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jeudi, août 16, 2007

L'été, les manchots puent des pieds

Avant de commencer à raconter ma trépidante saison estivale (trépidant est bien synonyme de chiant, je ne me trompe pas?), je tiens à préciser que ce message avait déjà été écrit il y a trois jours de cela, mais que par une erreur de manip, il s'est effacé. Après trois tentatives de suicide infructueuses (je vous déconseille d'ailleurs l'indigestion, c'est bidon!!), j'ai pris sur moi de le réécrire, pas tout à fait à l'identique et c'est bien dommage d'ailleurs car c'était sûrement le meilleur texte que j'ai jamais écrit. Dire que personne ne le lira jamais, sôb!

Par sôb, je veux bien sûr souligner en une interjection bédéesque ma tristesse, et non un quelconque énervement à la "Putain de Dieu" ou autre "ventrecouille". Que cela soit bien clair entre vous et moi...

Par où commencer? Ben, par le début, connard aurait sûrement rajouté de sa verve inégalable le regretté Jean-Claude Brialy. En fait, les mois de juin et juillet peuvent se résumer, professionnellement parlant, en deux mots : musée/Accueil. Ou comment se faire littéralement chier dans une vieille baraque qui sent le moisi à attendre d'improbables clients qui, de toute manière, repartiront déçus avec une envie viscérale de vous cracher au visage. Bon je noircis un peu le tableau, mais on y est presque! Petite amélioration par rapport à l'année dernière, j'ai aussi bossé au Musée bigouden, situé DANS le château de Pont-l'Abbé ; y'a pire comme cadre (une boulangerie polonaise pendant la guerre, par exemple). Au fil du temps, ce boulot commence quand même à devenir légèrement répétitif, avec son lot de phrases prémâchées du style : "ce sera 7 euros, s'il vous plaît" ou bien "les toilettes sont au deuxième étage". Résumé d'une journée lambda au musée : dis bonjour, souris, donne les prix, souris, encaisse l'argent et rends la monnaie, souris, donne les guides, souris, souhaite une bonne visite, souris... (nous voudrions signaler à nos chers lecteurs -souris- que les dernières lignes ne contiennent en aucun cas -souris- de messages subliminaux -mais SOURIS, BORDEL!!)
Sinon, hormis le boulot, c'était sorties, ballades et plage... euh! non, pas la dernière. Enfin, j'ai quand même réussi à prendre trois pauvres bains en un an, crions tous Alléluia!!

Août rime plutôt avec Leclerc, rayon bazar. Enfin, quand je dis ça rime, vous m'aurez compris, parce qu'en fait, "août" et "bazar" ça ne rime pas du tout. Mais essayez aussi, de trouver une rime en -oute, à part croûte, mazout et biloute, qui n'ont absolument rien à faire dans ce récit. Quoique....

C'est bien le bazar, c'est tranquille. Moins foulant que les fruits et légumes, en tout cas. Pour vous dire, je suis même payé à bricoler. C'est fou hein ? Moi, bricoler, alors que je suis pas capable de jongler avec des couilles ? Bien entendu, peu de gens y arrivent, mais je crois que c'est de la mauvaise foi. Ce n'est pas une question de pouvoir, encore faut-il le vouloir. BEn oui, réfléchissez un peu, vous ne savez pas avec les couilles de qui vous jonglez, c'est gênant, c'est personnel, une couille..
Mais je m'égare, le bazar donc, c'est cool (par contre, cool rime avec couilles, vous voyez, on y revient toujours!!). J'ai encore une semaine à trimer, puis vacances bien méritées que j'attends depuis bientôt trois mois. Je finirai moins sur les genoux que les étés précédents, grâce aux boulots de planqué que j'ai su dégoter cette année, mais ça ne pourra pas me faire de mal.

Ensuite, programme de l'année ? Retourner aux bonnes vieilles études, à un nouveau challenge historique qui pourrait, avec un peu de chance, ouvrir sur une thèse, on en reparlera. Ces derniers temps, je suis submergé à l'improviste de sensations agréables, une envie d'être à un moment donné dans un endroit précis. Des flash, des moments particuliers liés à Brest : me réveiller à côté de ma chérie le matin, flâner dans les rayons de Dialogue ou de la FNAC, me plonger dans les vieux bouquins de la BU, boire mon petit cappuccino quotidien... Je suis pressé d'y être, tout en profitant des derniers souffles d'un été par trop morose au niveau du ciel, mais pas des souvenirs.
La route se poursuit sans fin ; il est temps de la reprendre...

1 commentaire:

Prince de Dité a dit…

Moi non plus je me suis pas trop foulé cet été. Mais moi c'est pas les souvenirs qui m'assaillent (enfin si un peu quand même) mais un avenir "en rose et bleu" comme dirait tonton Georges.

Enfin, fini de parler de moi, heureux que t'ai à nouveau insufflé de la vie dans ton blog, tes messages me manquaient.

Dasvidania