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mercredi, février 22, 2006

La beauté a un visage












Voici quelques clichés de la plus belle femme du monde pour moi: Miranda Otto, la princesse Eowyn du SdA (désolé, chérie!)

jeudi, février 09, 2006

King, le roi des Kong

Un choc!!! rien de plus, rien de moins. De mémoire kévinienne, ça faisait longtemps que j'avais pas passé un aussi bon moment au cinéma (d'ailleurs pendant 3 heures, j'ai même pas eu envie de pisser!!). La dernière fois que mes yeux se sont autant emplis d'eau, c'était à la fin d'un autre chef-d'oeuvre jacksonien 'le retour du roi'!! Ce barbu néo-zélandais aurait-il trouvé la méthode magique pour titiller mes envies d'éjections lacrymales?
Pourtant, je n'entrai pas dans la salle de projection avec la même excitation fébrile que pour l'opus pré-cité: le film original me laissait dans une profonde indifférence puisque je ne l'avais pas vu; je ne faisais donc pas partie de ces fanas du cinéma cherchant comparaisons et digressions entre les deux oeuvres. Et puis, la lumière s'éteint, plongeant le spectateur, sans qu'il s'y attende, et ce pendant plus de trois heures, dans un autre monde : un monde de fureurs et de cris, de sang et de mort, une île dominée par des cannibales asociaux, des dinosaures affamés et un gorille géant plutôt mal à l'aise quand il s'agit d'engager la conversation. Mais derrière le clinquant et l'impressionnant déluge d'effets spéciaux et d'aventures en tous genres, se cache le génie de Jackson: son regard enfantin.
"Quoi?"crient déjà les aficionados du film de 1933;"pas de scène d'effeuillage entre la belle et la bête? Point de ce rapport ô combien érotique entre le gorille et sa proie?" Non, mesdames et mesdames, et c'est là toute la qualité du film: Jackson nous offre sa vision enfantine de l'histoire, naïve et enchanteresse : où il y avait tension sexuelle, il y a amitié et bonheur simple. Le rapprochement de deux solitudes plutôt que deux sexes.
Et puis faut dire que ça pète de partout: pendant toute l'heure et demie passée sur l'île, on a pas le temps de souffler un instant, brinquebalés qu'on est d'un danger à un autre. Du grand cinéma d'aventures, quoi!!
Quant à la fin, n'en parlons pas : elle est MAGNIFIQUE!!! Enfin, de ce que j'en ai vu à travers mes larmes. La plus belle scène du film qui contraste tant avec la violence du reste est la séance de glisse sur un étang gelé de Central Park, moment de grâce éthérée entre une petite fille et un grand singe amoureux, moment terminé dans une explosion d'obus lancé par l'armée. La vraie fin du film, tout le monde la connaît mais moi c'est cette scène que je garde en mémoire!! Parce qu'elle a touché l'enfant qui vit en moi, et m'a fait sortir du cinéma la tête dans les étoiles, tandis que le monde autour n'était plus tout à fait le même.
Ah! j'allais oublier : c'était la nuit de Noël.

lundi, février 06, 2006

Quand on a rien à dire...

Quoi? On fermerait sa geule, comme un mouton dyslexique ou pire, une chanteuse de télé-réalité? Non, mesdames et messieurs, même quand on a rien d'intéressant à dire, eh ben ,on l'ouvre quand même!!! Parce que le silence est le meilleur allié du Mal dans toute sa splendeur, parce que parler, c'est se libérer. Si l'autre con dans le ciel nous a fait avec une langue, c'est pas pour le simple plaisir de la tourner dans la bouche d'un autre (même si, avouons-le, c'est vachement trop bien cool!!)
Je voudrais citer ce penseur québécois (non, ce n'est pas un aphorisme) dont je ne me souviens plus du nom exact et qui a dit : "Le langage articulé et raisonné est ce qui différencie l'homme de l'animal, cré dieu d'caribou"! Fiou, il a pas trouvé ça dans une blague Carambar, le bougre (au contraire de l'humoriste douteux Carlos qui a dit un jour que ce qui séparait l'homme de l'animal, c'était la Méditerranée!! Ah!ah!ah! euh...non, c'est pas gentil!!)
Voilà, donc, en résumé, exprimez-vous même si vous croyez n'avoir rien d'intéressant à dire. D'ailleurs, cet article en est la parfaite illustration.

vendredi, février 03, 2006

Hommage à Lorie

Ca y est, c'est vendredi et comme l'a si bien chanté la plus grande artiste francophone de ce début de 3e millénaire : "ça y est, c'est le week-end, c'est comme ça qu'on les aime!"
Quelle volupté, quel plaisir se cache derrière ce simple mot anglais, d'ailleurs utilisé de nos jours à toutes les sauces possibles et inimaginables, jusqu'à en perdre tout son sens. En effet, à pein avons-nous deux jours de congés mercredi et jeudi, que nous voilà fiers de nous écrier à la ronde: "Eh! les connards! j'suis en week-end!" En fait non, jeune plaisantin au langage trop châtié à mon goût: pour être exact, tu es en Mid-week, soit en 'milieu de semaine' dans la truculante langue de Molière (dont le prochain film sortira bientôt, d'ailleurs).
Cela ne nous empêchera pas de goûter au plaisir bien mérité de ces deux jours de relâche hebdomadaires. Félicitons-nous d'avoir eu des ancêtres combattifs qui ont lutté sang et eau pour permettre à leurs enfants de rien branler deux jours sur sept.
Rien branler? me direz-vous :que nenni ! (non en italien) Le week-end est l'occasion de s'adonner aux joies du sport, du ménage ou de la réflexion transcendentale (qui suis-je? où vais-je? pourquoi y'a jamais plus de papier quand je vais aux chiottes?). C'est aussi le moment où on peut étudier, approfondir ses connaissances et regarder 'Attention à la marche'.
Mais pour moi, c'est le temps béni de la farniente : ah! vendredi soir divin où je prends l'apéro tranquille avant de bien manger les bons plats à ma maman, suivi d'un matage de DVD en règle ou d'une sortie au pub du coin. Ah! samedi de mes rêves! souvent synonyme de grosse chouille et de galettes dans un caniveau bien venu (ou sur du parquet si t'as pas eu le temps de sortir). Ah! dimanche brumeux! souvent si court, entre grasse mat' et sieste, et si terrible car trop proche du lundi et d'une autre semaine de travail, de gris et de lever tôt le matin.
Mais pour moi, le week-end, c'est aussi le seul moment que je peux passer avec ma copine et rien que pour ça, je dis merci aux Anglais d'avoir inventé ce mot magnifique!

P.S. C'est la première et la dernière fois que vous me verrez dire du bien des Anglais! Sorry