pour plus d'informations, appelez le numéro azur 0887254 (1,2 euros la minute) ou recommencez depuis le début en éteignant votre ordinateur.
On dirait que tout le monde s'est donné le mot pour nous maintenir dans le flou le plus total, comme des veaux qu'on emmène à l'abattoir et qui ne se doutent pas de ce qui les attend au bout du voyage, jusqu'à ce que la masse du boucher fracasse leur cervelle soudain illuminée. La compréhension, enfin, le message final, cette lueur de stupeur et de déception résignée qu'on peut lire dans les yeux de ceux qui rendent leur dernier souffle : tout ça pour ça! Tout ce brouillard, toutes ces attentes au téléphone, tous ces efforts à se démener pour échapper aux filets gluants qu'on dresse sur notre route pavée de déceptions et de regrets, tous ces faux espoirs qui nous réchauffent un fugace, trop fugace instant, tous ces petits bonheurs pour tant de douleurs, tout ça et pas de lumière au bout! Pas de beaux anges blonds nous accueillant avec le sourire d'une mère, pas de ces trompettes du Jugement si douces à nos oreilles, nous enveloppant dans un silence de musique éternel. Pas de chaleur tiède, pas d'ambroisie pour les justes, pas de coupe amère pour les faibles. Pas d'éternité de l'âme.
Rien que le noir.
Un saut dans le trou sans fond du néant et de l'oubli.
Plus rien que du noir.
Du noir.....................
Bon, bref, excusez mon esprit morbide. Tout ça pour dire qu'on a bien mieux à faire que de se prendre la tête avec leurs couilles administratives à répétition.
Pour me faire pardonner de cet article qui dénote un peu dans ce blog si gai et jouasse, le retour tant attendu de la question-débat : Bobby la belette a trois soeurs, Pouscaca, Flatula et Grotta. L'une d'elles a les cheveux qui lui poussent par les oreilles, l'autre est recouverte de pus et doit chanter 'non! je n'suis pas un écureuil!!' toutes les heures; et la dernière a une tête d'âne, des mains de mouette, un corps d'avion et des pieds de cachalot nain. Devinez, sans ouvrir les yeux,, pourquoi ma grand-mère paternelle s'est achetée un grille-pain de marque allemande alors qu'elle ne mange que du foie de morue au pâté-mayonnaise. Pour les ex-aequo, question subsidiaire: combien de dents a une chaise? Merci de ne pas afficher mon poster dans vos toilettes.

jeudi, septembre 28, 2006

Le retour du roi

Wahouuu! ça fait du bien de revenir sur ce blog et de pouvoir à nouveau écrire des conneries plus grosses que moi et des phrases sans queue ni tête longues de 10 kilomètres (un peu comme celle-ci d'ailleurs...). Amis lecteurs, dont je sais que vous êtes de moins en moins nombreux et je vous en remercie, vouv vous disez sûrement : 'Bah alors! quoi? Pas une nouvelle, pas un coup de fil pendant l'été, et maintenant que c'est la rentrée il va encore nous pomper l'air avec ses messages à la con?' Oui, je sais, vous m'avez manqué aussi. Bon dieu, je sens que ça va être un long article; j'ai quand même 3 mois riches en émotion à rattraper.
Juillet-août d'abord : travail harassant au rayon fruits et légumes de Leclerc Pont-l'abbé, pour raisons pécunières mais aussi pour apporter mon savoir-faire et mon expérience à la bonne réussite de l'entreprise, dans un contexte de reformation... non je plaisante c'est que pour le fric!
Mais on peut dire que ça m'a forgé physiquement. Vous auriez dû voir, mesdemoiselles, ce corps bronzé et puissamment musclé, ces biceps en feu et ces abdos en béton, la sueur dégoulinant en perles le long de mon ventre. oh là! il faut que j'arrête, j'ai une érection rien que d'y penser.
En dehors du boulot qui me prenait quand même la moitié de mon temps éveillé (sachant que je dors la moitié d'une journée, on peut donc affirmer, après calculs savants, que mon temps libre se résumait à 1/4 de ma journée. Je voudrais remercier pour l'avancée de ces travaux la collaboration amicale et néanmoins fructueuse du professeur Rosenblum, chercheur-mathématicien à l'hôpital psychiatrique 'Les têtes en l'air' de Poissy, chambre 4), le reste de mon temps était passé aux côtés de ma chère et tendre - mais blonde - Morgane chérie. Promenades, ciné, promenades, plage, promenades, télé : ce qu'il y a de bien dans cette relation, c'est qu'on ne fait jamais la même chose (sauf la promenade du dimanche).
Les samedis soirs de juillet furent particulièrement, comment dire, alcoolisés: en gros, j'étais flambé comme une crêpe tous les week-ends. Bizarrement, le mois d'août fut plus calme, mais alors beaucoup plus (mon foie n' a de cesse de m'en remercier depuis, quitte à être un peu lourd des fois 'oh! merci, merci, encore merci... -mais ferme ta gueule, gros con!!)).
Inutile de mâcher ses mots, tout comme on mâchonne un bout de saucisson sec en se demandant si la mauvaise haleine qui s'ensuivra logiquement pourrait disparaître avec un chewing-gum: ce fut le plus bel été de ma vie, le seul en tout cas qui n'ait pas engendré chez moi un choc traumatique post-année scolaire et des angoisses existentielles en pagaille. Rien que pour ça, je dois remercier la personne qui m'a permis d'y arriver enfin, et je sais qu'elle se reconnaîtra: MOI! (ah! narcissisme, j'écris ton nom...)
Septembre maintenant : le mois des séparations (Au revoir, Gandalf! ta tâche parmi nous est terminée à présent. c'est ici que prend fin notre communauté, ici sur les rivages de la mer. Je ne te dirai pas de ne pas pleurer, car toutes les larmes ne sont pas un mal...), le mois des changements, des fins et des débuts. Le mois où il est temps de se remuer la peau des couilles pour régler les problèmes administratifs inhérents à une installation sur Brest et à une inscription dans une nouvelle fac.
Mais au bout du compte, quel pied d'avoir enfin un endroit qu'on peut appeler 'chez moi'! En fait d'endroit, c'est une chambre U de 9 m² mais bien aménagée dans la cité de Lanrédec. J'ai une voisine de palier charmante, et j'ai hâte de la connaître un peu plus: je sais déjà qu'elle est blonde, bien foutue, et qu'elle s'appelle Morgane ou Marianne ou Robert, je sais plus trop.
C'est aussi le mois du départ des recherches pour ma maîtrise qui vont me prendre la majeure partie de mon temps d'ici à juin. Le premier contact de cette année avec M. Coativy a été constructif et je n'ai jamais été aussi motivé par mes études. Ce sera dur, mais je sais que j'y arriverai!
Bonne résolution: j'ai décidé de faire du sport cette année, du badminton et...de la relaxation. Bon, je sais, c'est pas trop foulant, ça! ouais, peut-être mais je suis le seul mec pour 15 filles. Ah! ah! on fait moins les malins; bon c'est vrai, y'a ma zouze qui fait avec moi, donc j'suis un peu limité niveau tchatche mais c'est 'achement relaxant quand même.
Bon ben voilà, l'état des lieux est fait, le retard rattrapé et je peux enfin déclarer officiellement ouverte la deuxième saison du blog Une étoile dans ma vie (sponsorisé par Moltonel et la Vache qui rit).
P.S. Ne vous inquiétez pas, amis lecteurs! contrairement aux deuxièmes saisons de séries qui sont toujours moins bonnes, je vous promets que ce blog sera aussi bon qu'avant, si ce n'est meilleur puisque mon style ne fait que se bonifier avec l'âge (dixit Matthew Mallory, journaliste à Newsweek). Citons aussi en passant: 'une écriture toute en finesse, touchant quasiment au divin' pour le Monde, 'un auteur populaire mais pas vulgaire' pour Télérama, 'une putain de claque littéraire' pour Rock'n'Folk, 'un mec qui me fait mouiller comme jamais rien qu'avec ses mots' pour Clara Morgane dans Playboy, et 'un blog conseillé aux enfants éveillés mais pas trop' pour Okapi.
P.P.S.S Répondant à une demande internationale exceptionnelle, ce blog sera bientôt traduit en anglais, allemand, espagnol, portugais, arabe, chinois, et en braille pour nos amis aveugles férus d'internet. Disponible en araméen et grec ancien courant 2008.