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jeudi, novembre 22, 2007

Passage à vide

Il y a des semaines qui coulent moins facilement que d'autres, on pourra dire que les deux dernières ne rentrent pas dans cette catégorie. En effet, plusieurs petits tracas se sont additionnés dans mon cerveau qui n'en demandait pas tant pour créer ce qu'on appelle couramment une "grosse déprime" (pour les termes techniques, au lieu de vous écrier 'c'est pas faux' à chaque phrase, je vous renvoie à l'excellent dictionnaire du docteur Wahteufilingue : "Boukak, Bergamote et Boulimie : le lexique des mots cons commençant par B")
J'ai vu la vie en noir-gris foncé ces derniers temps et ça n'a absolument rien de plaisant. Surtout quand on a la larme à l'oeil à la moindre petite connerie...
La raison principale de mon mal-être : mes études qui sont pour l'instant au point mort faute de motivation. Il faut dire, à mon crédit, que je ne trouve pas hyper-passionnant la recherche bibliographique qui peut se résumer en trois points :
- je prends un livre
- je lis le résumé, voire quelques pages
- je décide si ce livre peut me servir dans mes futures recherches
Y'en a qu'ont pris leur pied pour moins que ça, mais je ne suis pas un homme facile !! Il en faut plus pour m'attirer que du miel en pot (ou un pot de miel, à vous de choisir mais c'est bonnet blanc, blanc bonnet). Bref, autant l'année dernière j'adorais ce que je faisais (recherche, analyse, hypothèses), autant là j'ai l'impression de ne servir à rien, de ne pas progresser et pire ! de ne pas réfléchir. En un mot comme en cent : frustrant !! Mais bon, tout devrait s'arranger puisque je vais bientôt voir mon prof qui m'a déjà expliqué que ma réaction était normale et que tout le monde était passé par là. Reste à retrouver la gnaque...
Ajoutez à cela un temps morose, un blocus bidon, de petites engueulades de couple qui n'arrangent rien, et vous avez tous les ingrédients de la bonne déprime à Mémé.
Heureusement, et je ne les remercierai jamais assez de leur constant soutien, les amis sont là et ça fait du bien de pouvoir se livrer sans honte. Preuve que, seul, on n'arrive jamais à grand'chose.
Sinon, là, ça va mieux, il fait presque beau, j'ai retrouvé mon appétit, je suis encore et toujours amoureux, et la vie est pas si grise que ça...

lundi, novembre 05, 2007

Happy birthday to you, Mister Cocktail ! (M. Monroe)

Demain, j'aurai 22 ans. Oui, d'accord, ce nombre n'a en soi rien d'exceptionnel, n'empêche que...
N'empêche que je m'éloigne encore un peu plus de mes 20 ans (on était jeune, on était con !) et je me rapproche dangereusement de la trentaine. Ah ! temps félon ! voleur de vie, tu fais tomber les masques comme disparaissent les rires, insouciants et frivoles, de notre jeunesse morte.
Vous avez vu, hein, la maturité acquise depuis que je sais que je vais avoir trente ans dans huit ans ? C'est la classe, mais modeste ! la barbichette y est pour beaucoup. Oui, gente féminine, je porte complaisamment et, diront certaines, bellement le bouc et la petite moustache, d'Artagnan du XXIe siècle oblige. Du coup, je fais plus vieux et plus d'une mère de famille se retourne sur mon passage, se demandant quelle pourrait être sa vie dans mes bras, loin d'un mari bedonnant et terne, d'enfants braillant à longueur de journée et d'un pauvre boulot de caissière au contrat aussi maigre que ses fins de mois. Inutile de rêver, milady, le train est passé et tu as manqué le dernier wagon !!
Bon, tout ça pour dire que demain c'est mon anniv et que j'ai hâte d'ouvrir les cadeaux de ma chérie, bien qu'elle même n'ait pas l'air très convaincue que ça puisse me plaire...