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lundi, décembre 04, 2006

Jingle Bells...

Eh oui ! c'est déjà Décembre, mon mois préféré d'une année qui touche petit à petit à sa fin. Pourtant, point de mélancolie désuète dans ma pensée, bien au contraire: cette période a le don de me remplir d'une allégresse toute enfantine. Comme si le seul fait que Noël approche me redonne goût aux rêves et à l'évasion.
Quoique, cette année, je sois un peu plus long à la détente. Sans doute parce que je n'ai pas de télé, petit écran où se déroule en grande partie le matraquage symbolique de cette fête qui fait sourire les enfants, grincer les dents des parents et bander les constructeurs de jouets.
Mais ce vide audiovisuel, avec son cortège de dessins animés débiles - mais divertissants - où des rennes maladifs combattent de méchants lutins verts et puants qui veulent voler tous les jouets d'un Père Noël si dépassé par l'évènement qu'il se réfugie dans la drogue dure et l'alcool, son florilège d'émissions "Spéciale Fêtes" enregistrées au mois d'octobre - d'où l'expression moqueuse et étonnée des invités qui doivent se souhaiter un joyeux Noël en ayant l'air ravis -; ce vide audiovisuel, donc, est quelque peu contrebalancé par les magnifiques décorations du centre-ville de Brest, enveloppant dans un nuage clignotant bleu, rouge ou vert des murs qui paraissent alors moins gris qu'à l'ordinaire. Un marché de Noël s'est également implanté sur la place de la Liberté, et de petits chalets en bois côtoient une grande roue et des sapins enguirlandé, formant ainsi une jolie place hivernale sur laquelle il ne manque plus qu'une fine couche de neige immaculée pour en rendre l'aspect vraiment féérique.
Lutins et farfadets, fées enchanteresses et gnomes des glaces : tout le peuple de Faërie revient à la vie dans le coeur de chaque enfant, heureux de laisser derrière lui, l'espace d'un mois, les soucis et les problèmes de la réalité, pour se plonger sans retenue dans un monde plus beau et plus brillant, un monde où les goûts et les parfums retrouvent toute leur saveur, un monde où le fantastique irradie chaque instant : le monde de Noël.
Vous voyez, c'est pas ma faute, mais ça me fait devenir poête et rêveur. J'ai comme une envie énorme de me regarder tous ces films américains, où les héros passent les fêtes sous la neige dans des maisons ausi décorées qu'une pute de luxe à Toulouse, et ils passent leur réveillon à chanter des cantiques et à bouffer des cookies. Et pi, vous savez, y'a toujours un gamin qui s'endort près de la cheminée, tout près de laquelle on a posé le verre de lait et les deux gâteaux pour le père Noël. Et quand il se réveille, non seulement les grosses chaussettes en laine qui pendent sur l'âtre sont remplies à craquer de cadeaux et de sucres d'orge, mais en plus le verre de lait a été bu et les cookies mangés. C'est p'têt tout con mais moi, ça suffit à m'rendre heureux...

mercredi, novembre 22, 2006

Wahouu! déjà presque un mois sans nouvelles de ma part ; j'imagine que tout le monde a du se ronger les ongles d'inquiétude. Qu'est devenu ce génie littéraire ? Aurait-il sucombé trop tôt, comme tous les grands de ce monde : Jim Morrison, Serge Gainsbourg, Cachou?
Non, point de stress : je suis vivant et bien vivant (celui qui a dit 'eh! merde' il sort...)
et puis en plus, grande nouvelle : j'écris ce nouveau message sur mon ordi portable à MOI flambant neuf. Et viva la technology, comme disait Groucho Marx, appelé aussi la banane qui suinte.
Tiens, comment se porte ma vache, Libellule ? elle va bien, elle mange toujours des pieds, mais ça repousse, alors... Sinon, j'ai rencontré une perche qui sablait un fennec, récemment mais ça ne pose pas d'inconvénient majeur à la réparation d'un radiateur central sur mon nez. Je dirais même : bien au contraire, mais c'est une idée à soulever. Se caresser, c'est mal? Et péter dans le foin, ça peut faire mal aux mouettes? non, mais je dis ça, c'est tout, hein. Pas la peine de croire que mon évier appelle 36 15 Ulla quand il souffre du foie...
Euh! excusez-moi, j'ai eu un moment d'absence. En fait, je viens de remplir mon quota Grosse Connerie que m'impose le comité d'éthique de mon blog (oui, on est jamais trop prudent!)
et puis c'est surtout parce que j'ai rien à dire, vous l'aurez remarqué.
Au fait, c'était mon 31e message sur ce blog. Bon, généralement, on signale quand c'est le 3Oe mais comme je l'avais pas remarqué avant, j'ai une excuse.
Allez, une petite question-débat pour changer : Olive et Tom sont au gymnase. ils écoutent Demis Roussos parler de sa recette préférée : le veau à la sauce au cul, tout en se grattant hardiment la fosse nasale. Pendant ce temps, au Guatémala, Franky goes to Hollywood et Jean-Claude vend Dame. D'après un calcul simple reposant sur une équation binômale, lequel de ces protagonistes porte une moustache et un boxer ? En d'autres termes, Tic et Tac sont-ils homosexuels, ce qui ne serait pas très choquant de la part d'écureuils? D'ailleurs, à ce propos, je voudrais démentir une rumeur courant à mon sujet : Non ! je ne suis pas un écureuil! Tenez-le vous pour dit...

mardi, octobre 31, 2006

Ouh! la flipouze...

Putain, colonel, là, j'ai vraiment cru qu'j'allais encore y passer.
Mais passer à quoi, diantre? Passer à la télé? Passer du bon temps? Passer la balle? Ben, en fait, je suis passé à deux doigts d'une angine blanche. Mais si, cette saloperie virale qui m'avait cloué au lit pendant la deuxième semaine du blocus anti-CPE; ça y est, ça revient? C'est pas trop tôt...
Lundi matin, v'là t'y pas que je me réveille avec un petit mal de gorge. Bon, rien de grave, disais-je en riant au nez de ma mère qui pensait déjà à un cancer des polypes ou à une résurgence de peste noire. Pas de panique, ça va passer aussi vite que c'est apparu.
ERREUR, pauvre ignorant des lois implacables de la physiologie humaine! C'était une angine que je couvais en mon sein mielleux (cherchez pas, licence poétique...). Angine blanche? Angine rouge? Angine verte à pois jaunes? Le doute m'assaillait la nuit entière, pendant que mon corps endolori et courbaturé essuyait les attaques incessantes d'une fièvre féroce.
Du coup, le lendemain - enfin, cet après-midi, pour être précis - je cours, ou plutôt je rampe paresseusement jusqu'à la médecine préventive (5 minutes les 100 mètres, record battu!!). Deux bonnes nouvelles : 1° ce n'est qu'une 'petiote' angine blanche
2° la consultation ET les médicaments sont gratuits. De quoi m'inciter à tomber malade plus souvent.
Bon, évidemment, l'emmerdant de la situation, c'est tourner en rond une journée entière dans son 9m², sachant que la télé ne capte pas et que je n'ai pas d'ordi sous la main. Alors, forcément au bout de 100 pages sur la Guerre de sécession, on a comme des envies de massacre. Du coup, pas con, le Gaston! petite escapade jusqu'à la fac, emmitouflé jusqu'aux cheveux dans une sorte de manteau informe, digne d'un guide montagnard à la retraite. Ben oui, faudrait pas que je rattrape froid, eh! Y'a pas marqué andouille...

vendredi, octobre 27, 2006

Une envie d'écrire

Spontanée, comme ça. Sans sujet prédéfini ni la moindre idée de départ, comme la plupart de mes articles d'ailleurs.
D'après moi, l'inspiration est telle une feuille morte, poussée par un léger vent d'automne, virevoltant sur mon passage et que j'essaye sans succès de coincer sous mon pied. L'inspiration n'est rien d'autre qu'une Muse folle qui ne se laisse caresser que tous les 36 du mois. Tiens, ça m'rappelle cette blague :
- Eh Raymond! kestu préfères : Noël ou faire l'amour à ta femme?
- Ben, Noël, ça revient plus souvent...
En dehors de mes blagues pourries et mes commentaires à deux balles, il m'arrive parfois d'écrire des choses plus sérieuses, à ranger dans la compil' "plus sombre" de mon oeuvre pseudo-littéraire. Des envies soudaines de prose m'envahissent à l'occasion, souvent dans les endroits les moins propices à l'écriture, d'ailleurs : la rue, mon lit ou mes chiottes. Vite, vite, je me dépêche de me mettre face à une feuille blanche ou à l'écran vide de mon ordi pour ne pas perdre le fil de mes pensées poétiques, et là...
Le drame, l'oubli, la disparition irréversible d'une envie d'écrire qui accaparait encore mon esprit deux minutes avant. Je n'ai jamais pu m'expliquer ça, et je défie un quelconque psychologue d'y arriver. Sans doute la peur de ne pas aimer ce qui va lentement apparaître sous ma plume - oui, je suis un éternel insatisfait - mais plus encore, mon écriture en elle-même.
Stylo ou clavier : c'est TROP LENT. Alors que les neurones de mon cerveau pompent 50 idées à la seconde, ma main s'escrime péniblement à en retranscrire la pauvre copie. Entièrement concentré sur le processus physique et concret de la création artistique, j'oublie ce pourquoi j'écris. Les rebondissements ne viennent plus, la logique des mots ne me saute pas aux yeux. Bref, l'inspiration me fuit.
Du coup, je bloque, je remets ça à un autre jour, puis un autre... jusqu'à ce qu'un nouveau projet vienne me titiller. Terrible, non? à moins que personne en ait rien à foutre, ce qui me paraît bien plus hautement problable.
Il fut un temps (pas si lointain) où je chérissais le projet de composer une grande saga fantasy, un genre de Seigneur des anneaux à ma sauce, teintée de mythe arthurien, d'Indiana jones et toutes les influences ciné ou livres qui ont pu nourrir mon imaginaire pendant 20 (putain, bientôt 21) ans. Il est possible que ce projet refasse surface un jour ou l'autre; d'ailleurs, rien qu'en en parlant, j'ai l'envie de m'y mettre qui me prend. Mais je crois que je suis trop exigeant envers moi-même. Je ne voudrais pas simplement écrire, je voudrais écrire bien, nuance..! Je sais bien que je réfléchis trop, et cet overthinking nuit à ma prose et à l'élaboration d'un long roman.
Pourtant, ce blog est un parfait laboratoire, une sorte de salle de muscu de la pensée, et peut-être m'aidera-t-il à me faire accoucher enfin de ce projet que je chéris depuis si longtemps (mais dont les bases fondamentales, voire le scénario, ne cessent de changer d'année en année...).
Et puis, en matière d'écriture, l'année 2007 risque d'être chargée, pasqu'y a quand même un mémoire de 100 pages à pondre pour mai. Je ne vous cache pas que j'ai hâte de m'y mettre d'autant plus que je vais bientôt faire l'acquisition d'un ordi portable (niârk, niârk!!)
J'aime bien le clavier sur lequel je suis en train de taper ce message, il est facile d'emploi et les touches sont bien foutues. En général, j'aime écrire sur ordi, c'est plus spontané, moins formaté; si tu fais une erreur, tu effaces, et puis surtout, on a pas à se concentrer sur la forme de son écriture (que j'ai horrible, d'ailleurs, quand je suis pressé). Mon dieu, c'que j'peux raconter comme conneries...
Pour finir, je conseille à tous ceux intéressés par le long processus qu'est la ponte d'un roman, de lire Misery de Stephen King dont l'intrigue toourne autour de l'écrivain, de l'inspiration et de la naissance d'une idée, puis d'une page puis d'un livre. Magistral, le meilleur King que j'ai lu pour l'heure. Sur ce, bonne lecture et rappelez-vous : Pet contenu, furoncle au cul...

mercredi, octobre 25, 2006

Qui ne saute pas...

...n'est pas lyonnais, ouais!! AH! y'a vraiment rien à dire; en ce moment, la meilleure équipe du football hexagonal c'est LYON!
Quel plaisir d'apprendre - avec un peu de retard, il est vrai - la cuisante défaite de l'armada marseillaise face à l'insubmersible flotte lyonnaise; 4-1, RI-DI-CULE!!
Et bien évidemment, un but sur coup franc du maestro Juninho qui nous a refait le coup de Kiev 'je débloque la situation, les gars, et après on déroule.'
Et pourtant, contrairement au cas problématique équipe de France-Zidane (même si ça va un peu mieux depuis), on ne peut pas réduire la qualité du jeu lyonnais à son seul meneur de jeu - tout génial qu'il fût. Citons au hasard Malouda, Coupet, Cris, Muller, Fred (de mieux en mieux, petit gars...), etc. pour démontrer la richesse de l'effectif lyonnais qui, contrairement à la saison dernière, possède une équipe B à faire pâlir les entraîneurs des autres clubs français.
Et c'est peut-être grâce à ça que Lyon va - enfin!! - s'imposer au rang international. Pasque le coup de 'j'me fais éliminer en 1/4 par une équipe à ma portée', au bout de 3 fois, ça devient un peu lourd.
Alors, messieurs les Lyonnais, brisez enfin cette chaîne désespérante et faites-nous rêver, moi et l'autre glandu de Melun qui m'a refilé sa fièvre lyonnaise.
J'entends déjà les langues de vipère: 'facile de supporter l'équipe qui gagne!!' Peuh, commentaire débile! Sachez, vils péons, que tous ceux qui monopolisent les victoires me sortent habituellement par l'orifice qui me sert d'anus. Par exemple, Nadal en tennis, Wood en golf, Schumi en F1, Chelsea (aux chiottes, Mourinho!) ...
Alors, pour une fois que je fais dans le facile, merde aux critiques et allez Lyon!!
P.S. Ce message a été sponsorisé par l'Association Yohann Président, le Comité Tous avec moi de M. Y. Hénaff et le Football-club Melun Handisport dont le seul adhérent est un certain Y.H. Qui a dit que la propagande était morte, enterrée sous les décombres de Berlin?

vendredi, octobre 20, 2006

Pourquoi?

Pourquoi trouve-t-on toujours un énorme cake au fond de la cuvette des chiottes alors qu'on est hyper pressé et que les trois autres WC dispo sont occupés?
Pourquoi le rouleau de P.Q. s'ingénie-t-il à arriver à sa dernière feuille lorsque c'est à votre tour de l'utiliser?
Pourquoi les profs choisissent-ils toujours le moment où vous êtes le moins réceptif à leur cours pour vous poser la seule question directe de l'année? D'ailleurs, c'est pendant ce long moment où tout le monde s'arrête de parler et vous regarde, attendant une réponse qui n'est pas prête d'arriver, vu votre lèvre pendante et votre regard vide, c'est à ce moment que l'expression Passer pour un con prend tout son sens.
Pourquoi, lorsque vous allez à la fac à pied, la pluie commence-t-elle à tomber au moment où vous pointez le nez dehors et pourquoi cesse-t-elle à trois pas de la fac?
Pourquoi les plus belles filles sont aussi les plus connes? ça ne s'applique pas à toi, bb :0)
Pourquoi devez-vous forcément casser quelque chose ou vous renverser du café sur la chemise au moment où vous êtes les plus pressé?
Pourquoi TF1 a-t-il supprimé le film du dimanche soir? (remarquez, j'm'en fous, j'ai pas la TV dans ma piaule)
Pourquoi CANAL+ est crypté le 1er samedi du mois?
Pourquoi les politicien(ne)s de tous bords nous ressortent-ils les même promesses baveuses et leurs laïus consternants avant chaque élection présidentielle?
Question directement reliée : pourquoi l'homme est-il si aveuglé et corrompu par le pouvoir?
Pourquoi les Indiens d'Amérique - nord et sud - se sont-ils faits massacrer? (là j'ai la réponse : l'or, la terre, le pouvoir, l'ignorance, la cruauté...)
Pourquoi devons-nous perdre inexorablement tous nos rêves d'enfants et nos espoirs fous?
Pourquoi j'ai pas Internet chez moi?
Pourquoi m'a-t-on dit à un casting que je n'étais 'vraiment pas taillé pour le porno'???
Pourquoi les rousses puent-elles de la chatte? (si c'est bien vrai tout c'qu'on dit...)
Pourquoi Gandalf n'a pas remis son blog à jour depuis le 26 septembre? :0)
Pourquoi Freddie Mercury est-il mort si tôt? Avec la technique actuelle, Queen version 21e siècle, ça aurait tout balayé!!
Pourquoi se poser tant de questions, me direz-vous? Parce que chercher à comprendre est encore l'une des dernières libertés qui nous reste....
P.S. J'attends vos suggestions de Pourquoi? Moi-même, ça me reprendra sûrement un jour ou l'autre. Ne crois surtout pas, lecteur, que j'ai déjà étanché ma soif de savoir. Bon, ben moi j'y vais, j'ai envie de chier!

vendredi, octobre 06, 2006

La semaine de la brélouze

C'est drôle comme, quelquefois, le mauvais oeil semble s'acharner sur vous, tel un gros chien sur un tibia d'employé des Postes. Et pas de bol, cette semaine c'est tombé sur moi.
Non que je ne sois pas coutumier du fait, je me suis moi-même surnommé 'roi de la Brèle' mais à ce niveau-là, ça devient flippant. Et quand je dis brèle, je pèse mes mots : n'importe quoi sonnerait mieux!!
Déjà, j'sais pas si j'avais bu ou quoi, mais j'arrivais pas à aligner trois mots corrects sans dire une grosse connerie ou m'emmêler les syllabes. Exemples: 'les couples se ferment' (au lieu de 'les couples se forment'), 'le duc possédait un four' (au lieu de 'le duc possédait un ménestrel' - cherchez le rapport...!) et surtout, perle des perles, 'éteins la lumière, ça m'fait mal aux oreilles.' Hum....d'accord!!!
Au rayon 'j'fous rien de bien de mes dix doigts', le stock était également complet. Mardi, je casse un bol en voulant tout simplement le prendre alors qu'il était posé sur mon évier; mercredi, je manque me croûter la gueule en descendant la pente menant à mon bâtiment; jeudi, je renverse un sachet de nouilles dans le couloir et le soir, je re-casse une assiette en voulant l'essuyer.
Bien entendu, j'ai traversé une crise de foi assez grave, je suis allé voir mon médecin, et je me suis inscrit aux Brélouzes Anonymes. ça a dû me faire du bien car, aujourd'hui, je vais mieux...
Non, sans rire, quand on est con, on est con!
N'empêche qu'au niveau 'grosse brèle', j'ai trouvé mieux, hein, Matthieu! Le seul, l'unique grand sportif qui s'est RE-fait une entorse au pied droit en jouant au badminton le lundi et qui est RE-parti pour un mois de béquilles et de cloques aux mains. Comme disait Clément, 'le sport, c'est vraiment mauvais pour la santé!'
Autant vous dire que quand Matt m'a demandé, en pleine semaine de la brélouze, de porter son plateau au RU (en plus du mien), j'ai flippé ma race grave, comme disent nos amis adolescents des quartiers difficiles en phase d'intégration. Pour ne rien rajouter, la caissière me voit avec mes deux plateaux et me dit d'un ton totalement dénué d'humour : 'si ça tombe, c'est toi qui balaies...' Merci de votre confiance, madame, ça fait plaisir, comme dit ce jeune humoriste maghrébin de talent issu d'un quartier difficile en phase d'intégration. N'empêche que j'ai rien fait tomber. Et PAF!!!!!!! j'ai annulé le mauvais oeil, grâce à mon talent et ma classe naturels. Que voulez-vous? Par contre, j'ai pas hâte à la thématique de la semaine prochaine: 'Flagellation et abstinence'. Bon appétit, bien sûr!

lundi, octobre 02, 2006

La vie est une pomme

Ben oui! les pommes, c'est bon. ça contient de la picnine (à ne pas confondre avec pique-nique, ou piscine ou Robert Hossein...) dixit jean-Claude Van Damme.
Tiens, parlons un peu de lui : pauvre homme, tout de même, que ce belge karatéka, piètre acteur et philosophe niveau -3 sur l'échelle de la connerie. Veut-il se lancer dans une dissertation mi-théologique, mi-n'importe quoi, qu'il s'embrouille les pinceaux avec grandiloquence pour se vautrer tête la première dans la fange du ridicule (fange où vous pouvez me joindre, d'ailleurs, tous les vendredis de 14h à 16h...). Petit florilège:

Non, moi, les conneries sur la Genèse, Adam et Eve, le serpent, tout ça, moi j'y crois plus. Eh! j'suis trop malin!!! parce qu'un serpent c'est gentil et une pomme c'est bon, ça contient de la picnine (d'où l'intro de mon article suivez un peu, merde.)'

Ce que j'adore quand je rentre en Belgique, c'est marcher sur la plage quand y'a du vent.Parce que là, tu sens toutes les particules de CO² qui poussent contre ton corps, qui créent comme un mur, et là tu te sens vivant...

Tu vois, t'a des mecs qui sont pas aware. Y'en a des fois, ils se lèvent le matin, ils sont enrhumés et ils s'mouchent. Ben ça c'est pas aware. Aware = au courant, à l'écoute. moi, j'suis à l 'écoute. Si t'as la goutte, j'te dis 'tu veux un mouchoir?'

Bon, comme c'est pas son blog mais le mien, je m'arrête ici (pirouette pseudo-littéraire pour ne pas avouer que j'en connais pas d'autres!). Mais si vous en connaissez des aussi bonnes, faites-les moi parvenir par vos commentaires, je me ferai une joie de les lire et de ne pas les publier dans un article.
Sinon, ça va? Ben oui, c'est vrai, je cause, je cause, mais je vous entends jamais, fidèles lecteurs. Ne toucherais-je donc qu'un public de sourds-muets ou, pire encore, de déficients mentaux? Pourtant, mon écriture est on ne peut plus accessible au commun des mortels, voire aux rebuts de notre société (d'ailleurs, puisqu'on en est là, je vous demanderai de vous en aller céans. Nous sommes entre gentilshommes ici. Ouste, péquenauds! maroufles! pue-du-cul! bastards et autre péronelles...)
Comme vous aurez enfin pu le remarquer, cet article n'a vraiment aucune raison d'être si ce n'est mon plaisir d'écrire. Sur ce... QUESTION-DEBAT (car je constate avec effroi que ma dernière tirade n'a inspiré personne, plus probablement parce que personne ne lit ce blog débile!!): la mouette du Bengale, plus communément appelée la Goulue, se nourrit selon les jours de caviar, de pare-chocs abîmés de Peugeot 206 (seulement les bleues), de fouines mortes ou de shampooing DOP. Elle possède un pelage doux et imberbe et sa tête, quoique laide et molle, est surmontée d'une crête de punk vert fluo. Son cri caractéristique 'One again la bistoufly!!' lui a valu sa renommée parmi les chasseurs du globe. Possédant ses données (plus un dictionnaire russe/marocain de 1968), trouvez le nombre de personnes habitant à proximité d'un nid de goulues (dans un périmètre de 2 kilomètres et je suis sympa), en séparant ceux qui ne font que les saluer et ceux qui les invitent à dîner. Indice pour vous aiguiller : la réponse se situe entre 1 et 14, 890 747 millions. Mais j'arrête là! j'en ai déjà trop dit.

vendredi, septembre 29, 2006

C'était mieux avant

Purée de chiotes de bordel de couilles!!!!!!! Excusez ces jurons mais je suis passablement énervé. Mais qu'est-ce que c'est que cette organisation brestoise de m....!! (remarquez que mon auto-censure est efficace! ah ouais putain! oh merde j'ai laissé passé un 'putain'. Non, encore un!! flûte, crotte, zut...chiez!)
Je ne parlerai pas de mon inscription qui s'est relativement bien passée pour un type qui semble attirer autant les emmerdes qu'un aimant attire le métal. Non, les choses ont commencé à partir en sucettes à la pré-rentrée. Normalement, ce genre d'auto-masturbation universitaire (merci de nous avoir choisis; normal, on est les meilleurs. Cette année, vous allez en chier grave mais on sera là pour vous aider....) sert quand même à nous apprendre deux-trois trucs sur l'année à venir. Mais là, que dalle : on aurait dit que les profs en savaient encore moins que nous, et qu'en plus ils en avaient relativement rien à carrer. Et du coup, quand votre fidèle serviteur pose une question intelligente (pour une fois), c'est lui qui passe pour un gros con devant tous les masters d'histoire. Bon, en même temps, j'ai l'habitude, mais si tôt dans l'année, je crois que je suis en train de battre un record.
Et là, en ce vendredi 29 septembre, le coup de grâce: les emplois du temps sont disponibles sur l'ENT (Emmerdant, Nul et Tarte), enfin, après une procédure informatique longue de dix plombes alors que çe serait tellement plus simple de les afficher. mais non, penses-tu! que à 14 heures.
Alors, me v'là obligé à râler sur mon blog pour que le temps file et coule, comme le sable fin entre mes doigts gourds et laiteux, pour obtenir les emplois du temps de ma copine pasque ces cons de l'administration (et je n'incrimine pas QUE la fac) n'imaginent pas que, dans notre société high-tech et futuriste, y'a des gens (comme elle et moi) qui n'ont pas encore accès à Internet chez eux.
Bouuuuhhh!! Shame on us! C'est vrai que c'est tellement top-méga cool, le Net. On peut chater avec des gars à l'autre bout de la planète, mais on dit même plus bonjour à ses voisins de palier; on peut acheter des tas de trucs intéressants et débiles (mais pour pas cher) sur E-bay, mais on prend sa voiture dès qu'il faut aller à plus de 200 mètres de chez soi. On délivre nos états d'âme et nos pensées intimes dans des blogs que tout le monde peut lire, alors que tout dialogue semblé coupé avec les parents. Vive Internet! vivement que nos vies et nos actions soient entièrement dominées par les machines, vivement qu'on ne puisse plus faire une seule démarche administrative sans se péter les yeux sur ces putains d'ordis.
Enfin bon, je râle, je râle, mais c'est plus pour la forme. Je sais que le progrès a forcément ses bons côtés: c'est toujours mieux de consulter son dossier ANPE Sur le net que de faire deux heures de queue pour un pet de raton-laveur. Mais le problème de fond reste le même : dans les bureaux de notre administration opaque ou devant l'écran bleuté de notre computer, on n'a pas d'interlocuteurs. Seuls, désespérément seuls dans un monde qui nous échappe de plus en plus, et personne pour nous répondre, nous expliquer, nous rassurer. Juste cette voix métallique au téléphone (si vous voulez le bureau d'admission des données intrinsèques au bilan de vos revenus 2006 sous condition d'une demande préalable, tapez 5. Tut!tut! la personne n'est pas disponible pour le moment, nous vous mettons en attente. Rappel : la minute de communication sera facturée 0,85 centimes...) ou ce message sybillin sur ordi : ERREUR! une erreur s'est glissée dans votre procédure d'inscription. La page demandée n'est pas accessible. Pour plus d'informations, appelez le numéro azur 0887254 (1,2 euros la minute) ou recommencez depuis le début en éteignant votre ordinateur.
On dirait que tout le monde s'est donné le mot pour nous maintenir dans le flou le plus total, comme des veaux qu'on emmène à l'abattoir et qui ne se doutent pas de ce qui les attend au bout du voyage, jusqu'à ce que la masse du boucher fracasse leur cervelle soudain illuminée. La compréhension, enfin, le message final, cette lueur de stupeur et de déception résignée qu'on peut lire dans les yeux de ceux qui rendent leur dernier souffle : tout ça pour ça! Tout ce brouillard, toutes ces attentes au téléphone, tous ces efforts à se démener pour échapper aux filets gluants qu'on dresse sur notre route pavée de déceptions et de regrets, tous ces faux espoirs qui nous réchauffent un fugace, trop fugace instant, tous ces petits bonheurs pour tant de douleurs, tout ça et pas de lumière au bout! Pas de beaux anges blonds nous accueillant avec le sourire d'une mère, pas de ces trompettes du Jugement si douces à nos oreilles, nous enveloppant dans un silence de musique éternel. Pas de chaleur tiède, pas d'ambroisie pour les justes, pas de coupe amère pour les faibles. Pas d'éternité de l'âme.
Rien que le noir.
Un saut dans le trou sans fond du néant et de l'oubli.
Plus rien que du noir.
Du noir.....................
Bon, bref, excusez mon esprit morbide. Tout ça pour dire qu'on a bien mieux à faire que de se prendre la tête avec leurs couilles administratives à répétition.
Pour me faire pardonner de cet article qui dénote un peu dans ce blog si gai et jouasse, le retour tant attendu de la question-débat : Bobby la belette a trois soeurs, Pouscaca, Flatula et Grotta. L'une d'elles a les cheveux qui lui poussent par les oreilles, l'autre est recouverte de pus et doit chanter 'non! je n'suis pas un écureuil!!' toutes les heures; et la dernière a une tête d'âne, des mains de mouette, un corps d'avion et des pieds de cachalot nain. Devinez, sans ouvrir les yeux,, pourquoi ma grand-mère paternelle s'est achetée un grille-pain de marque allemande alors qu'elle ne mange que du foie de morue au pâté-mayonnaise. Pour les ex-aequo, question subsidiaire: combien de dents a une chaise? Merci de ne pas afficher mon poster dans vos toilettes.

jeudi, septembre 28, 2006

Le retour du roi

Wahouuu! ça fait du bien de revenir sur ce blog et de pouvoir à nouveau écrire des conneries plus grosses que moi et des phrases sans queue ni tête longues de 10 kilomètres (un peu comme celle-ci d'ailleurs...). Amis lecteurs, dont je sais que vous êtes de moins en moins nombreux et je vous en remercie, vouv vous disez sûrement : 'Bah alors! quoi? Pas une nouvelle, pas un coup de fil pendant l'été, et maintenant que c'est la rentrée il va encore nous pomper l'air avec ses messages à la con?' Oui, je sais, vous m'avez manqué aussi. Bon dieu, je sens que ça va être un long article; j'ai quand même 3 mois riches en émotion à rattraper.
Juillet-août d'abord : travail harassant au rayon fruits et légumes de Leclerc Pont-l'abbé, pour raisons pécunières mais aussi pour apporter mon savoir-faire et mon expérience à la bonne réussite de l'entreprise, dans un contexte de reformation... non je plaisante c'est que pour le fric!
Mais on peut dire que ça m'a forgé physiquement. Vous auriez dû voir, mesdemoiselles, ce corps bronzé et puissamment musclé, ces biceps en feu et ces abdos en béton, la sueur dégoulinant en perles le long de mon ventre. oh là! il faut que j'arrête, j'ai une érection rien que d'y penser.
En dehors du boulot qui me prenait quand même la moitié de mon temps éveillé (sachant que je dors la moitié d'une journée, on peut donc affirmer, après calculs savants, que mon temps libre se résumait à 1/4 de ma journée. Je voudrais remercier pour l'avancée de ces travaux la collaboration amicale et néanmoins fructueuse du professeur Rosenblum, chercheur-mathématicien à l'hôpital psychiatrique 'Les têtes en l'air' de Poissy, chambre 4), le reste de mon temps était passé aux côtés de ma chère et tendre - mais blonde - Morgane chérie. Promenades, ciné, promenades, plage, promenades, télé : ce qu'il y a de bien dans cette relation, c'est qu'on ne fait jamais la même chose (sauf la promenade du dimanche).
Les samedis soirs de juillet furent particulièrement, comment dire, alcoolisés: en gros, j'étais flambé comme une crêpe tous les week-ends. Bizarrement, le mois d'août fut plus calme, mais alors beaucoup plus (mon foie n' a de cesse de m'en remercier depuis, quitte à être un peu lourd des fois 'oh! merci, merci, encore merci... -mais ferme ta gueule, gros con!!)).
Inutile de mâcher ses mots, tout comme on mâchonne un bout de saucisson sec en se demandant si la mauvaise haleine qui s'ensuivra logiquement pourrait disparaître avec un chewing-gum: ce fut le plus bel été de ma vie, le seul en tout cas qui n'ait pas engendré chez moi un choc traumatique post-année scolaire et des angoisses existentielles en pagaille. Rien que pour ça, je dois remercier la personne qui m'a permis d'y arriver enfin, et je sais qu'elle se reconnaîtra: MOI! (ah! narcissisme, j'écris ton nom...)
Septembre maintenant : le mois des séparations (Au revoir, Gandalf! ta tâche parmi nous est terminée à présent. c'est ici que prend fin notre communauté, ici sur les rivages de la mer. Je ne te dirai pas de ne pas pleurer, car toutes les larmes ne sont pas un mal...), le mois des changements, des fins et des débuts. Le mois où il est temps de se remuer la peau des couilles pour régler les problèmes administratifs inhérents à une installation sur Brest et à une inscription dans une nouvelle fac.
Mais au bout du compte, quel pied d'avoir enfin un endroit qu'on peut appeler 'chez moi'! En fait d'endroit, c'est une chambre U de 9 m² mais bien aménagée dans la cité de Lanrédec. J'ai une voisine de palier charmante, et j'ai hâte de la connaître un peu plus: je sais déjà qu'elle est blonde, bien foutue, et qu'elle s'appelle Morgane ou Marianne ou Robert, je sais plus trop.
C'est aussi le mois du départ des recherches pour ma maîtrise qui vont me prendre la majeure partie de mon temps d'ici à juin. Le premier contact de cette année avec M. Coativy a été constructif et je n'ai jamais été aussi motivé par mes études. Ce sera dur, mais je sais que j'y arriverai!
Bonne résolution: j'ai décidé de faire du sport cette année, du badminton et...de la relaxation. Bon, je sais, c'est pas trop foulant, ça! ouais, peut-être mais je suis le seul mec pour 15 filles. Ah! ah! on fait moins les malins; bon c'est vrai, y'a ma zouze qui fait avec moi, donc j'suis un peu limité niveau tchatche mais c'est 'achement relaxant quand même.
Bon ben voilà, l'état des lieux est fait, le retard rattrapé et je peux enfin déclarer officiellement ouverte la deuxième saison du blog Une étoile dans ma vie (sponsorisé par Moltonel et la Vache qui rit).
P.S. Ne vous inquiétez pas, amis lecteurs! contrairement aux deuxièmes saisons de séries qui sont toujours moins bonnes, je vous promets que ce blog sera aussi bon qu'avant, si ce n'est meilleur puisque mon style ne fait que se bonifier avec l'âge (dixit Matthew Mallory, journaliste à Newsweek). Citons aussi en passant: 'une écriture toute en finesse, touchant quasiment au divin' pour le Monde, 'un auteur populaire mais pas vulgaire' pour Télérama, 'une putain de claque littéraire' pour Rock'n'Folk, 'un mec qui me fait mouiller comme jamais rien qu'avec ses mots' pour Clara Morgane dans Playboy, et 'un blog conseillé aux enfants éveillés mais pas trop' pour Okapi.
P.P.S.S Répondant à une demande internationale exceptionnelle, ce blog sera bientôt traduit en anglais, allemand, espagnol, portugais, arabe, chinois, et en braille pour nos amis aveugles férus d'internet. Disponible en araméen et grec ancien courant 2008.

vendredi, juin 16, 2006

Licence to kill

UN mois sans nouvelles, c'est dur, hein? Non! ah bon...
Pour moi, en tout cas, c'est passé comme un bon rot après un repas diététique au Mc DO, c'est à dire vite et bien.
Que s'est-il donc passé de nouveau dans la vie si trépidante et exaltante de Sieur Gauvain pendant ce mois de mai fleuri?
D'abord, je suis parti en vacances mais attention!!!! pas dans un mobil home sur la plage de Dunkerque. Non, s'il vous plaît, j'ai emmené ma dulcinée à Disneyland, rien que ça. 4 jours et 3 nuits, (bande de vicieuses!) logés dans un hôtel Disney. La rupture totale! le moment le plus exaltant c'est quand on est entré dans le parc, on aurait dit deux gosses. Je n'exagère pas en disant que j'ai touché le bonheur pur du bout des doigts pendant ces 4 jours de folie. Par contre, petite déception : le nouveau parc Walt Disney Studio n'a pas la magie de son illustre prédécesseur.
Après ça, deux jours en Seine-et-Marne pour visiter la cité médiévale de Provins et son spectacle d'aigles (oui, même en vacances, je reste historien avant tout.......euh!)
A peine le temps de rentrer un soir chez moi, de faire un gros bécot baveux à mes parents et me voilà reparti sur les routes de l'aventure et du danger. enfin bon, là j'exagère, je suis juste parti 4 jours en camping à Quiberon. AU programme : Acrobranche, mini-golf (j'ai quand même réussi à foutre ma balle sur la route qui passait à côté...) et volley. Sportif, hein !Ah oui, j'oubliais : cuite tous les soirs. Elle est pas belle, la vie? (dixit Fleury Michon)
ET puis début juin, j'ai commencé mon boulot harassant de chiantise à l'Ecomusée de Pont-l'Abbé. Ma mission (trop tard, je l'ai acceptée) consiste à faire l'accueil dans un trou paumé qui n'attire personne. Donc, vu que j'accueille rarement, je suis payé à rien foutre (et je n'exagère pas!!!)
Voilà, c'est out.. ah!non c'est vrai, y'a ça aussi : j'ai obtenu ma licence d'histoire avec mention Assez Bien. Oui, c'est pas mal, je l'reconnais mais bon, c'est pas Byzance! Non, en fait, j'suis super content, génial, Youpiiiiiiiii (jen fais trop, n'est-il pas?)
Bon, voili-voilou l'état des choses en ce vendredi 16 juin 2006. Je ne crois pas que ce blog éditera de nouveaux messages pendant l'été (vu que j'ai pas Internet chez moi) donc délectez vous de ce dernier message en date, imprégnez vous de chaque mot, goûtez la saveur suave et électrisante de ces phrases, touchez-vous la nouille en pensant à moi. Je veux aussi que les filles se caressent et sucent des poneys mais là, je pense que ça va être difficile.
Bon allez, sur ce, bon été à tous et pour les plus chanceux d'entre vous qui m'accompagnent à Brest, je vous dis au plus tard à la rentrée.

vendredi, mai 12, 2006

Qui es-tu, dis? quiétude qui étudie!!

Juste un message pour m'excuser des deux messages pareils qui se chevauchent l'un à la suite de l'autre sur ce blog pourtant quasi-parfait (j'ai dit 'quasi', vous remarquerez la modestie...)
Je viens de sortir d'une épreuve d'histoire contemporaine et j'ai le cerveau qui crie: 'Maman!! j'ai faim!' cette pensée étant la seule à peu près articulée que je puisse encore formuler. Je te donne, pour toi lecteur, l'exclusivité encore toute chaude sortie du four (crématoire...!), de ce sujet de bâtard: "Nationalisme et exploitation économique de l'Asie du Sud-Est contemporaine"..............Tut! tut! tut!
Pardon, j'étais absent pendant une ligne, mon cerveau a encore décroché. Je crois que maintenant ça va un peu mieux, mais j'ai encore mal au cul, rien que de penser à ce sujet de taré. Ma question en réfléchissant à la question du prof (qui, il faut bien le dire, a hanté mes nuits de nombreuses fois... l'idée, hein, pas le prof!) fut : "comment vais-je pouvoir pondre 6 pages en ayant rien à dire?"
Et là, je remercie ce blog d'exister, puisqu'il est un entraînement parfait à l'art de parler pour ne rien dire, sans pour autant faire chier le lecteur (eh! oh! j'en vois une qui dort au fond! Reste avec nous, Julie!).
Allez, pour finir, la fameuse question-débat : j'ai un trou dans ma poche gauche. Ma soeur a un trou dans sa poche droite. Peut-on en déduire que l'Inde connaîtra une saison de sécheresse en 2014 ou François Feldman refera-t-il un tube avant sa mort prochaine? J'attends des réponses inspirées, voire scato. Merci de me faire rire!!!!

mardi, mai 09, 2006

La der des ders

Allez! un dernier coup de cravache et c'est fini. Plus qu'un pas, un saut, que dis-je, un coup de rein (ça vous excite, hein ,mesdemoiselles!!) et j'ai ma licence!!!
Sacré Graal, quand même! depuis le temps que je courais après, me voici arrivé je ne sais finalement pas trop comment, à la porte du donjon où il se trouve caché, à portée de ma main désormais tremblante.
Car, il faut bien me l'avouer, même si j'ai affiché pendant ces deux semaines de vacances un optimisme de façade (surtout pour impressionner ma copine, d'ailleurs, et lui faire croire que je suis un mec sûr de moi!!!??), là je commence sévère à balizer. Comme on dit au Sénégal, 'j'ai les noix de coco qui jouent au yoyo' (ou est-ce au Mali?).
Et cela à cause surtout de deux matières honnies: l'histoire de l'art où, il faut bien l'avouer, je me sens aussi à l'aise qu'un trapéziste en plein saut venant de se rendre compte qu'il n'a pas pris assez d'élan, et la GEOGRAPHIE. Ah! j'ai mal rien qu'à l'écrire! Il faut dire que cette année, la barre est haute. Un sujet: la France. Un partielle :4 heures et une carte. UNE CARTE!!!!!!!!! Mais dites-moi, ça sentirait pas la vautre à plein nez, ça?
Mais bon, sois optimiste, Kevin (oui, je m'adresse souvent à moi-même. Et alors, ça dérange quelqu'un?) dans une semaine c'est terminé, tu auras limité la casse, et tu pourras partir en vacances sereinement.
Pour terminer, je voudrais apporter un éclairage nécessaire sur le titre de mon précédent message qui a laissé perplexe une lectrice féminine de type femme, aux cheveux dont la couleur tire sur le jaune pisse et dont le prénom commence par J (remarquez ma grande discrétion, je n'ai pas cité de nom!! Respectons l'anonymat!): 'la maîtresse au feu', titre sybillin et pourtant incompris, fait référence à cett fameuse comptine, que nous avons tous appris quand nous usions nos bermudas rouge en primaire : vive les vacances, vive l'insouciance!
Les cahiers au feu, la maîtresse au milieu!

J'avoue que d'avoir mis directement la maîtresse au feu est un raccourci audacieux voire violent. J'en excuse mes fidèles lecteurs et leur promets une écriture moins compliquée pour la suite (si ça vous énerve, faut vous en prendre à ceux qu'ont du mal à suivre!!!! NDLR)

mardi, mai 02, 2006

La maîtresse au feu

'Coin! coin!' fait le canard.
'Meuh!meuh!' fait la vache.
'Youpi! youpi!' beugle l'étudiant en vacances.
Ah! les vacances : deux semaines de pur plaisir à se lever quand on veut, à voir ses parents partir au boulot en leur disant 'et bon courage, surtout!!' avec un grand sourire nargueur aux lèvres!!!!!!
Bon, il y aura toujours des bougons pour chipoter. 'oui, mais y'a les partielles', 'boârfff, il fait même pas beau' 'oh!non faut que j'fasse le ménage et la bouffe'
Fi de tous ces commentaires, dis-je! Que les scrogneugneux et les râleurs du dimanche ferment leur clapet à merde (oh! mon DIEU un gros mot je vais le mettre en gras!! et voilà!)
Les vacances, c'est fait pour se ressourcer, faire des trucs à quoi on a pas le temps de penser quand on travaille : genre se promener sur la plage, aller faire un week-end en amoureux à Pouldreuzic, trier ses chaussettes selon les couleurs OU par ordre d'ancienneté, de la plus trouée à la moins odorante!
Les vacances pour moi, sont aussi l'occasion de retrouver une solitude désirée et non-subie, solitude rimant avec tranquillité, repos de l'esprit et décontraction. Beaucoup de personnes s'épanouissent au contact des autres, dans les discussions, les moments partagés; pour ma part, bien que j'aie aussi besoin de ces moments en communauté pour me sentir bien, je ne nierai pas que quelquefois, j'ai vraiment besoin de me retrouver seul. Le mot 'retrouver' n'est pas utilisé au hasard, je trouve qu'il illustre parfaitement ma pensée.
En effet, quand je suis en groupe, j'ai tendance à me 'surjouer', à agir différemment, à être au final quelqu'un d'autre (mais je suis toujours moi); du coup, quand je suis tout seul ,pas besoin de réfléchir à ce que je vais bien pouvoir dire comme connerie pour faire marrer l'assemblée, ou à la façon dont je vais m'habiller. Non, je suis en tête à tête avec moi-même et ces moments d'intimité égocentrique sont pour moi comme une recharge de batterie, mon soleil qui me redonne énergie et peps.
Ben oui, faut pas croire que je suis monté sur pile 24h/24, et 7j/7!!!! il y a même des moments où je n'ai plus rien de (pseudo-)drôle!!
Finalement, je devrais peut-être, pour le bien des autres, me 'retrouver' moins souvent, comme ça je leur courrais moins sur le système!!
Question assez nébuleuse, je l'admets, et j'en vois déjà certain(e)s qui flanchent et dont les yeux commencent à partir dans deux directions opposées. Alors, pour réveiller tout le monde, vous l'attendiez tous et toutes : la QUESTION-DEBAT.
Aujourd'hui, le conflit géopolitique relancé en Iran ; pensez-vous que la guerre va éclater dans ce pays? Si oui, qui va gagner (je veux le nombre de morts dans chaque camp, civils compris, à la centaine près et je suis généreux!!)? Enfin, pensez-vous qu'à l'inverse des Noirs, les musulmans aient de tous petits zizis, et c'est pour ça qu'ils sont énervés?? Evitez les réponses racisto-fascisantes que je ne saurai tolérer sur ce blog (dans ce cas, vous pouvez toujours me joindre sur mon forum 'Une France propre, une France blanche' à partir de 23h 17!!)

P.S. pour les âmes sensibles et vu l'actualité brûlante, je précise pour ceux qui ne me connaissent pas que c'était de l'humour. J'adore les étrangers (et dire que ma religion m'interdit de mentir!!!!! elle m'interdit aussi d'écrire, notez, et de chier entre 12h et 20h!)

vendredi, avril 21, 2006

Lai écrémé

Voici, une fois n'est pas coutume, un petit (?!!) poème que j'avais du écrire en Seconde sur le thème : 'écrivez en vers la suite de votre roman préféré'. Evidemment, je m'étais attaqué au sacro-saint SDA en prenant comme base de départ un petit scénario que j'avais ébauché à l'époque (et qui aujourd'hui est tombé aux oubliettes de mon imagination fertile!). Visiblement, ce poème a plu, car la prof m'a mis 16 avec comme appréciations 'On dirait du Victor Hugo' (en sachant que deux jours plus tôt elle avait villipendé l'oeuvre poétique de ce même auteur!!) et comble du bonheur, le lycée l'a fait paraître en première page dans le journal de l'école. Le début de la gloire, quoi (et les chevilles qui continuent à enfler!!!!). En plus, j'en suis pas mal fier; donc, le voicien exclusivité pour 'une étoile dans ma vie' le blog qui ose avoir du talent.
Pars sur ton navire ailé, fils des Noldor!
Traverse la mer étoilée pour regagner ta terre!
Ne te retourne pas vers ce rivage parsemé d'or
Où mon âme entière t'attend et espère...
Ton destin ne s'arrête pas à l'amour d'une Immortelle.
Tu es venu en Faërie comme jadis Eärendell
En traversant les pièges tendus par les Valar,
Dieux puissants mais à l'écoute du destin humain.
Tu es venu demander aide et conseil au nom des Edains
car le noir Sauron est reparu, terrible cauchemar.
Comme au temps de son maître, l'infâme Melkor
les Terres du Milieu sont en proie aux flammes.
Les légions du Roi sombre sèment la destruction et la mort
Et les Pays Libres ont déjà rendu les armes
Tu es le dernier espoir d'un monde en perdition.
Quand tu es venu à nous, divine apparition,
Tu tenais en ta main l'un des joyaux de Feänor
un Silmaril depuis trop longtemps disparu
Qui, lorsque la Terre était jeune encore,
Avait été créé pour restaurer la lumière perdue.
Voilà! dirent les Dieux, la solution à ces problèmes.
Seule cette lumière peut sauver le monde du Mal;
L'ombre sera chassée par cet éclair, ici diffus et blême,
Mais qui peut être aussi brillant qu'une céleste opale.
De son éclat, transperce la noirceur du Seigneur Ténébreux.
C'est ainsi que nous nous revîmes dans ce Royaume bienheureux.
Notre rencontre, sous les blancs arbres de la Lorien
Semblait effacée par les remous du temps.
Depuis ce jour, mon âme et ma vie sont tiennes
Et même la séparation n'a pas changé mes sentiments.
Mais voilà que l'heure de ton départ a sonné
Je sais que nous nous reverrons sous d'autres cieux
Mais je ne peux me résoudre à te laisser t'en aller.
Tu portes avec toi le message de nos Dieux
Ramenant dans un joyau la victoire et le jour.
Ton voyage sera protégé par la force de mon amour,
Et même à genoux devant le Seigneur Ténébreux
Ne crains pas et laisse l'espoir renaître.
Tu n'auras alors qu'à femer tes yeux
Et c'est mon visage que tu verras apparaître.
C'est ton vaisseau que je vois glisser à l'horizon
Et moi aussi, je navigue à son bord.
C'st moi qui guide les vents et régis les saisons
C'est moi qui sauverai tes amis de la mort
Mais c'est toi qui devras souffrir.
Je ne peux pas prédire ton proche avenir
Mais je sais que ton chemin ne fait que commencer.
Beaucoup d'êtres chers périront à tes côtés,
Nombre de ce qui est disparaîtra à jamais,
mais l'ombre fera bientôt place à la paix.
Pars donc à la rencontre de ton destin,
Ne te laisse pas abattre par la mort et le chagrin.
Au bout de tes épreuves, tu verras l'éclat du jour
Et c'est dans cette lumière que je t'attendrai toujours.
Bon, évidemment, tout de suite, comme ça, c'est un peu cucu (mais je n'ai jamais caché mon côté fleur bleue) , y'a quelques lourdeurs et facilités mais je n'ai pas fait mieux depuis. En espérant que vous aimerez bien...

De l'impression d'être nul (ou réponse à Yohann)

Ben alors, mon gars, qu'est-ce que c'est cette déprimounette aigüe? Franchement, en te lisant, j'ai eu l'impression de me voir il y a quelques années (on peut même dire il y a deux ans). Cette sensation d'être inutile, seul, incompris, je l'ai eu aussi. Bon, j'ai eu de la chance de passer ce palier grâce à plusieurs évènements salvateurs (où sache-le, tu tiens aussi une place importante par ton amitié et ton soutien!!). Je voulais juste rebondir sur le texte de ton blog pour te faire partager mon expérience en la matière.
Déjà, une phrase m'a beaucoup marqué :
'Pourquoi les gens paraissent-ils tous sûrs d’eux autour de moi ? Suis-je le seul à perdre du temps à me morfondre ?' Oh que non! Yo tu es bien loin d'être le seul à réfléchir sur ta vie, sur ce que tu es, ce que tu voudrais devenir. Tout le monde un jour doute, se morfond et se considère comme la personne la plus nulle au monde. La seule différence avec toi c'est que les autres ne le montrent pas. Nous sommes des carapaces, des masques, des images figées. Nous montrons une facette publique de nous-même, souvent bien loin de ce que nous sommes réellement car on a trop peur des agressions de la société ou du regard des autres. Peut-être que ta carapace n'est pas aussi forte que ça. Peut-être ne joues-tu pas de rôle, peut-être le naturel que tu affiches te dessert plus souvent qu'il ne t'ouvre des portes. Mais Yo, c'est ce naturel, cette sensibilité qui fait ta différence ET ta plus grande qualité. Enfin un peu de vie dans ce monde aseptisé!!!
Tu n'es pas tout seul, Yohann. ça paraît concon de dire ça mais c'est vrai. Bien entendu, tes choix, tes envies n'appartiennent qu'à toi, et au final tu seras le seul conducteur de ta propre vie. Mais dans les moments difficiles où l'amertume et la mélancolie prennent le pas sur la joie de vivre, il ne faut pas s'enfermer dans un mutisme inutile (c'est bien ce que mes longues disputes familiales m'ont appris). La parole, le dialogue sont, pour moi, les seuls moyens de changer, de dépasser ses idées arrêtées qu'on a sur le monde et aussi (surtout) sur soi-même.
L'amitié est une valeur qui se perd : mais elle existe heureusement encore et je crois (j'espère) que nous sommes sur la bonne voie pour construire quelque chose de durable et d'important. Tout ça pour te dire, Yohann, que les épreuves par lesquelles tu passes parfois, les doutes, les remises en question, j'y suis passé aussi. Et je me rends compte aujourd'hui de la chance que j'ai de m'en être sorti. Mais pas tout seul; seul je n'aurais rien pu faire!!! Tu n'as peut-être pas encore rencontré les bonnes personnes qui sauront te guider et te donner confiance en toi mais ces rencontres viendront un jour ou l'autre. Don't despair, gandalf. Même la plus petite personne peut changer le cours de l'univers!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mardi, avril 18, 2006

Un gros échec artistique et commercial

Eh oui, j'entends déjà mes fans se lamenter : il n'y aura pas d'épisode II dans mon autobiographie!!!!!!!!
Non pas que je manquez de matériel, mais je ne supporte pas recopier des trucs que j'ai déjà fait et puis je n'aime pas me fixer des plans à long terme. Si j'avais du pondre un chapitre à chaque fois que je venais sur mon blog, il n'aurait plus eu la spontanéité, l'audace et l'humour que je souhaite lui insuffler (pari largement réussi d'ailleurs!!)
Bref, plus d'égocentrisme hyper-dilaté, plus de 'moi je' à répétition. Place à l'ouverture, à l'actualité, à... Non, en fait, j'vais continuer à parler de moi c'est le seul sujet qui m'intéresse (avec le rôle de la France dans les recherches navales sur la capacité d'un marsouin à parler plusieurs langues s'il est soumis à un camp gamma de rayons UV indice 7 en vente dans tous les bons points pharmacie!!)
Bien entendu, je me connais: il se peut que ce projet ressorte des oubliettes un jour ou l'autre mais pour le moment je suis las, las, las!!!
Petit message de soutien à la famille de Yohann qui, depuis samedi soir et le cinquième sacre lyonnais en championnat, doit subir les crises de joie de leur fils et ses accès incontrôlables de furie, entrecoupés de borborygmes ineptes et de levers de bras intempestifs agrémentés de 'chansons' à caractère footbalistique et partisan. Bref, allez Lyon!!!! Qui ne saute pas n'est pas lyonnais!!!!!
Sinon, c'était cool, ce week-end prolongé. Merci Jésus d'être ressuscité parce qu'en plus de nous amener le Salut (ce qui est déjà pas si mal) il nous offre un lundi de congé. De là à dire que M. Christ est d'obédience socialiste voire communiste il n'y a qu'un pas...
Ce lunid fut un des plus beaux de ma vie sûrement parce que j'étais à la plage avec ma chérie, qu'il faisait agréablement doux et que j'ai mangé une glace trois boules en regardant la mer miroiter sous un pâle soleil de printemps. On regarde la vie différemment quand on est amoureux!!!!
Petit quizz intempestif : lequel de ces légumes est le plus coriace? La carotte, le melon (d'Algérie ou de Marseille, c'est la même chose! lol!!), ma grand-mère ou François Hollande? ATTENTION!!!!!!!!, un piège peut s'être glissé (ou pas) dans l'intitulé de la question. Si c'est le cas, veuillez consulter votre opticien ou crier 'banane' en mâchant un paquet de chamalows la tête en bas.

vendredi, avril 14, 2006

Crise de flemmingite aigüe

Egalement appelée dans le jargon médical 'grosse envie de rien foutre' ou plus précisément 'putain qu'est ske j'me fais chier!! vous êtes sûrs que y'a rien à faire?!!!'
Oui, je sais, en cette fin d'année étudiante synonyme (et non pas synonime, sinonime ou pire encore cineaunimme!!) de partielles, de stress, de validation de licence et de préparation au master de l'année prochaine, je devrais avoir mon content de travail à en chier partout, tellement qu'on voit plus le bout du tunnel (en supposant qu'il ait un bout!).
Mais voilà! moi, j'm'emmerde ce qui me permet à mes heures perdues d'écrire des messages sur mon blog, de chatter sur le forum de Queenfrance ou de me curer le nez pour faire des sculptures de morve (j'ai binetôt fini la réplique du Norway).
Âmes charitables, vous me direz : 'remue-toi, jeune polisson!! travaille d'arrache pied pour réussir, pour exceller, pour être la fierté de ta promo.'
je vous réponds qu'il n'y a pas que le travail dans la vie, que je suis persuadé que je me mettrai dans mes révisions en temps voulu et qu'à nouveau je sortirai victorieux de l'épreuve. Bien sûr, je peux me tromper mais ce n'est pas dans mon intérêt premier.
Alors, en attendant réfléchissons un peu : Marc (il s'appelle Marc, mais on peut aussi l'appeler Zébulon, Eustache ou Krylin peu importe); Marc, donc, a 27 euros dans sa poche. Il va chez le boulanger et demande un canapé en cuir, une peau de mouton usagée et un sac de cacahuètes cubaines. Le vendeur, en lui rendant sa monnaie, se rend compte qu'il a oublié de voter FN pour les dernières cantonales et que son slip est en train de glisser sur ses hanches velues. Calculez donc en trois minutes (ou deux heures 25, comme vous voulez) combien de temps mettra une courgette mal cuite à monter l'Empire State Building avec comme seules aides autorisées, un traducteur aphone, un guide tibétain communiste, une douzaine de macarons jaune (attention j'ai bien dit jaune pas fuschia, ça serait trop facile!!) et une paire de claquettes à l'effigie de Benoit XVI. J'attends les réponses ou tout renseignement sur l'accouplement des suédois au 13e siècle avt JC, sur mon blog à 11 heures sonnantes avant l'Apocalypse. En vous remerkiant...

jeudi, avril 13, 2006

Et une année de plus en moins

Eh oui ! il faut bien regarder les choses dans les trous qui nous servent d'yeux (ou de toute autre partie anatomique!!) cette 3e année de licence touche à sa fin (tant qu'elle ne touche pas autre chose).
Et pourtant cela me procure autant d'effet que le pet d'une mouche dans un pot de coton - hypoallergénique car j'ai la peau très sensible- . Bref il faudrait p'têtre que je m'arrête deux secondes pour réfléchir à ce que ces 3 années de fac peuvent bien signifier dans ma vie déjà si insignifiante.
Déjà, ça n'a pas été trop long pour me fixer un but professionnel à long terme : en effet, je suis passé d'artiste itinérant à toiletteur bovin, de directeur d'un pressing dans le Vaucluse à bodybuilder académicien et enfin j'ai trouvé : je veux affûteur d'emmental. Bouarf!! non c'est prof d'histoire que j'veux dire.
Et puis en plus qu'est-ce que j'me suis bourré la gueule!! J'avais jamais autant bu que pendant les deux dernières années. La faute à une bande de petits saligauds que j'adore (même si, des fois, ça passe moins bien mais c'est normal dans tous les groupes). Bien entendu, je ne citerai pas de nom pour éviter que mon blog ne soit couvert de remerciements, de louanges exagérées mais méritées ou de numéros de portables venant d'admiratrices cachées, mais qui j'espère ne se cachent pas à cause d'une laideur insurmontable!!!
Et puis en 3 ans j'ai mûri: oui, fini, les blagues vaseuses et scatos dont je m'étais fait le spécialiste. Fini, les déballages de bites et les montrages de caleçon sale et odorant. Fini, les tentatives de drague minables après avoir bu un pack de trop et pour se rendre compte le lendemain que la proie susdite avait non seulement l'intelligence mais aussi le physique d'une huître tétraplégique en vacances à Dunkerque. J'ai grandi et je l'assume!!!!!
Ah!! disent enfin mes aficionados, c'est l'heure de la question-débat du jour. La voici, la voiloù toute chaude sortie de mon esprit malade : peut-on affirmer que la différence fondamentale entre une grue de chantier et un stylo soit la capacité apnéique en milieu saharien? Ou sinon, que pensez-vous du dernier disque d'Henri Dès (pas trop violentes pour la jeunesses, les paroles)?

lundi, avril 03, 2006

What a week!!

Quelle semaine, pour nos amis qui ne comprennent goutte à la langue de Shakespeare!! Malade pendant 7 jours, voilà un record que je ne souhaite pas battre avant longtemps.
D'abord, une 'tite angine blanche qui vous gonfle la gorge et vous empêche d'avaler quoi que ce soit san avoir l'impression que des centaines d'abeilles vous piquent la glotte en même temps. Et puis après, pour couronner le temps, maux de ventre et compagnie, perte d'appétit... bref, une semaine de rêve!
Cloisonné à la maison pendant autant de temps, ça peut être l'occasion de faire le tri dans ses cours, d'entamer de nouveaux projets, de penser un peu à l'avenir. Eh ben! non, pas pour moi. La journée se décomposait en deux activités principales : basse et télé. Je pense n'avoir jamais autant regardé la télé de ma vie que la semaine dernière, avec de petites préférences pour la jungle en folie et il était une fois...les Amériques. Retombée en enfance, quoi!!
J'entends déjà les amis: 't'as du bien profiter, hein, couillon? Grasse mat' tous les jours et puis te goinfrer comme un porc?' Que nenni, outrecuidants persifleurs!! Dormir, je ne pouvais, me réveillant toutes les heures à cause de cette gorge douloureuse qui ne me laissait point de répit. Manger, il en était hors de question, que ce fût à cause de la gorge ou du ventre.
Résultat de ce congé involontaire : 1,5 kilos et 7 jours de perdus!! Tout ça pour dire à ceux qui pourraient me narguer et me traiter de planqué que je leur aurais volontiers laissé ma place. A bon entendeur...

lundi, mars 13, 2006

Un jour sans faim

Aujourd'hui, une petite pause dans mon récit egocentrique. On peut pas parler de manque d'inspiration mais plutôt d'une grosse flemme scriptatoire - du moins, si ce mot existe.
Pour être tout à fait franc, cette petite histoire que j'écris ne me vient pas au fur et à mesure : je me base sur un travail que j'avais eu à faire en Troisième et dont j'étais (et je suis encore) assez fier. Bien évidemment, je ne peux me permettre de le retranscrire stricto sensu dans ce blog, déjà parce que mon style a heureusement évolué depuis le collège et puis aussi parce qu'il y a certains éléments privés qui n'ont pas leur place sur Internet. Je m'inflige donc une auto-censure légère mais j'espère efficace, qui a pourtant le malheur de vider quelquefois de leur sens premier certains paragraphes (ce qui est le cas de l'épisode II).
En même temps, c'est 'achment dur de faire une suite à un 1er épisode qui a aussi bien marché au plan international (Le Times et le New-York Herald m'ont demandé les droits pour l'afficher en Une). Mais, que mes lecteurs avides ne s'inquiètent pas, l'Aventure reprendra bientôt.
En attendant, un mini-débat comme on les aime tant : que pensez-vous de Bambi 2? Pensez-vous, comme moi, que Disney n'a plus d'inspiration et n'est plus la machine à rêve qu'elle fut dans son glorieux passé? Et surtout, qui trouvez-vous le + sexuellement attirant :Pluto, Baloo ou Donald? Enfin , trouvez-vous que je ressemble à un canard?

jeudi, mars 09, 2006

EPISODE I : L'odyssée de l'avis

Au commencement, il n'y avait rien, nada, peau de zob, prout. Et puis, quelqu'un a du oublier de couper le gaz ou j'sais pas quoi et y'a eu le Big Bang : une explosion si intense, si exponentielle qu'elle entraîna la création de l'Univers (j'ai moi-même tenté ce genre de truc en pétant sous les draps mais la seule chose que j'ai créé, c'est du bruit et de l'odeur ce qui est un début).
Sur une petite planète bleue, apparut la vie : microscopique d'abord avec des algues, puis gigantesque avec les dinosaures, maîtres incontestés du lieu jusqu'à - 65 millions d'années où ils disparurent brutalement sans laisser d'adresse : l'explication la plus scientifique que je retiens ici a été formulée par un chercheur d'Outre-Québain qui affirme, après étude sur spécimen, que les dinosaures n'auraient pas disparu mais se seraient transformés en castors parce que, je le cite "la fourrure, ça est quand même plus pratique que les écailles en hiver, une fois!!"
Donc, comme la place était libre, les mammifères se sont pointés, puis ce fut au tour de l'homme de coloniser la planète il y a de cela des milliers d'années. Après ça, plus rien de très intéressant, un bide total (à côté, le one-man show d'Arthur, c'est un must!!). Alors, en cette époque trouble, rongée par la guerre et les maladies, dans un monde déchiré par les luttes intestines et politiques, une naissance eut lieu qui changea le cours des choses, apportant une lueur d'espoir au bout du tunnel. Un enfant naquit aux pouvoirs incroyables, et cet enfant, c'était... MOI!!!!!!!!!!! (qui a dit Jésus???)
Je suis apparu sur Terre le 6 novembre 1985, à l'Hôtel-Dieu de Pont-l'Abbé et, croyez-moi, j'aurais voulu rester dans l'autre monde un peu plus longtemps car ici en bas, ça pue, c'est trop froid ou trop chaud, on risque de se faire zigouiller à chaque coin de rue et tout le monde est congelé du râble.
1985 fut une grande année : l'année où disparurent les regrettés (!) Yul Brinner, Orson Welles (mais si, le cousin du scénariste de 'la guerre des mondes' de Spielberg!!), Simone Signoret ou encore Michel Audiard ('si les cons étaient mis en orbite, t'aurais pas fini de tourner'!); l'année où l'Espagne et le Portugal entrèrent dans la CEE, où Christine Ockrent quitta Antenne 2 (ouais, désolé, j'ai rien trouvé de mieux), l'année où le dollar en France se côta à 10 francs, c'est aussi l'année où Gorbatchev prit le pouvoir en URSS; où, en septembre, Mexico fut ravagé par un séisme et où l'on retrouva l'épave du Titanic (pas à Mexico, hein, dans l'eau!!).
2 mois plus tard, ma mère entrait en salle d'accouchement avec deux semaines de retard, ce qui me donne à penser que ma feignasserie ne date pas d'hier. Pendant ce temps, mon père et mon oncle regardaient le match de coupe d'Europe Nantes-Moscou (Nantes a gagné!!) en compagnie de ma grand-mère qui n'a jamais dû se passionner autant pour du foot que ce soir-là. Fin du match (quelle politesse de ma part), les urgences appellent pour annoncer ma naissance. Mon père déboule alors à l'hosto mais quand il rentre dans la chambre pour me voir, le choc: j'avais le crâne 'en escalier' (légère déformation crânienne courante chez le nourrisson, dixit le Dr.Catin de l'hôpital Boucicot). Depuis, je vous rassure, l'extérieur va mieux, mais pour l'intérieur, je pense pouvoir encore progresser.
Je ne l'ai pas encore dit, mais si je m'appelle Kevin, c'est parce que mon père était fan de Kevin Keagan (les footeux apprécieront). J'eus aussi pu (drôle de phrase, vraiment!) m'appeler Yohann en hommage à Yohann Cruyff. Si j'avais été une fille, on m'aurait nommé Jessica. JESSICA!!!? Je ne crois pas que Dieu s'occupe des petits terriens comme moi, mais là, j'lui tire mon chapeau parce que des miracles pareils, on en voit pas tous les jours (surtout depuis qu'il a pris une retraite prématurée après cette sombre affaire de pédophilie!)
Mais revenons un tantinet en arrière pour parler du vrai commencement, trop largement tu par les masses, ce moment où nous quittons les cieux pour rejoindre sur terre notre enveloppe corporelle. Il est temps pour moi, héraut des causes perdues d'avance, de lever le voile et de vous expliquer ce miracle insoupçonné de la nature : au départ, toutes les âmes vivent dans les nuages jusqu'à ce qu'on nous dise d'aller en-Bas. Du peu que j'm'en souvienne, c'est vraiment fun, là-haut : des ailes pour voler, pas besoin de becter, boire ou dormir, aucune différence entre nous puisqu'on est tous pareil, genre système nazi avancé, des peep-show gratuits et ouverts aux mineurs (sauf que comme tout le monde se ressemble, t'as l'impression de t'regarder dans un miroir en train de t'foutre à poil!!). Le panard, quoi : jusqu'au jour où vous êtes sur la Liste, celle où sont inscrits les futurs partants.
Le GOA (Gentil Organisateur Ailé) nous avait bien briefés : 'Surtout, quand ce sera votre tour, ne prenez pas ça comme une punition. D'toute façon, tout le monde doit y passer! Bon, au départ, on a sérieux les boules mais vous verrez, au final, tout se passera bien dans le meilleur des mondes!!' Ehben! si je l'revois, çui-là, j'lui dirai de changer son discours publicitaire parce que c'est de la belle arnaque!!
Bref, un beau jour (en même temps, en-Haut, fait tout l'temps beau!), v'là-ti-pas qu'on m'appelle pour me dire que j'suis en retard pour le Grand Départ. J'me dépêche et prends la queue avec quelques potes que je n'ai pas revu depuis (y'en a un, il était con : il arrivait à s'torcher avec ses ailes!), on discutait de tout et de rien, surtout de l'angel-party de la veille. Un peu plus loin, Saint-Pierre (le Barbu ronchon, qu'on disait) donnait les noms et les destinations :
'- Rachid El-Aouer : Rabat, Tunisie
- Connor Mac Intosh : Edimbourg, Ecosse
- Mouss N'Bala : Pretoria, afrique du Sud......'
Au bout du compte, quand tous mes potes se furent barrés, Saint-Pierre m'appela enfin : 'Eh! vous là, le gazier, ramenez vos miches ici!' Je traînai un peu, histoire de le faire mousser, mais comme faut pas trop rigoler avec un pote au Boss, j'me grouillai de me mettre dans le tube de terraportation. 'Kevin le Corre! k'y m'dit. 'Pont-l'Abbé, France. Z'allez voir, on vous a gâtés!!'
Venant de Saint-Pierre, c'est le genre de remarque qui fait un peu gamberger pendant le voyage. Mais je me retrouvai bientôt ébloui par une lumière intense, sans ailes, recouvert d'un liquide gluant, opaque et qui sentait pas la rose et entouré de géants en habits blancs : vu que je m'étais un peu renseigné avant de partir, j'savais que c'étaient des docteurs, donc je balizais pas trop. Ces gars-là s'affairaient autour de moi et me passaient de mains en mains : d'un coup, comme ça, y'en a un qui m'balance une grosse tarte sur le cul (première injustice, j'ai compris que j'étais bien en France), on me laisse brailler comme un veau, on me lave, on m'habille (moi, si pudique et à poil!) puis on me met dans les bras d'un gars qui devait être mon père.
Après cette arrivée mouvementée les gens ont défilé pendant plusieurs jours, et chose étrange, eux ne se ressemblaient pas comme là-Haut. Ils passaient leur temps à me regarder avec des sourires à la con genre 'j'me fous bien de ta gueule', me tâtaient bien partout, me parlaient ou plutôt baragouinaient des inepties incompréhensibles, à tel point que j'ai eu l'impression d'être le seul mec évolué dans le coin. Finalement, j'ai quitté l'hosto et c'est là que l'aventure de la vie a commencé pour ma pomme...

mercredi, mars 08, 2006

C'est Gras-tiné




Juste avant de commencer l'oeuvre autobiographique dont j'ai déjà fait part dans un article précédent, voici une petite photo des Gras, pour que vous puissiez admirer toute cette sensualité de jeune fille que j'ai trop (pas assez, diront les mauvaises langues) enfoui sous une carapace de gros dur macho.
P.S. J'ai vraiment passé une super soirée, avec une ambiance festive et décontractée malgré le frois mordant. Vive les Gras de Douarnenez!!!

mardi, mars 07, 2006

Toute saga a un commencement

Toute Bible a sa Genèse, tout livre digne de ce nom a son prologue, etc.
Voilà la brillante idée qui vient de me traverser l'esprit comme un éclair aveuglant qui illumine la plaine déserte courbée sous la pesanteur d'une nuit de fureur et d'orage. Pfiou, ça crève d'écrire intelligent!!
Je m'suis dit: vous êtes en train de lire les états d'âme d'un pov gugusse de 20 ans mais je suis prêt à parier que vous ne connaissez rien de son histoire. D'où vient-il, quel âge a-t-il (ah non! j'suis con, j'viens de l'dire!!), quelles épreuves traversa-t-il, quel lien peut-il avoir avec l'incendie du Reichstag en 1934 (rien n'est encore prouvé, donc je me considère comme innocent!!), bref qui est-il?
Votre demande anxieuse va enfin trouver sa réponse : dès aujourd'hui, en ce 7 mars 2006, moi, sire Gauvain, comte de la Marche bigoudène et roi d'Irlande, vais publier mon autobiographie afin de procurer au monde lumière et connaissance, et un peu de rire aussi (du moins, j'espère). Bref, comme on dit dans les contes de fée : 'il était une fois...'

Le temps pax vite

Oui, je sais, on critique les amis qui n'écrivent pas beaucoup dans leur blog et on est pas capable de tenir le sien à jour!!! Quelle insolence!
Veuillez m'excuser, mais les vacances (salutaires) de février sont passées par là et, sans mentir, j'ai vécu sûrement les meilleures vacances de ma vie (en dehors de la semaine à l'île de Ré, of course!!) Pourquoi? Je m'explique.
Avant, 'vacances' était pour moi synonyme de 'remise en question', 'angoisse existentielle' ou autre 'que fais-je de ma vie'. Ben oui, plus on a de temps à soi, et plus on peut réfléchir. Ah! tordu d'esprit humain!!
Mais là, fi de tout cela! la vie était belle, le ciel radieux (malgré les nuages et la neige), la boule au ventre qui m'attendait généralement à mon réveil avait fait place à un sourire franc, quoiqu'un peu niais!! Je me sentais bien, presque épanoui. Et voilà les raisons pourquoi ça s'fait que c'est comme ça :
Déjà, je sais enfin ce que je veux faire de ma vie, j'veux dire pas une idée vague du genre 'ouais, ça pourrait être bien, mais j'sais pas trop', non, une de ces idées bie définies, précises qui ne vous lâchent plus et vous poussent au meilleur. Je veux être historien médiéval, voilà, pan. Voilà mon Graal, cher Gaël, voilà la quête que je me dois d'accomplir en bon chevalier que je suis!! Comble du plaisir, j'ai même esquissé avec un prof un possible sujet de maîtrise sur les retombées psychologiques de la Guerre de Cent Ans sur les populations en Bretagne. Du sang, des larmes, de la bataille : tout ce que j'aime. La route de mon avenir , autrefois chemin boueux et tordu, semble à présent se paver devant mes pieds.
Deuxièmement, je vais peut-être avoir mon studio sur Brest, ce qui veut dire indépendance, liberté et 'je vis ma vie comme je l'entends ou presque'. Je ne dénigre pas pour autant ma vie chez mes parents mais le moment est venu de commencer à voler de mes propres ailes.
Enfin, last but not least, j'ai trouvé la fille de mes rêves: pas ce genre de pin-up inaccessible qui hante nos rêves d'ados boutonneux et lubriques, plutôt la fille dont on a tous rêvé un soir de printemps en contemplant les étoiles : douce, drôle, compréhensive, belle, un peu folle, spontanée et dynamique. C'est tout ça qu'elle est ma chérie. Bien sûr, je ne dis pas que c'est éternel, ni voué à une longue réussite (même si je le souhaite), mais aujourd'hui, elle me comble et c'est déjà suffisant.
Voilà en gros (j'aime pas trop rentrer dans les détails intimes!!!) les raisons de mon bonheur actuel. Et je suis déjà content de me rendre compte de la chance que j'ai, même si j'ai en tête ces paroles de Renaud : 'on reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va'. Je vous souhaite de bien l'écouter quand il est encore avec vous!

mercredi, février 22, 2006

La beauté a un visage












Voici quelques clichés de la plus belle femme du monde pour moi: Miranda Otto, la princesse Eowyn du SdA (désolé, chérie!)

jeudi, février 09, 2006

King, le roi des Kong

Un choc!!! rien de plus, rien de moins. De mémoire kévinienne, ça faisait longtemps que j'avais pas passé un aussi bon moment au cinéma (d'ailleurs pendant 3 heures, j'ai même pas eu envie de pisser!!). La dernière fois que mes yeux se sont autant emplis d'eau, c'était à la fin d'un autre chef-d'oeuvre jacksonien 'le retour du roi'!! Ce barbu néo-zélandais aurait-il trouvé la méthode magique pour titiller mes envies d'éjections lacrymales?
Pourtant, je n'entrai pas dans la salle de projection avec la même excitation fébrile que pour l'opus pré-cité: le film original me laissait dans une profonde indifférence puisque je ne l'avais pas vu; je ne faisais donc pas partie de ces fanas du cinéma cherchant comparaisons et digressions entre les deux oeuvres. Et puis, la lumière s'éteint, plongeant le spectateur, sans qu'il s'y attende, et ce pendant plus de trois heures, dans un autre monde : un monde de fureurs et de cris, de sang et de mort, une île dominée par des cannibales asociaux, des dinosaures affamés et un gorille géant plutôt mal à l'aise quand il s'agit d'engager la conversation. Mais derrière le clinquant et l'impressionnant déluge d'effets spéciaux et d'aventures en tous genres, se cache le génie de Jackson: son regard enfantin.
"Quoi?"crient déjà les aficionados du film de 1933;"pas de scène d'effeuillage entre la belle et la bête? Point de ce rapport ô combien érotique entre le gorille et sa proie?" Non, mesdames et mesdames, et c'est là toute la qualité du film: Jackson nous offre sa vision enfantine de l'histoire, naïve et enchanteresse : où il y avait tension sexuelle, il y a amitié et bonheur simple. Le rapprochement de deux solitudes plutôt que deux sexes.
Et puis faut dire que ça pète de partout: pendant toute l'heure et demie passée sur l'île, on a pas le temps de souffler un instant, brinquebalés qu'on est d'un danger à un autre. Du grand cinéma d'aventures, quoi!!
Quant à la fin, n'en parlons pas : elle est MAGNIFIQUE!!! Enfin, de ce que j'en ai vu à travers mes larmes. La plus belle scène du film qui contraste tant avec la violence du reste est la séance de glisse sur un étang gelé de Central Park, moment de grâce éthérée entre une petite fille et un grand singe amoureux, moment terminé dans une explosion d'obus lancé par l'armée. La vraie fin du film, tout le monde la connaît mais moi c'est cette scène que je garde en mémoire!! Parce qu'elle a touché l'enfant qui vit en moi, et m'a fait sortir du cinéma la tête dans les étoiles, tandis que le monde autour n'était plus tout à fait le même.
Ah! j'allais oublier : c'était la nuit de Noël.

lundi, février 06, 2006

Quand on a rien à dire...

Quoi? On fermerait sa geule, comme un mouton dyslexique ou pire, une chanteuse de télé-réalité? Non, mesdames et messieurs, même quand on a rien d'intéressant à dire, eh ben ,on l'ouvre quand même!!! Parce que le silence est le meilleur allié du Mal dans toute sa splendeur, parce que parler, c'est se libérer. Si l'autre con dans le ciel nous a fait avec une langue, c'est pas pour le simple plaisir de la tourner dans la bouche d'un autre (même si, avouons-le, c'est vachement trop bien cool!!)
Je voudrais citer ce penseur québécois (non, ce n'est pas un aphorisme) dont je ne me souviens plus du nom exact et qui a dit : "Le langage articulé et raisonné est ce qui différencie l'homme de l'animal, cré dieu d'caribou"! Fiou, il a pas trouvé ça dans une blague Carambar, le bougre (au contraire de l'humoriste douteux Carlos qui a dit un jour que ce qui séparait l'homme de l'animal, c'était la Méditerranée!! Ah!ah!ah! euh...non, c'est pas gentil!!)
Voilà, donc, en résumé, exprimez-vous même si vous croyez n'avoir rien d'intéressant à dire. D'ailleurs, cet article en est la parfaite illustration.

vendredi, février 03, 2006

Hommage à Lorie

Ca y est, c'est vendredi et comme l'a si bien chanté la plus grande artiste francophone de ce début de 3e millénaire : "ça y est, c'est le week-end, c'est comme ça qu'on les aime!"
Quelle volupté, quel plaisir se cache derrière ce simple mot anglais, d'ailleurs utilisé de nos jours à toutes les sauces possibles et inimaginables, jusqu'à en perdre tout son sens. En effet, à pein avons-nous deux jours de congés mercredi et jeudi, que nous voilà fiers de nous écrier à la ronde: "Eh! les connards! j'suis en week-end!" En fait non, jeune plaisantin au langage trop châtié à mon goût: pour être exact, tu es en Mid-week, soit en 'milieu de semaine' dans la truculante langue de Molière (dont le prochain film sortira bientôt, d'ailleurs).
Cela ne nous empêchera pas de goûter au plaisir bien mérité de ces deux jours de relâche hebdomadaires. Félicitons-nous d'avoir eu des ancêtres combattifs qui ont lutté sang et eau pour permettre à leurs enfants de rien branler deux jours sur sept.
Rien branler? me direz-vous :que nenni ! (non en italien) Le week-end est l'occasion de s'adonner aux joies du sport, du ménage ou de la réflexion transcendentale (qui suis-je? où vais-je? pourquoi y'a jamais plus de papier quand je vais aux chiottes?). C'est aussi le moment où on peut étudier, approfondir ses connaissances et regarder 'Attention à la marche'.
Mais pour moi, c'est le temps béni de la farniente : ah! vendredi soir divin où je prends l'apéro tranquille avant de bien manger les bons plats à ma maman, suivi d'un matage de DVD en règle ou d'une sortie au pub du coin. Ah! samedi de mes rêves! souvent synonyme de grosse chouille et de galettes dans un caniveau bien venu (ou sur du parquet si t'as pas eu le temps de sortir). Ah! dimanche brumeux! souvent si court, entre grasse mat' et sieste, et si terrible car trop proche du lundi et d'une autre semaine de travail, de gris et de lever tôt le matin.
Mais pour moi, le week-end, c'est aussi le seul moment que je peux passer avec ma copine et rien que pour ça, je dis merci aux Anglais d'avoir inventé ce mot magnifique!

P.S. C'est la première et la dernière fois que vous me verrez dire du bien des Anglais! Sorry

mardi, janvier 31, 2006

Le totalitarisme au 2Oe siècle (ou comment réussir sa vie)

Aujourd'hui, lever à 8h (oui, c'est possible!) pour aller suivre un cours d'histoire contemporaine de seconde année sur: les totalitarismes du 20e siècle. ça avait l'air intéressant, tout du moins alléchant; en effet, quoi de mieux que d'étudier les grands projets hitlériens, la souffrance de ces millions de martyrs innocents livrés aux mains avides d'un bourreau sanguinaire mais néanmoins visionnaire et réaliste ? Mais je m'éloigne du sujet.
Bref, on arrive et v'là ti pas qu'on s'emmerde comme des rats morts pendant 2 heures. Non mais quoi, c'est pas permis, ça, ho! Le prof nous fait un topo éculé sur 'Le Mal', ses figures, ses concepts en pompant allégrement sur Primo Levi et des auteurs d'il y a 10 ans, aux thèses passables mais sans plus.
Quand on fait un sujet aussi vaste et psychologique, qui touche à la question première de l'humanité: l'homme est-il mauvais de naissance ou la vie le corrompt-il? on ne se contente pas d'afficher ses connaissances encyclopédiques et bibliographiques. Non, on essaie de donner un avis, de dégager un axe, une pensée claire et raisonnée, pas un fourbi de connaissances éculé.
L'homme est le pire des animaux, le seul qui tue par plaisir. Le prof a donné un exemple d'hommes ordinaires placés dans les Einsatzgruppen et essayait de comprendre pourquoi ils avaient accepté de tuer des Juifs innocents. La vraie question est : et nous, qu'aurions-nous fait à leur place? Placés dans un système, une société qui dédramatise la mort et rend accessible, voire citoyen le fait de tuer, aurions-nous dit 'non'? Non, en sachant qu'on aurait été repéré, rabaissé dans un monde où la froideur et la haine de l'autre dictaient la place sociale? Non, en se disant que cela pouvait être une occasion de connaître une autre vie, différente d'une pauvre vie minable et terne, une occasion comme une autre de laisser son nom dans l'Histoire ? Non au pouvoir absolu, celui d'avoir la vie d'un homme au bout de son fusil, ressentir la jouissance d'un Tout-Puissant, un Dieu du Mal ?
Bien sûr, je ne cherche pas à excuser ces actes atroces (j'espère que c'était clair depuis le début quoique...) mais à les éclairer d'un regard objectif et non partisan. Le meilleur moyen de comprendre le Mal dans toute sa puissance est de le mettre à sa portée : dans sa famille, sa vie quotidienne, son monde; et avec les exemples de nos jours, on ne peut que se dire que le Mal est toujours partie intégrante de notre société mais maintenant, on peut s'excuser avec cette fameuse phrase : 'Oui, c'est pas bien c'que fait Bush en Irak, mais ça peut pas être pire que Hitler!' Prendre exemple sur le passé, ça veut pas dire qu'il faut le mettre en copié-collé sur notre monde actuel. Et toc!!
Après ce sujet grave mais important (sur lequel je reviendrai sûrement un jour ou l'autre), un débat qui me tient à coeur : la tomate est-elle un légume ou un fruit ? ( la thèse de l'animal ayant été annihilée par les travaux du professeur Glounou dans son fameux livre 'Vivre avec un porc: l'expérience interdite')

vendredi, janvier 27, 2006

Premiers pas ou naissance d'une icône

Non, je ne suis pas Dieu, encore moins un Avatar, juste un simple étudiant d'histoire à Quimper. Ma vie se résume à un long rouleau de PQ usagé mais du genre doux, pas qui irrite. Dès le départ, on est dans la plus grande poésie et c'est ainsi que mon oeuvre sera signée.
Je, Kevin, roi des Irlandais et des cons, déclare céans ce blog ouvert. Puissiez-vous y trouver un éclairage pour vos vies, peut-être une raison pour continuer à lutter. En attendant mon prochain message, vive la bière et le chorizo. Et puis, je t'aime, ma belle (elle se reconnaîtra)!!
Sinon, je voudrais réagir sur le vide intellectuel et productif du sieur Yohann. Comment, monsieur? Point de ligne pendant tout un mois? Priveriez-vous vos lecteurs assoiffés de vos connaissances et votre verve sur le monde qui avance ? Je réclame une production, jeune homme, ou je pourrais sévir!!