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lundi, juillet 28, 2008

Les dieux de la gratte

Je vais vous présenter mon trio de tête dans la rubrique "grands guitaristes" rock, folk, pop, hard, blues... bref, grands guitaristes ! L'idée m'est venue après mon samedi soir bien arrosé où j'ai soutenu mes préférences guitaristiques à un gazier qui m'affirmait, arguments à l'appui, que "non, môssieu, le plus grand bluesman est de loin Alvin Lee" (ou Lee Alvin, ou Al Murray, je sais plus, j'étais bourré...). Hormis ce petit désaccord qui s'est réglé à gros coups de pied dans la tronche, on est tombé relativement d'accord sur les trois gaziers que je vais présenter ici. D'un autre côté, avec un couteau sous la gorge, on arrive très rapidement à un accord...


N° 1 : BRIAN MAY

De son vrai nom Brian May, surnommé "Brianou" par sa femme et ses mioches, le gratteux de Queen est selon moi LE plus grand tritureur de manche à cordes au monde. Pas spécialement plus technique qu'un autre, probablement incapable d'aligner les soli ravageurs et speed d'un Kirk Hammett ou d'un Matthias Jabs, Brian n'en est pas moins dénué de talent, capable d'imposer en live une rythmique lourde et carrée et des envolées lyriques puissantes et mélodiques. Toujours la note qu'il faut au bon moment, il arrive à toucher la corde sensible sans trop de fioritures ou d'effets. Il a un son reconnaissable entre tous, tiré de sa mythique Red Special, bricolée tout jeune avec son père des restes d'une cheminée et d'une moto !! Au sein du groupe Queen, il est celui qui a toujours voulu rester au plus près de la veine rock de leurs débuts, celle qui leur allait le mieux. Il a aussi connu un petit succès dans a carrière solo, notamment avec l'album Backt to the Light, qui contient les singles "Driven by You" et "Too much love will Kill You". Toujours modeste et souriant, à l'aise sur scène (et il le fallait pour donner la réplique à Freddie Mercury), Brian est considéré comme "l'un des meilleurs" par ses pairs, et c'est pas donné à tout le monde...
Ses grands moments : - Brighton Rock live, tremplin de 10-12 minutes qui le voit occuper à chaque concert le devant de la scène, jouant sur les effets reverb et écho pour entrelacer les mélodies et les riffs dans une valse détonante
- We Will Rock You, le riff ultime de Queen, celui que tout bon gratteux a un jour essayé de refaire pour la joie des petits et des grands
- These are the days of our lives, probablement son plus beau solo, la chair de poule à chaque écoute





N°2 : JIMMY PAGE



Monsieur double guitare, Monsieur je joue de ma gratte comme d'un violon, Monsieur j'ai inventé à moi tout seul (ou presque...) le hard rock et le métal par mes riffs sanglants et habités. Un mur du son à lui tout seul, âme musicale et pilier de Led Zeppelin, ex-Yardbird, on ne présente plus Jimmy. Encore un chevelu bouclé, tiens, ça doit être un gage de qualité... Ce mec est impressionnant de dextérité et de talent, ses compos sont devenues des cultes du rock, des machins joués et rejoués par des générations de gamins boutonneux avides de toucher eux aussi l'extase musicale du bout des doigts. Y'a qu'à gratouiller pépère l'intro de Whole Lotta Love pour se croire le roi du monde, "riff killer, délire incendiaire et sexuel", dixit notre ami à tous, Philou "Lunettes Noires" Manoeuvre. Génie du studio, jamais en panne de nouvelles idées, farfadet du live, Page est l'icône guitaristique par excellence des années 1970, celui à imiter bien souvent, à dépasser très rarement.
Ses grands moments : - When the levee breaks, qui est sa compo préférée de l'album IV, devant Stairway to Heaven, décrite comme une "foutue chanson de mariage" !
- Whole Lotta Love, on a pas du faire mieux depuis...
- Kashmir, reprise avec quelque talent par P.Diddy pour la BO de Godzilla, mais déjà inoubliable dans sa première version







N°3 : ERIC CLAPTON




Surnommé "Slowhand", le petit Eric n' a pourtant rien d'un mollasson, et c'est jamais le dernier à lever le coude ou à tenir la paille et la seringue. Bon, on excuse ses excès, parce qu'il a pas eu une vie très facile, le pauvre, et puis on excuse beaucoup de choses au génie. Attendez, on parle quand même du mec qu'a composé "Layla", un chef-d'oeuvre de 7 minutes écrite pour la femme de Georges Harrison dont il était amoureux en secret (et il réussira à finir avec, d'ailleurs, mais bon divorce au final...). "Clapton is God", pouvait-on lire sur les murs de Londres, un peu avant qu'Eric n'enflamme le monde avec son super-groupe Cream, puis avec Derek and the Dominos, reconnu aujourd'hui encore comme son meilleur album. Un peu largué dans les années 80, ce qui a été le cas de beaucoup de monde d'ailleurs, il revient sur le devant de la scène avec son fameux live unplugged en 1992.
Ses grands moments : - Layla, la première version, l'acoustique me chauffe un peu la rondelle (encore une fois, merci RTL2 !!)
- Wonderful Tonight, quelle beauté, c'te chanson, l'un des plus beaux slows au monde...
- Tears in Heaven, avec un jeu acoustique tout en sensibilité et en mélancolie contenue. Un peu normal, il l'a écrite après la mort de son fils de 3 ans. Ah, sûr que ça allait pas nous donner une Queuleuleu...



3 commentaires:

Yohann a dit…

Je n'ai lu que les noms, pour l'instant, et sur un podium il n'y a que trois places... Mais ne pas oublier Pete Townshend !

Yohann a dit…

Ohlala, When the Levee Breaks... Ma préférée de toute la discographie de Led Zep'. Tu savais qu'ils l'avaient honteusement repompée d'un titre de Memphis Minnie ?
http://pyzeppelin.free.fr/traductions/traduction_whentheleveebreaks.htm

Prince de Dité a dit…

Ben perso j'ajouterai Paul Personne, m'enfin je dis ça j'dis rien, hein?

Non, sans rire, Clapton c'est vraiment un des meilleurs; Brian, bon... je crois que t'a tout dit; Et Jimmy Page je connais pas assez Led Zep pour pouvoir en parler (j'ai honte, je sais)

perso mon trio ce serait Clapton-Serge Teyssot-Gay (Noir Dez) et Paul Personne.

Tu me donne des idées, là... allez j'te tague, tu m'en veux pas?