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jeudi, février 04, 2010

Cahiers d'Oxford (commence à être lassant...)

18e jour, mercredi 3 février :

La journée s’est bien mieux passée que ce que je craignais. Les gamins ingérables se sont révélés relativement gérables et on a réussi à faire ce qu’on voulait pendant l’heure. Une satisfaction perso d’avoir passé le test. En anglais, mar plij !

Je réalise à présent que la moitié du séjour est déjà derrière moi, à y regarder de plus près carrément les 2/3. Ce n’est pas encore le temps des bilans mais un mot : je suis heureux d’avoir franchi le pas et d’y être, et conscient de cette chance qui nous a été offerte. Quand viendra l’heure du départ, je pense que je serai partagé : entre le plaisir de revenir au pays et de revoir tous ceux qui comptent ; et la tristesse de laisser tout ça derrière, cette petite vie parallèle qu’on construit. Un autre pays, une autre langue, un moment à part dont le souvenir restera longtemps vivace, je pense.

Je me fais vieux, à écrire ce genre d’âneries : on dirait du Danielle Steel ou le best of d’Arlequin. Je me trouve meilleur à parler de cul, pas de doute possible. Mais la touche poésie-mélancolie-réflexion, c’est un plus indéniable, surtout auprès de la gent féminine. Sortez-leur la phrase « j’ai mes failles, mes blessures », et là paf ! elles craquent. Un homme sensible ! quelqu’un qui pourrait me protéger mais qui me comprendrait aussi, une âme-sœur, bla bla bla…

Ah les connes ! moi, j’ai les cheveux crasseux, j’écoute du métal néo-nazi, je me gratte les couilles à table, je lave pas quand je fous de la bière par terre, je mets des « putain » dans toute mes phrases, je suis infidèle, je rote et je pète quand m’en prend l’envie ; mais perso, je trouve que j’ai trop la classe.

Les gonzesses, ça me connaît, et elles me connaissent bien aussi ! Il suffit d’un petit clin d’œil et d’une phrase bien placée, genre : « t’as les cheveux d’une reine » ou « même dans le noir, t’es belle ! » et hop ! l’affaire est dans le sac, le polichinel est dans le tiroir. Les zouzes ? Plus de secret, je vous dis !! Un conseil : jamais consommer le premier soir. Là tu passes pour le mec qui pense qu’au sexe. Non, attends le 2e rencard, elle pensera même que c’est elle qu’a pris l’initiative. Et le 3e soir, tu décommandes et tu la rends cocue… Ah ah, les bonnes poires !

Elles me font bien marrer avec leur idéal du prince charmant. Hé, les filles ! faut pas croire : le prince charmant, il est comme tout le monde. Il regarde la Ligue 1 sur Canal suivi du porno du samedi soir, il passe ses week-end à se beurrer la frange avec ses potes au bar et, le matin au réveil, il refoule du goulot. Alors, un conseil : arrêtez de chercher l’homme de vos rêves, quand vous avez des types comme nous à côté. Alors, mesdames, on dit pas merci ?

N.B. L’auteur de ce blog ne cautionne en aucun cas les écrits publiés par cette personne.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et bien à choisir je trouve que ta description du prince charmand est sympa : j'adopte !!! (ça sera toujours mieux que ce que j'ai actuellement) et puis au moins comme ça tout le monde est prévenu dès le départ : on s'éclate on baise on pète on rote et pour le reste on s'en fout.....