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mercredi, août 29, 2007

Longue vie à la Reine !!

"Shame on you!" m'a très justement dit Ophélie Winter l'autre jour, après avoir visité mon blog (oui, je connais Ofélaï, and so what?). Et en effet honte sur moi : je ne vous ai jamais parlé de ma passion pour Queen. En tout cas pas sur ce site, parce que j'ai assez saoûlé mes potes avec ça (spéciale casdédi à la belette pont-l'abbiste, Richy "the killer" Starkman!!).

Tout a commencé en 1998, la même année qu'un truc sportif, ouais une victoire, mais je me rappelle plus quoi... bref, je tombe sur une cassette audio bleu azur, avec au premier plan un bonhomme de dos qui lève le bras, poing serré vers le ciel. Le titre : "Queen - Made in Heaven". J'écoute, j'adore, que du bon!! je farfouille dans la discothèque familiale pour voir si y'a pas autre chose à se mettre dans les cages à miel ; ah ben tiens, le Greatest Hits!!

Première chanson : "Bohemian Rhapsody" et je tombe définitivement amoureux de ce groupe anglais. C'était la première fois que j'entendais cette chanson mais c'est comme si je la connaissais déjà, qu'elle faisait partie de moi sans que je le sache.

Commence alors l'inéluctable marche vers la fanitude totale, avec ses bons et mauvais côtés : la joie quand on entend un morceau de son groupe préféré à la radio (merci, RTL2!), la colère implacable quand quelqu'un ose dire que U2 ou les Beatles sont les meilleurs groupes du monde. Eh oui! quand on est fan, on est persuadé que tout le monde l'est et que les autres ont tort. Avec l'âge, j'ai pris de la bouteille (j'en ai vidé pas mal au passage aussi, mais c'est une autre histoire...) et ce genre de débat devient puéril. Meilleur ou pas, Queen reste ma référence n°1 et c'est déjà pas mal. Je me suis aussi laissé pousser les cheveux à une époque pas si révolue que ça, pour ressembler à un vrai rocker - et encore, vous avez échappé aux tiags, à la moustache et au perfecto à franges -.

J'ai mis pas loin de 4 ans à réunir toute la discographie du groupe (plus de 20 albums, quand même!) en passant par quelques produits dérivés, les K7 et DVD de concerts. Au final, pas mal d'argent dépensé dans cette passion, je ne veux surtout pas entendre parler d'un quelconque total, je crois que je ferais une syncope sur le champ!

Bon c'est bien beau tout ça mais qu'est-ce qu'ils ont de si exceptionnels pour les aimer autant ? Le premier truc, c'est que ces mecs ont déboulonné toutes les frontières du rock, ils sont inclassables parce qu'ils ont touché à tout avec talent. Mettre un CD de Queen dans son lecteur, c'est ne jamais savoir sur quoi on va tomber : un bon hard qui tache, du rockabilly, de l'opéra, de la pop, du funk, du prog... presque toutes les influences musicales sont passées à la moulinette, trnascendées par le son unique du groupe.

Secundo (c'est du finlandais!), Queen est l'un des rares groupes à avoir gardé pendant plus de vingt ans la même composition : Freddie Mercury au chant et piano, John Deacon à la basse, Roger Taylor à la batterie et Brian May à la guitare. On le ressent à travers leur musique, leurs interviews, ils sont amis, s'apprécient malgré quelques tensions inhérentes à une telle vie faite de longs mois de studios enchaînés à des tournées interminables aux quatre coins du monde.

Queen, c'est aussi le meilleur groupe scénique au monde (et là personne ne peut me contredire), parce que Mercury est un showman exceptionnel et que leur talent musical transcende les chansons en live. Pour preuve éclatante, leur performance au Live Aid en 1985 où Queen démontre haut le micro qu'il est une tête au-dessus des autres.
Bizarrement, à l'inverse de la majorité des fans queeneux, je ne vénère pas spécialement Freddie Mercury : bien entendu, il a une voix superbe ; oui, c'est un grand artiste fantasque et original, mais je crois que la force du groupe réside dans l'alliance des quatres zicos, par l'union de leurs paysages musicaux respectifs plutôt que dans l'omniscience écrasante d'un tel ou d'un tel (par exemple, les Cranberries ou Texas sont ce genre de groupe qui n'existent que par et pour la chanteuse). Chacun amène sa personnalité, son talent ce qui contribue à donner au son Queen cette polyvalence et cette richesse. A l'inverse, Queen sans Mercury, ça n'est plus vraiment Queen. De ce point de vue, je suis très déçu par le comprtement des deux survivants, qui refont des tournées et des CD sous l'appellation "Queen" parce que c'est vendeur. C'est bête de s'être fait happer par la machine à fric du monde de la musique, ça enlève toute crédibilité à Brian et Roger.
Maintenant, si vous désirez connaître un peu plus ce groupe culte, par où commencer ? Je vous conseille d'abord de vous enfiler les deux premiers Greatest Hits (le troisième, on oublie c'est un trou à déchets...). Ensuite, si vous aimez le Queen faiseur de tubes, la musique qui fait bouger et les mélodies efficaces, écoutez la trilogie "The Game", "The Works" et "A kind of Magic" ou comment Queen réussit à surnager (parfois éniblement) hors des remous merdiques de la musique des 80's.
Si vous êtes plus sensibles aux charmes des années 70, à une musique planante, construite et variée, avalez-vous les meilleurs albums de Queen : "Queen II", "A night at the Opera", "A day at the races" et "News of the world". Vous comprendrez en les écoutant pourquoi on a surnommé Queen les Beatles des années 70.
Allez, pour finir, voici une liste de tubes planétaires de Queen. Si y'en a un là-dedans que vous n'avez jamais entendu... c'est que vous n'écoutez pas la radio :
Bohemian Rhapsody
Somebody to love
We will rock you
We are the champions
Bicycle Race
Another one bites the dust
Crazy Little thing called love
Under Pressure
Radio Ga Ga
I want to break free
A Kind of magic
Who wants to live forever ?
I want it all
Innuendo
The show must go on
Heaven for everyone
You don't fool me
God save the Queen !!!

samedi, août 25, 2007

Censuré

L'autre jour, rien de mieux à faire sur le moment, je décide de retourner jeter un coup d'oeil sur un forum d'histoire que j'avais fréquenté quelque peu pendant l'année. Fréquentation rapidement mise à mal par l'esprit pète-sec et gargarisateur (rien à voir avec Youri Gagarine ou les yaourts Yoplait!!) des gens qui le fréquentaient. En gros, comment s'exciter le goujon en parlant pendant des heures de la calvitie précoce de Châteaubriant ou de la marque des chenilles des chars Leclerc... Moi qui pensais apprendre des choses et m'amuser en parlant d'histoire, j'ai rapidement déchanté. Purée, pas une blague, ou alors des réflexions cocasses qui n'auraient même pas fait rire Krusty le clown!!
Bref, je m'y suis reconnecté récemment histoire de balancer deux-trois conneries pour les rappeler à mon bon souvenir. Du genre, "les routiers au Moyen-Âge se différencient par rapport à la taille des trucks qu'ils conduisent" ou encore "pour moi, La soupe aux chous reste le film historique que je préfère". Bon d'accord ça ne m'ouvrira pas les portes de l'Académie Française, mais rien de bien méchant non plus !
Deux jours plus tard, j'y retourne pour voir ce qu'avaient bien pu balancer comme protestations outrées les utilisateurs du forum. Ben en fait pas de remarques, même mes messages avaient disparu, effacés par un modérateur consciencieux. Eh oui, m'ssieurs dames, la censure existe encore. J'aurais pu comprendre si j'avais sorti des propos obscènes ou racistes ; mais des petites blagounettes... faut pas abuser, quoi! Tout ça parce que j'ai dérangé ces gars dans leur masturbation intellectuelle de "passionnés" d'histoire. Enfin, pour moi, un passionné réussit à faire partager sa passion, ce qui n'est pas vraiment le cas ici!
Ceci étant dit, j'ai été voir "Les Simpsons" au ciné : trop bon!!! L'esprit de la série est sauf, y'a même un scénario valable et des gags toutes les dix secondes. Courez le voir, vous ne le regretterez pas!
"Spider-cochon, spider-cochon"!!

vendredi, août 17, 2007

Vider son sac. Vider ses tripes. Vider son coeur et son esprit.
Une sorte de lavement intérieur. C'est parfois bon de tout lâcher, de lancer dans la lumière tous ces non-dits, ces combats intérieurs qui nous rongent petit à petit. Au moins, ça remet tout à plat.
Mais ça peut détruire aussi ; entendre ce qu'on ressent vraiment, c'est comme écouter à la porte d'une chambre des Secrets, coller son oeil au Judas d'une tanière particulièrement sombre.
Le dialogue est une thérapie, parler sauve, fait avancer, remue. Dire, c'est faire parfois. J'ai longtemps ressassé mes démons, mes noirceurs, persuadé, ô orgueilleux Titan, que je pourrais les résoudre seul.
Pourtant, seul, on arrive à rien, on n'avance pas; ou si, dans la mauvaise direction qu'on se persuade être la bonne. Il faut une oreille extérieure attentive pour mettre le doigt là où ça fait mal, pour vous guérir.
Pleurer même. Pourquoi cette émotion serait-elle réservée aux filles ? Les larmes ont un goût amer mais libérateur. Elles épuisent et nous font repartir à zéro, les idées plus claires, le cerveau lavé.
Je sais : je pense trop, mais je me soigne. Mon ange gardien veille sur moi, à présent...

jeudi, août 16, 2007

L'été, les manchots puent des pieds

Avant de commencer à raconter ma trépidante saison estivale (trépidant est bien synonyme de chiant, je ne me trompe pas?), je tiens à préciser que ce message avait déjà été écrit il y a trois jours de cela, mais que par une erreur de manip, il s'est effacé. Après trois tentatives de suicide infructueuses (je vous déconseille d'ailleurs l'indigestion, c'est bidon!!), j'ai pris sur moi de le réécrire, pas tout à fait à l'identique et c'est bien dommage d'ailleurs car c'était sûrement le meilleur texte que j'ai jamais écrit. Dire que personne ne le lira jamais, sôb!

Par sôb, je veux bien sûr souligner en une interjection bédéesque ma tristesse, et non un quelconque énervement à la "Putain de Dieu" ou autre "ventrecouille". Que cela soit bien clair entre vous et moi...

Par où commencer? Ben, par le début, connard aurait sûrement rajouté de sa verve inégalable le regretté Jean-Claude Brialy. En fait, les mois de juin et juillet peuvent se résumer, professionnellement parlant, en deux mots : musée/Accueil. Ou comment se faire littéralement chier dans une vieille baraque qui sent le moisi à attendre d'improbables clients qui, de toute manière, repartiront déçus avec une envie viscérale de vous cracher au visage. Bon je noircis un peu le tableau, mais on y est presque! Petite amélioration par rapport à l'année dernière, j'ai aussi bossé au Musée bigouden, situé DANS le château de Pont-l'Abbé ; y'a pire comme cadre (une boulangerie polonaise pendant la guerre, par exemple). Au fil du temps, ce boulot commence quand même à devenir légèrement répétitif, avec son lot de phrases prémâchées du style : "ce sera 7 euros, s'il vous plaît" ou bien "les toilettes sont au deuxième étage". Résumé d'une journée lambda au musée : dis bonjour, souris, donne les prix, souris, encaisse l'argent et rends la monnaie, souris, donne les guides, souris, souhaite une bonne visite, souris... (nous voudrions signaler à nos chers lecteurs -souris- que les dernières lignes ne contiennent en aucun cas -souris- de messages subliminaux -mais SOURIS, BORDEL!!)
Sinon, hormis le boulot, c'était sorties, ballades et plage... euh! non, pas la dernière. Enfin, j'ai quand même réussi à prendre trois pauvres bains en un an, crions tous Alléluia!!

Août rime plutôt avec Leclerc, rayon bazar. Enfin, quand je dis ça rime, vous m'aurez compris, parce qu'en fait, "août" et "bazar" ça ne rime pas du tout. Mais essayez aussi, de trouver une rime en -oute, à part croûte, mazout et biloute, qui n'ont absolument rien à faire dans ce récit. Quoique....

C'est bien le bazar, c'est tranquille. Moins foulant que les fruits et légumes, en tout cas. Pour vous dire, je suis même payé à bricoler. C'est fou hein ? Moi, bricoler, alors que je suis pas capable de jongler avec des couilles ? Bien entendu, peu de gens y arrivent, mais je crois que c'est de la mauvaise foi. Ce n'est pas une question de pouvoir, encore faut-il le vouloir. BEn oui, réfléchissez un peu, vous ne savez pas avec les couilles de qui vous jonglez, c'est gênant, c'est personnel, une couille..
Mais je m'égare, le bazar donc, c'est cool (par contre, cool rime avec couilles, vous voyez, on y revient toujours!!). J'ai encore une semaine à trimer, puis vacances bien méritées que j'attends depuis bientôt trois mois. Je finirai moins sur les genoux que les étés précédents, grâce aux boulots de planqué que j'ai su dégoter cette année, mais ça ne pourra pas me faire de mal.

Ensuite, programme de l'année ? Retourner aux bonnes vieilles études, à un nouveau challenge historique qui pourrait, avec un peu de chance, ouvrir sur une thèse, on en reparlera. Ces derniers temps, je suis submergé à l'improviste de sensations agréables, une envie d'être à un moment donné dans un endroit précis. Des flash, des moments particuliers liés à Brest : me réveiller à côté de ma chérie le matin, flâner dans les rayons de Dialogue ou de la FNAC, me plonger dans les vieux bouquins de la BU, boire mon petit cappuccino quotidien... Je suis pressé d'y être, tout en profitant des derniers souffles d'un été par trop morose au niveau du ciel, mais pas des souvenirs.
La route se poursuit sans fin ; il est temps de la reprendre...

vendredi, août 10, 2007

Ma vie en questions

Petit questionnaire sympa piqué sur le blog d'un pote.

Si j'étais un animal?
Un aigle, majestueux et au-dessus des broutilles du monde

Si j'étais une plante?
Un orchidée, c'est la fleur de mon ange

Si j'étais une ville?
Provins, encore plongée dans le Moyen-Âge

Si j'étais une personnalité masculine?
Viggo Mortensen, ce type est génial : artiste accompli, écolo, drôle, intelligent, beau, un modélè quoi !!

Si j'étais une personnalité féminine?
La reine Elizabeth Ier d'Angleterre, ça c'est une zouze qu'avait des couilles.

Si j'étais une personnalité historique?
William Wallace, un peu influencé certes par la vision romantique de Mel Gibson dans 'Braveheart'

Si j'étais un fait d'armes légendaire?
On reste dans l'ambiance écossaise : la bataille de Bannockburn en 1317 (de mémoire, pas taper...) qui permit au Ecossais d'affirmer leur indépendance face à l'ennemi anglais (du moins pendant un temps)

Si j'étais un poète?
Georges Brassens, quelle plume, quelle saveur dans chacune de ses rimes, un grand de la chanson française !

Si j'étais un écrivain?
JRR Tolkien, pour avoir inventé à lui seul un mond et une mythologie inédite

Si j'étais un personnage de roman?
Pippin du Seigneur des Anneaux, le con de service quoi, le rigolo qui enchaîne les conneries mais qui finit quand même par grandir et prouver sa valeur

Si j'étais un personnage de film?
Mad Martigan, dans Willow ou Aragorn dans le SDA : en gros les beaux ténébreux, héroïques et braves, et qui se tapent la jolie gonzesse à la fin

Si j'étais un crime?
Ce serait une vengeance

Si j'étais un plat?
La pizza, of course (d'ailleurs, gros poutous au génie qui l'a inventé)

Si j'étais un objet?
Un sabre japonais, élégant, racé et terriblement efficace

Si j'étais un instrument de musique? La basse, un instrument que je kiffe grave, comme disent les jeunes

Si j'étais moi? Je me supporterais pas ,-)

Si j'étais une devise?
Euh, le rouble? Ah! ah! Carpe Diem (profite de l'instant présent, en délittéralisant un peu!! Si, si, ce mot existe dans mon dico à moi)

Si j'étais une chanson? "Bohemian Rhapsody" de Queen. Elle me ressemble : mélancolique, douce, parfois déjantée et folle.

Si j'étais un mot de la fin? Ce n'est pas la destination qui est belle, mais le voyage.